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D. Ottaway: < le personnage confus de boumediene m'a poussé à voir son père>

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  • D. Ottaway: < le personnage confus de boumediene m'a poussé à voir son père>

    « Le personnage confus de Boumediene m’a poussé à voir son père »


    L’écrivain américain s’est rappelé, lors de sa visite qu’il a rendue, au siège d’El Khabar, des souvenirs de son passage, en Algérie, quand il était correspondant du New York Times, en 1964. Il se souvient de ses rapports avec un pays fraîchement indépendant. Il avait couvert l’exercice politique du défunt président Houari Boumediene et de l’enthousiasme des intellectuels, en ces temps là. Il avait présenté, à cette occasion, son livre intitulé « le messager du Roi, Bendar Ben Soltan et les relations convulsives, américano-séoudienes.
    Ottaway est revenu, en Algérie, après l’avoir quitté en 1966, laissant dit-il, un pays qui cherchait sa voie « l’Algérie était un pays ancrée à Gauche, avec ses intellectuels, ses politiques et ses journalistes ». Les relations avec les Etats-Unis n’étaient pas bonnes, ajoute-t-il. Il se rappelle aussi de la visite qu’avait faite, le président Ahmed Benbella, à Cuba, pour assister à une parade militaire, organisée par Fidel Castro et ajoute qu’il avait du apprendre la langue arabe, à l’université de Harvard, pour faciliter son travail, une fois à Alger, en qualité de correspondant du New York Times. Il reconnaît n’avoir pas pu l’utiliser parce que les algériens parlaient le français couramment et, mieux, il en a profité pour l’apprendre avec eux. Ottaway continue de puiser dans ses souvenirs et raconte que son « bureau de la rue Pasteur n’était pas loin du palais du gouvernement » et qu’il était, en plein, dans le coup d’Etat du 19 juin 1965. Il précise que « je n’ai pas oublié les visages des algériens, à ce moment là ». Imaginez, poursuit-il, que certains d’entre eux, pensaient, que c’était un tournage d’une scène du film « la bataille d’Alger ». De toutes les images, ancrées dans sa mémoire, il se rappelle d’une célèbre phrase du défunt président, Houari Boumediene, quand il annoncé que l’Algérie sera ressourcer dans la civilisation arabo-musulmane ; c’était le début de la généralisation de la langue arabe, affirme-t-il. Cet état de fait, ajoute-t-il, « m’a poussé à rendre visite à sa ville natal où j’ai pu rencontrer son père qui m’a reçu, chez lui, avec d’autres parents, avec lesquels j’ai eu des discussions ». J’ai écrit, confesse-t-il, un long papier, paru sur les colonnes du New York Times, dans lequel j’ai longuement parlé du personnage et de sa personnalité qui avait, longtemps, été méconnue chez nous.

    -elkhabar-
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