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Le don d'Organes sauve des vies
LE DON D'ORGANES SAUVE DES VIES
La greffe à partir d'organes prélevés sur un donneur décédé ou vivant est presque toujours la dernière solution pour remplacer un organe défaillant elle nous concerne tous en tant que donneur ou receveur éventuel mais le manque de greffons disponibles est de plus en plus inquiétant.Voici les réponses aux questions que vous êtes encore nombreux à vous poser.
- EXISTE T-IL UNE LIMITE D'AGE POUR LE DON D 'ORGANES ?
Non, les prélévements concernent tout le monde jusqu'à 65 ans environ le critère de décision principal est l'état des organes mais autant savoir qu'il n'y a pas d'âge limite pour donner ses cornées un tissu très demandé grâce auquel on guérit les troubles de dégénérescence et les nombreuses détériorations oculaires liées aux accidents.- QUE PUIS-JE DONNER DE MON VIVANT ?
- DES TISSUS : un patient peut librement donner de la peau une partie d'os ou de veine de la cuisse par exemple en accord avec son chirurgien sans autre procédure ce don s'effectue en général au cours d'une intervention osseuse ou d'une chirurgie plastique il est courant qu'un chirurgien en fasse la proposition au patient lorsqu'une opération doit générer " des chutes de tissus" cutanées ou osseuses mais il doit au préalable réaliser une analyse sanguine pour s'assurer que ce dernier n'est porteur d'aucune maladie transmissible et avoir également son accord pour cette étape le tissu est ensuite stocké pour une destination anonyme.
- UN ORGANE : après avoir suivi une procédure légale.
- UN DE MES REINS PEUT IL PROFITER A MA MEILLEURE AMIE ?
Si vous partagez sa vie affective depuis plus de deux ans c'est possible en effet on ne peut donner un organe de son vivant qu'à un proche : frères soeurs enfants parents au premier degré et depuis l'application de la loi de bioéthique en 2005 également aux grands parents oncles tantes cousines et cousins germains et conjoint ainsi qu'au conjoint de ses parents au premier degré mais aussi a toute personne partageant officiellement la vie du donneur en outre il faut suivre une procédure juridique stricte au cours de laquelle le donneur est officiellement informé des risques qu'il encoure et de ceux pris par le receveur ( problèmes de rejet) le projet passe ensuite devant un comité d'experts en cas d'accord le donneur prononce son consentement devant le président du tribunal de grande instance qui s'assure que celui ci est entièrement libre de sa décision puis établit un acte à l'attention du service hospitalier cette procédure est destinée à le protéger la loi interdit le prélèvement d'organes sur un mineur.
- COMMENT PARTICIPER AUX DONS D'ORGANES APRES SA MORT ? Après la mort les organes vitaux et les tissus en bon état peuvent être prélevés selon une réglementation rigoureuse par exemple le diamétre de découpe d'une cornée de doit pas exéder 17 mm pour participer à cette forme de don il suffit d'avoir ouvertement manifesté son intention auprès de sa famille qui pourra en témoigner ou se déclarer candidat donneur auprès de l'administration communale de son domicile ou auprès de tout autre organisme habilité à recevoir et enregistrer la demande on peut donner les organes que l'on désire émettre un refus formel de prélèvement en particulier cette déclaration est prise en compte quel que soit l'âge.
- RECUPERE-T-ON LE DEFUNT AUPRES UN DON D'ORGANES ?
Il convient de distinguer le " don de son corps a la science " ( destiné aux explorations scientifiques, il n'est pas restitué à la famille) du " don d'organes " qui consiste en un ou plusieurs prélèvements d'organes ou de tissus sur le défunu ce dernier est manipulé comme un vivant ( sutures restauration esthètique le cas écheant et pansements) puis rendu a la famille habillé après une toilette mortuaire.
- AU REGARD DE LA LOI SOMMES NOUS TOUS CONSENTANTS ?
Selon la loi de bioéthique de 1994 tout défunt majeuret hors tutelle est considéré comme consentant au prélèvement de ses organes s'il n'a pas émis un avis contraire par une inscription au registre nationale des refus attention ! il n'est pas possible d'émettre un refus partiel : " donner tous sauf les yeux par exemple" ce registre est consulté par l' équipe chirurgicale au moment du décès si le défunt n'y figure pas et quand aucune information concernant sa volonté de donner n'est retrouvée la famille est consultée par une équipe de coordination pour confirmer son consentement au prélèvement d'un ou plusieurs organes.
- SI LA FAMILLE REFUSE LE PRELEVEMENT L'EQUIPE HOSPITALIERE PEUT ELLE PASSER OUTRE ? Comme le rappelle le directeur général de la santé didier houssin dans un communiqué d'aout 2006 : " en théorie l'objection ( qui est courante) peut ne pas être entendue si la famille n'apporte pas de justifications suffisantes affirmant une telle position du défunt" mais le pr bernard hurault de ligny président de la fédération caen-transplant et eric auger animateur réseau de l'agence de la biomédecine s'accordent pour affirmer que partout la volonté des familles est respectée même si les professionnels tentent de les convaincre au mieux de la nécéssité d'accepter ils ajoutent que les circonstances sont toujours celles d'un drame parce que le décès est fraîchement annoncé ( dans l'heure qui suit) et que: " s'agissant de personnes qui étaient en bonne santé (mort accidentelle) ou partiellement en bonne santé avec une certaine espérance de vie, la famille est effondrée ".
Source jeanne guillemat
magazine réponses santé
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