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Maladies cardiovasculaires : détecter le danger avant qu'il ne soit trop tard

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  • Maladies cardiovasculaires : détecter le danger avant qu'il ne soit trop tard

    Maladies cardiovasculaires : détecter le danger avant qu'il ne soit trop tard


    Malgré de réels progrès, les accidents cardiaques et cérébraux graves restent trop fréquents. Les scientifiques tentent désormais de décrypter les mécanismes responsables de ces complications qui peuvent être fatales.

    Dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, une première bataille a déjà été gagnée. Les facteurs de risque généraux – le cholestérol, le diabète, l’hypertension, le tabac et une mauvaise alimentation – sont désormais bien connus et les moyens de prévention largement diffusés. En matière de traitement, les techniques chirurgicales se miniaturisent et sont, de ce fait, de moins en moins invasives. La greffe cardiaque obtient, elle aussi, des succès grandissants. Tous ces progrès ont porté leurs fruits puisque, en France, la fréquence des maladies cardio-vasculaires connaît une diminution.

    PREMIERE CAUSE DE MORTALITE EN EUROPE
    Reste que la guerre contre ces affections n’est pas encore gagnée. Près de 150 000 personnes meurent toujours chaque année en France du fait des complications majeures que sont l’infarctus du myocarde (« crise cardiaque ») et l’attaque cérébrale ou accident vasculaire cérébral (AVC). Pour frapper encore plus fort contre les maladies cardio-vasculaires, les chercheurs ont réussi à cerner un facteur majeur à l’origine des accidents cardiaques et cérébraux graves : l’athérosclérose, une maladie dégénérative de l’artère bien connue des spécialistes.

    > LE RÔLE CENTRAL DE L’ATHÉROSCLÉROSE MIS AU JOUR
    Le Dr Ziad Mallat, médecin et chercheur au sein du Centre de recherche cardiovasculaire de l’hôpital Lariboisière, à Paris, décrit les mécanismes en cause : « Le danger ne vient pas de la progression lente de la plaque d’athérosclérose à l’intérieur du vaisseau, précise le spécialiste. Les plaques que nous craignons le plus sont celles qui ne sont pas visibles à l’examen par angiographie et qui, du jour au lendemain, vont se rompre ou se fragmenter. Il s’ensuit la formation d’un caillot qui va obstruer le vaisseau : c’est ce qui provoque l’infarctus du myocarde ou l’attaque cérébrale ». Précision essentielle : les données scientifiques ont montré que le risque de rupture était très fortement corrélé à une inflammation de la plaque d’athérome. « Le challenge actuel est de réussir, grâce à des moyens nouveaux, à détecter les plaques d’athérosclérose qui vont se rompre », explique le Dr Mallat.

    > DES MARQUEURS INNOVANTS POUR PRÉVENIR LES COMPLICATIONS
    Les scientifiques s’intéressent ainsi à des marqueurs biologiques (biomarqueurs) : des éléments détectables dans le sang, capables de favoriser ou de réduire l’inflammation au niveau des plaques. Le dosage de certains biomarqueurs comme outil de mesure des facteurs de risque semble très encourageant, même si, pour l’heure, il n’existe aucune recommandation formelle validée en clinique.
    Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.
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