Asthme : l’allaitement jouerait un rôle protecteur
Exposées à des allergènes de l’air, les mères qui allaitent transmettraient à leur nouveau-né une protection contre l’asthme. Une stratégie nouvelle pour prévenir cette affection ?
Même si, depuis quelques années, il est largement suggéré par les études épidémiologiques, le lien entre allaitement maternel et réponse allergique (dont l’asthme fait partie) n’avait encore jamais été prouvé. Mais les récents travaux de l’équipe Inserm de Valérie Julia, à l’université de Nice, apportent une pierre à l’édifice en faveur d’un rôle favorable de l’allaitement. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont fait respirer à des souris allaitantes un allergène, élément déclencheur de la réaction allergique. Ils ont remarqué que celui-ci se retrouvait dans le lait maternel dans les 3 à 4 heures qui suivent, et que les souriceaux allaités développaient une sorte de tolérance vis-à-vis de cette substance. De telle façon qu’une fois les souris adultes, l’allergène ne déclenche plus de réaction allergique comme l’asthme. L’asthme est une affection respiratoire qui touche plus de 3 millions de personnes en France, particulièrement les enfants : près de 1 enfant sur 10 en est atteint ! Souvent d’origine allergique, l’asthme est en augmentation constante dans les pays industrialisés. Sont en cause : la pollution, la modification de notre alimentation… Ces résultats représentent donc un nouveau type de prévention intéressant pour faire reculer cette affection.
Exposées à des allergènes de l’air, les mères qui allaitent transmettraient à leur nouveau-né une protection contre l’asthme. Une stratégie nouvelle pour prévenir cette affection ?
Même si, depuis quelques années, il est largement suggéré par les études épidémiologiques, le lien entre allaitement maternel et réponse allergique (dont l’asthme fait partie) n’avait encore jamais été prouvé. Mais les récents travaux de l’équipe Inserm de Valérie Julia, à l’université de Nice, apportent une pierre à l’édifice en faveur d’un rôle favorable de l’allaitement. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont fait respirer à des souris allaitantes un allergène, élément déclencheur de la réaction allergique. Ils ont remarqué que celui-ci se retrouvait dans le lait maternel dans les 3 à 4 heures qui suivent, et que les souriceaux allaités développaient une sorte de tolérance vis-à-vis de cette substance. De telle façon qu’une fois les souris adultes, l’allergène ne déclenche plus de réaction allergique comme l’asthme. L’asthme est une affection respiratoire qui touche plus de 3 millions de personnes en France, particulièrement les enfants : près de 1 enfant sur 10 en est atteint ! Souvent d’origine allergique, l’asthme est en augmentation constante dans les pays industrialisés. Sont en cause : la pollution, la modification de notre alimentation… Ces résultats représentent donc un nouveau type de prévention intéressant pour faire reculer cette affection.