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L’Algérie perd 10 milliards de dollars chaque année

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  • L’Algérie perd 10 milliards de dollars chaque année

    Dix milliards de dollars générés qui échappent annuellement au contrôle du fisc à cause de l’activité informelle en Algérie, a indiqué hier à Alger le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber.

    C’est en marge des journées parlementaires sur la fiscalité organisées par l’Assemblée populaire nationale (APN), que le président de la CACI a expliqué le calcul qui a été fait pour arriver à ce montant. Il dira qu’«en ce qui concerne le travail au noir, si on prend les chiffres du marché, selon les déclarations d’un ministre, le nombre de travailleurs au noir est situé entre 1 et 1,5 million. L’étude réalisée par le Forum des chefs d’entreprise, (FCE) avance «le chiffre de 1,7 million de travailleurs au noir. On fait un calcul sur la base d’un million d’emplois au noir et chacun ne touche que 10 000 DA par mois, soit le minimum. Si l’on multiplie le million par 10 000 on aura 10 puissance 10 donc 10 milliards de DA de masse salariale mensuelle multipliés par 12 mois de l’année, cela fera 120 milliards de DA de masse salariale qui échappe au contrôle». Il supposera : «Si en moyenne, un salaire génère à peu près 10% de chiffre d’affaires, on tombe sur 1 200 milliards de DA avec une marge d’erreur de 20% à peu près, donc on aura 1 000 milliards de DA (10 milliards de dollars) de chiffre d’affaires généré qui échappe au contrôle. En termes de masse salariale, «on a 35% qui échappent aux cotisations sociales», a-t-il souligné. «En plus des impôts et taxes qui ne seraient pas récupérés par le fisc, comme l’impôt sur le revenu global (IRG), la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le bénéfice de société (IBS) qui ne sont pas captés par l’administration fiscale, on arriverait à 3, voire 6 milliards de DA mais tout dépendra des marges», a-t-il calculé pour arriver à ce chiffre de 10 milliards de dollars de pertes sèches pour l’Algérie.

    Par ailleurs, M. Bendjaber a proposé de renforcer les taxes sur le commerce du tabac d’une part, pour récupérer le manque à gagner sur le plan fiscal et d’autre part, pour lutter contre la consommation du tabac. A ce sujet, le président de la CACI dira : «Le gisement du tabac n’est pas suffisamment exploité car le coût du tabac n’est pas suffisamment cher. Ce gisement pourra constituer une alternative pour le financement des communes et supprimer ainsi la TAP ainsi que de renflouer le fisc à travers les taxes appliquées au tabac». Il a proposé, dans ce sens, «une augmentation de 50% du prix du tabac qui ne serait pas un problème et surtout si cet argent doit servir à financer les communes et combattre le tabagisme», même s’il est lui-même un fumeur. «La TAP, représentant 2%, est une très lourde charge que parfois l’entreprise n’arrive pas à atteindre comme bénéfice», a-t-il noté.

    S’agissant de la vignette automobile, M. Bendjaber a proposé que «les recettes générées sur la vignette soient répercutées sur les recettes générées par les prix du carburant puisque le carburant fait l’objet de contrebande, ce qui n’est pas le cas pour la vignette».

    Pour sa part, Réda Hamiani, président du FCE, a encore relancé sa proposition de la veille pour demander l’annulation de la TAP. A ce propos, Abderrahmane Raouia, le DG des Impôts, a répondu, en marge des interventions, qu’il ne serait pas possible d’annuler cette taxe sans études sérieuses pour trouver une alternative car la TAP finance les collectivités locales et cela concerne tous les Algériens.

    Enfin, de son côté, le P-DG du groupe Cevital, Issad Rabrab, a reproposé la réduction de la TVA, notamment sur le sucre et l’huile qui constituent des produits de première nécessité, selon lui, et de soulager les entreprises du poids fiscal qui atteint actuellement 59% du chiffre d’affaires pour freiner l’évasion fiscale.

    Le Jour d'Algérie

  • #2
    relativité..

    L'Algerie ..ne gagne pas..c'est différent..

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    • #3
      Il fut un temps où le gouvernement décida d'interdire le payement en espèces de toute transaction au delà de cinquante mille dinars... Enfin, la suite vous la connaissez!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Alors il veut taxer les gens qui ne font qu'a peine 10 000 DA, franchement c'est génial. On devrait verser une prime pour ceux-là, surtout s'il ont une famille à nourrir, en plus ils n'ont pas de d'avantages sociaux; veuillez chercher l'erreur ailleurs!
        Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

        J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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        • #5
          Dix milliards de dollars générés qui échappent annuellement au contrôle du fisc à cause de l’activité informelle en Algérie, a indiqué hier à Alger le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber.
          Ah bon. Bien, plus que le marché informel, c'est l'ouverture des marchés des services stratégiques (eau, éléctricité, banques...) à la concurrence internationale qui fait perdre de l'argent à l'Algérie. Et il y aussi, la loi qui a fait baissé la participation de SONATRACH à moins de 51% qd elle s'associe à une compagnie étrangère. C'est beaucoup plus que 10 milliards et ça a été voulu par le président.

          C'est surtout l'Etat algérien, avec son Président larbin de l'Occident, qui fait perdre de l'argent à l'Algérie. Qu'on ne se trompe pas. Le véritable ennemi du peuple, ce n'est pas le marché noir, mais toutes ces lois qu'ont fait voter officiellement et qui permettent aux sociétés étrangères de s'emparer progressivement de notre économie.

          C'est bien de lutter contre l'évasion fiscale mais garder la propriété des ressources, ça passe avant.


          (*) L'eau et l'électricié sont des secteurs stratégiques car elles sont une source garantie de profits. d'où l'attrait des muiltinationales pour ce genre d'activités.
          Dernière modification par Blitz, 11 juin 2009, 21h29.

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          • #6
            Il ne savent que s'en prendre aux gens qui touchent 10 000 DA le mois sans bénéfices ni retraite ni congés de maladie.
            Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

            J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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            • #7
              @Blitz

              L'Economie Algerienne..est un bazar géant sans strategie et sans anticipation..et ça depuis des dizaine d'années..
              alors l'ouvrir aux étranger ce n'est peut pas plus mal..
              a défaut de rien peut être faut il essayé autre chose..
              Les société nationales sont incompétentes alors essayon de faire totalement autre chose..on sait jamais peut être que ça sera moins pire..

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              • #8
                Les société nationales sont incompétentes...

                Les banques algériennes ne sauraient donc pas prêter de l'argent? C'est pour ça qu'on a besoin de la Société Générale, de BNP Parisbas etc... et pour l'eau, on a besoin de Suez pour la distribuer aux citoyens? Tu as noté un changement notable depuis que Suez s'est emparé de la distribution de l'eau?

                Les entreprises algériennes peuvent devenir compétentes. Le gouvernement les laisse exprès dans cet état de mauvaise gestion pour justifier l'ouverture du marché algérien aux entreprises étrangères.

                A ce propos, tout gouvernement du tiers monde est au service des mutinationales. C'est sa vocation première. C'est la raison pour laquelle ce genre de pouvoir est très peu démocratique. Ils travaillent contre les intérêts des peuples.
                Dernière modification par Blitz, 14 juin 2009, 14h50.

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                • #9
                  Incompétence..

                  Dans la mesure ou les entreprises Algeriennes ( donc nationales..) ne sont pas satisfaisante dans leur domaine et a leur niveau, elle sont donc incompétentes..
                  les banques Algeriennes ne font pas du bon travail sinon les entreprise natinoles leur demanderais des pret..
                  les societés de gestions d'eau ne savent pas faire ce qui est demandé dans les grandes villes par manque d'argent certe mais aussi par manque de compétence humaines...et c'est ainsi pour bien d'autres domaines.

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                  • #10
                    Il ne savent que s'en prendre aux gens qui touchent 10 000 DA le mois sans bénéfices ni retraite ni congés de maladie.
                    mettre de l'ordre dans le service des impôts et aux douanes (les deux administrations les plus pourries de l'Algérie) rapporterait à l'Etat beaucoup plus que de raketter un pauvre malheureux qui gagne 10 000 DA par mois.
                    Dernière modification par Blitz, 14 juin 2009, 18h33.

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                    • #11
                      Merci quand même à DZone pour l'article. les attaques ne sont pas dirigées contre DZone mais contre le contenu de l'article. Thanks man.

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                      • #12
                        Je t'en prie Blitz , je n'ai pas pris ces critiques pour une attaque personnelle , ce n'est pas moi qui fait la politique économique du pays pour me sentir visé. Je poste les articles de presse qui me paraissent pertinents sans pour autant y adhérer tout le temps !
                        Dernière modification par DZone, 17 juin 2009, 15h11.

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                        • #13
                          L’informel et l’exportation indexés : PME, pourquoi ça ne bouge pas ?

                          90% des PME sont familiales

                          Des experts se sont penchés sur le développement de la PME algérienne et appelé à la création de nouveaux outils pour le contrôle et la mise à niveau, en maintenant que les dispositifs de financement existant sont suffisant et qu’il faut les rendre plus efficace.

                          Les économistes ont également déploré la contribution des entreprises dans la création de richesses et d’emplois en se basant sur des chiffres de l’exportation et de l’économie informelle. En effet, le développement des PME nécessite notamment une lutte efficace contre le marché informel et un soutien accru pour exporter leurs produits, ont estimé hier à Alger les intervenants lors d’une rencontre organisée au centre de presse du quotidien El-Moudjahid sur «les PME en Algérie».

                          La création de nouvelles PME et le développement de celles qui existent déjà exige également une facilitation de l'accès au financement ainsi qu'un accompagnement notamment au cours des premières années de leur création, ont-ils affirmé. Dans se contexte, Nacera Haddad, chef d'entreprise et experte en management, a préconisé l'élaboration d'études afin d'expliquer pourquoi certaines régions de l'Est du pays connaissent plus de création de PME que celles de l'Ouest. Ces études permettront également d'identifier les catégories et les franges de la société (femmes, jeunes...) qui créent le plus de PME en Algérie afin de les encourager et les soutenir.

                          Mme Haddad a également jugé nécessaire d'intégrer la création et le développement des PME dans les programmes de développement des collectivités locales qui doivent, selon elle, contribuer à leur financement et à rendre leur longévité de plus en plus importante.
                          «L'administration doit jouer à la fois le rôle de facilitateur et de contrôleur en faveur des PME», a-t-elle soutenu.

                          Par ailleurs, cette responsable d'entreprise a estimé qu'«il n'est pas utile de créer de nouveaux dispositifs de financement des PME et que ceux qui existent déjà suffisent à condition de les rendre plus efficaces». Pour sa part, Mohamed Khodja, membre du Conseil de la nation et économiste, a souligné la volonté de l'Etat à développer le secteur de la PME pour bâtir une économie durable hors hydrocarbures, estimant impératif d'orienter les investissements consentis par les entreprises vers des créneaux à même de créer de l'emploi, de la croissance et de la valeur ajoutée.

                          Peu d’investissements

                          Il a, toutefois, insisté sur la lutte contre le commerce informel qui, a-t-il dit, «est à l'origine d'une évasion fiscale estimée à environ 170 milliards de dinars par an», et l'accélération de l'application des programmes de mise à niveau de ses entreprises. M. Khodja a également préconisé la création de dispositifs chargés de contrôler l'évolution des PME sur le terrain et garantir une traçabilité des fonds qui leurs sont accordés pour réaliser leurs projets et investissements.

                          De son côté, un commissaire au compte, Djerad Djamel, a dressé un état des lieux de la situation des PME en Algérie qui, a-t-il dit, sont à 90% familiale et ne contribuent qu'un taux insignifiant dans la création de nouveaux emplois et de richesses.

                          Il a également fait savoir que peu de PME algériennes sont spécialisées dans une activité économique ou commerciale précise et que la majorité d'entre elles n'engagent que le minimum de capital exigé par la réglementation en vigueur et n'investissent pas de fonds importants. «Les PME revendiquent davantage de réduction de la fiscalité et des taxes mais ne créent pas en contrepartie de l'emploi et de la richesse et ne s'intéressent qu'aux dividendes», a-t-il déploré.

                          Le programme du gouvernement prévoit la création de 200.000 PME durant la période 2010-2014 devant permettre la création d'un million d'emplois. Ces entreprises vont s'ajouter aux 392.000 PME qui existent actuellement au niveau national et qui emploient près de deux millions de travailleurs, selon des statistiques du ministère de la PME.

                          Le Financier

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                          • #14
                            L’Algérie perd 10 milliards de dollars chaque année

                            Bonjour tout le monde!

                            Tous les pays perdent des milliards!
                            En Grèce cela représente 20% du pib, en Italie 17% du pib ,en France 7%, etc etc..

                            Trop d'impots tuent l'impot!
                            Notre fisc n'a qu'à se contenter des hydrocarbure en atendant qu'on ait une réèlle économie de marché de biens et de services, créatrice de richesses génératrices d'emplois!!
                            D'ailleurs disons que ces "10 milliards" de de $ soient bel et bien dans les caisses à quoi bon serviront-ils le peuple puisque c'est de cela qu'il s'agit du Peuple de son bien etre .
                            Telle est la question!!


                            A+.
                            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                            .
                            Merci.
                            " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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                            • #15
                              Trop d'impots tuent l'impot!
                              Saha arayzon. Mais il en faut des impôts pour ceux qui bénéficie de facilités de l'Etat, des banques, etc...

                              Le secteur informel en Algérie nuit à de très nombreuses entreprise et surtout de nombreux projets qui ne voient pas le jour. Regarde tous ces importateurs qui amènent de la camelote (souvent dangereuse) alors que ça pourrait être produit sur place !
                              L'Etat se doit d'agir !
                              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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