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Identification des anomalies génétiques à l’origine d’une maladie rare

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    Identification des anomalies génétiques à l’origine d’une maladie rare


    Soutenue par la Fondation pour la Recherche Médicale, Sabina Benko a identifié les anomalies génétiques à l’origine d’une maladie rare, le syndrome de Pierre Robin. Les résultats de son travail peuvent avoir des répercussions sur l’étude de nombreuses maladies génétiques dont on ignore encore les causes.




    L’équipe dans laquelle travaille ce jeune chercheur à l’hôpital Necker-Enfants Malades à Paris s’est intéressée au syndrome de Pierre Robin, caractérisé par des malformations au niveau de la mâchoire et du palais ainsi que de troubles de la respiration et de la succion-déglutition. La maladie se présente avec une grande hétérogénéité et la majorité des cas reste inexpliquée.

    En étudiant l’ADN des familles de patients, un locus (région d’un chromosome) contenant très probablement l’anomalie génétique à l’origine de la maladie a été identifié. Les chercheurs ont observé que ce locus abrite un gène majeur impliqué dans le développement de la mâchoire et de nombreux organes, appelé SOX9. Une maladie génétique résulte d’une modification pathologique d’un ou plusieurs gènes. SOX9 représentait donc un bon candidat responsable des malformations du syndrome de Pierre Robin. Pourtant, les chercheurs n’ont pas retrouvé d’anomalies sur ce gène chez les patients. Ils ont alors analysé les séquences d’ADN autour du gène. De façon très surprenante, ce sont dans des régions ne contenant pas de gène et éloignées de SOX9 que des anomalies ont été observées. De plus, l’étude chez la souris a permis de comprendre pourquoi cette anomalie génétique entraine uniquement des malformations crânio-faciales et n’affecte pas le développement de nombreux tissus dépendant de SOX9.

    Petit rappel de génétique. L’écrasante majorité de notre ADN (environ 90%) est appelée « non codant », c'est-à-dire qu’elle ne correspond pas à des gènes. On ne connait pas sa fonction, si bien que cet ADN a été baptisé « Junk DNA », ce qui signifie ADN poubelle ! Même si on pense que ces régions pourraient avoir un rôle dans la régulation des gènes, les preuves sont encore balbutiantes et ne concernent que des régions dans l’environnement immédiat des gènes.
    Ce travail apporte les preuves que ces séquences d’ADN non codantes jouent un rôle plus important que ce qu’on pensait traditionnellement. Pour la première fois il est montré qu’une région d’ADN non codant, éloignée d’un gène (ici SOX9), joue un rôle majeur dans sa régulation et est directement liée à une pathologie. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour la compréhension de nombreuses maladies génétiques.
    Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.
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