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Des familles à la rue suite à l'effondrement de leur immeuble à Annaba

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  • Des familles à la rue suite à l'effondrement de leur immeuble à Annaba

    Un immeuble menaçant ruine depuis des décennies, occupé par huit familles, soit une trentaine de personnes, s’est effondré dans la nuit de dimanche à lundi.

    La bâtisse en question, située au 23, rue Habbache-Chérif, quartier de la Colonne (Annaba), a été évacuée à temps de ses occupants qui ont ainsi échappé à une catastrophe certaine.

    Le propriétaire de l’immeuble, qui menaçait ruine depuis des dizaines d’années, a refusé d’évacuer les locataires et de procéder aux réparations nécessaires, et ce, en dépit de plusieurs procès-verbaux de constation de sa vétusté et du danger qu’il représente pour ses occupants, établis par les services techniques de la commune, et une mise en demeure de la Sûreté de la daïra de Annaba, datant de…1978.

    Les familles, le père et le fils Belhouchet, ont déposé des dossiers de demande de logement en 1977 pour le père et en 1994 pour le fils. Ils déclarent avoir frappé à toutes les portes sans résultat. «Nous avons reçu la visite du wali et du chef de daïra, en présence du président du comité de quartier, quelques semaines avant l’élection présidentielle du 9 avril dernier. A cette occasion, promesse nous a été faite d’une solution rapide à notre calvaire, mais depuis, personne ne s’est inquiété de notre situation», affirme le fils, Belhouchet Salah.

    Au lendemain de cet effondrement, le lundi, pourtant une journée de réception, «nous avons tenté de prendre contact avec le chef de la daïra de Annaba pour lui exposer notre nouvelle situation de sinistrés. Mais qu’elle ne fut notre déception et notre amertume en apprenant de la bouche du préposé à la réception que le chef de daïra est en réunion pour toute la journée».

    Pour confirmer leurs dires, ces pères de famille nous ont exhibé les multiples requêtes datant de plusieurs années, adressées aux maires successifs de Annaba ainsi que les correspondances transmises à la commission d’attribution de la daïra pour une prise en charge de leur situation. «Nos demandes pour un recasement provisoire n’ont rencontré aucun écho favorable auprès des responsables», affirment-ils.

    Les familles concernées par cet effondrement sont, aujourd’hui, jetées à la rue, en attendant une hypothétique solution qui mettra peut-être définitivement fin à leur condition de sinistrés.

    Par Le Soir
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