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Des kamikazes en Belgique.

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  • Des kamikazes en Belgique.

    La Belgique est la cible actuelle pour preparer des Kamikazes. Des belges Kamikazes et prés a faire des attentats
    Vague de perquisitions (Bruxelles, Charleroi,
    Anvers, Tongres) après l'attentat-suicide d'une Belge convertie à l'islam. Une filière projetait
    d'autres attentats. Quatorze interpellations
    et plusieurs mandats d'arrêt.


    Ils étaient près de 130 enquêteurs à cerner leurs cibles, mercredi à la pointe de l'aube à Bruxelles, Charleroi, Anvers et Tongres. Dans le collimateur: 14 personnes supposées appartenir, de près ou de loin, à une filière d'exfiltration de terroristes islamistes. Soit onze dans la capitale, plus particulièrement à St-Josse, et une dans chaque autre ville. Soit aussi sept Belges, deux Belges d'origine tunisienne, trois Marocains et deux Tunisiens.

    Il s'agit, en clair, d'un groupe fournissant des kamikazes extrémistes prêts à commettre des attentats à l'étranger. Le directeur judiciaire du SJA, Glenn Audenaert, a ainsi expliqué qu'il «avait pour objectif d'envoyer des volontaires pour le jihad sur le champ de bataille».

    Pourquoi cette vaste opération, coordonnée par l'équipe spécialisée du SJA de Bruxelles, s'est-elle déroulée mercredi? Il faut remonter au 9 novembre dernier pour le savoir. Ce jour-là à Bagdad, une Belge convertie à l'islam par son mari, un musulman radical d'origine marocaine, s'est fait sauter en Irak. Lieve Pellens, porte-parole du parquet fédéral, l'a d'ailleurs confirmé: «Cette femme, née en Belgique, a perpétré un attentat» contre une patrouille américaine. Avec quel résultat? Les sources divergent. Aucune autre victime qu'elle-même, selon les uns. Une demi-douzaine de tués, selon d'autres. Son mari a été «tué par des soldats américains», en Irak aussi, a expliqué M.Audenaert, mercredi à la presse. Le couple s'était rendu en Irak via la Turquie, en voiture.

    Mais il avait fallu aux autorités américaines un certain temps pour identifier la femme -même si son identité n'a pas été dévoilée à ce stade-, ce qui est compréhensible. Et c'est ce qu'on venait d'apprendre après que RTL France eut commencé à divulguer l'histoire, ce qui a poussé les policiers belges à agir plus vite que prévu, dans une enquête pourtant entreprise à propos de ce réseau quelques semaines auparavant, afin d'éviter toute fuite des intéressés.

    D'autres étaient prêts

    De façon concomitante, les enquêteurs français ont d'ailleurs, pour leur part, capturé un Tunisien de 27 ans en région parisienne. Il était, selon les débuts de l'enquête, en contact avec la cellule belge, voire directement avec l'époux de la kamikaze.

    En soi, l'affaire n'est déjà pas banale mais elle devient plus spectaculaire encore quand on mesure qu'il s'agit de la première Européenne à s'associer aussi directement et aussi concrètement à un attentat.

    Quant au procureur du parquet fédéral, Daniel Bernard, il a indiqué que tout cela «démontre la présence en Belgique de structures d'acheminement, de soutien et d'exfiltration» pour ceux qui voudraient combattre volontairement en Irak. D'autant plus inquiétant que «d'autres s'apprêtaient à y aller», a-t-il ajouté.

    Mais que donnait l'enquête, en ce premier jour de perquisitions? Du matériel divers, dont des objets d'abord présentés comme explosifs mais ensuite comme ne l'étant pas, a été saisi. Ainsi que de la documentation, qui reste à examiner plus avant. Sur les interpellés, neuf devaient être présentées mercredi après-midi, après de premiers interrogatoires, au juge d'instruction bruxellois spécialisé dans la lutte antiterroriste, Daniel Fransen (lire ci-contre). Il avait jusqu'à ce matin à l'aube, soit 24 heures, pour décider de les placer ou non sous mandat d'arrêt (sous inculpation d'appartenance à une organisation terroriste). Dans le milieu de l'enquête, on tenait la chose pour fort probable pour plusieurs d'entre eux.

    La ministre de la Justice, Laurette Onkelinx (PS), a participé à la conférence de presse judiciaire, montrant par sa présence l'importance de l'opération de mercredi. Tout cela «confirme que la Belgique est directement concernée par la menace terroriste», a-t-elle souligné. M.Audenaert, qui l'avait déjà dit voici deux ans, a ajouté un inquiétant: «Ils sont parmi nous, c'est confirmé maintenant.»
    http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=254162
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 01 décembre 2005, 14h13.
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