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ESSAIS NUCLÉAIRES: des experts à Reggane pour évaluer les dégâts

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  • ESSAIS NUCLÉAIRES: des experts à Reggane pour évaluer les dégâts

    Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a été, hier, l’invité du dernier numéro de la saison de l’émission «Tahaoulette» de la chaîne I.

    Le ministre a évoqué un bon nombre de points liés à l’actualité internationale et du rôle de l’Algérie dans le règlement d’un certain nombre de questions qui posent toujours problématique, le nucléaire notamment. «Il est impossible d’arriver au développement économique et social dans un environnement pollué par les guerres et les conflits», affirme le ministre en évoquant les plus importants rendez-vous internationaux qui vont se tenir dans les prochains mois et auxquels l’Algérie prendra part.

    Le ministre a cité tout d’abord la rencontre, annuelle, avec l’Union européenne le 16 de ce mois à Luxemburg. «L’UE est notre premier partenaire économique avec plus de 50% d’échanges. Lors de cette rencontre, nous avons l’intention de débattre de l’investissement en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures d’une façon particulière. Il est également question de trouver d’autres formules concernant les contributions financières dont l’exploitation ne nous arrange pas», explique-t-il. «La France est notre premier partenaire en Europe. Nos relations sont bonnes et nous envisageons de les améliorer. Il y a un groupe d’experts qui va se déplacer à Reggane pour évaluer la situation après les essais nucléaires effectués par le colonialisme français et prendre par la suite les mesures nécessaires pour purifier la faune, la flore des effets nucléaires».

    Le sommet de l’Union africaine prévu pour le premier juillet en Libye est l’autre rendez-vous important évoqué par le ministre des Affaires étrangères. «Lors de ce sommet, on procédera à la mise en œuvre des réformes intérieures de l’Union africaine et l’application de son programme», dit-il. «Il ne s’agit pas seulement d’unifier le continent africain mais aussi de l’encourager à s’ouvrir aux autres continents. C’est dans ce sens que le Nepad a établi des ponts avec le G8 en vue d’aboutir à un plan de développement économique», estime-t-il avant d’aborder dans la foulée la divergence d’opinions que connaît en ce moment l’Union magrébine. «Le Maroc pense que l’ouverture des frontières permettra le développement de l’économie magrébine. De notre côté, nous pensons que le développement de l’économie maghrébine ne passe pas nécessairement par l’ouverture des frontières mais par un plan d’action commun, concret et bien défini», soutient-il.
    Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères assure que les relations entre l’Algérie et le Maroc sont bonnes, la question sahraouie mise à part.

    «Nous avons de bons rapports commerciaux avec ce pays et je pense que le règlement de la question sahraouie repose sur les rapports de fraternité entre les pays magrébins et sur le souci de la justice», souligne-t-il. Le ministre est revenu également sur la question nucléaire ainsi que le sommet du Mouvement des non-alignés. «Lors de ce sommet auquel assistera probablement le président de la République, les membres vont procéder à des reformes intérieures afin de consilider le mouvement», confie-t-il. Concernant la question du nucléaire, le ministre rappelle la rencontre de Genève qui a eu lieu le 25 mai dernier. «Lors de cette rencontre, des dispositions ont été approuvées par l’ensemble des membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique sous la présidence de l’Algérie.

    Nous continuons à œuvrer pour stopper l’utilisation négative du nucléaire et développer l’exploitation pacifique du nucléaire. Dans ce sens, l’Algérie a l’intention de présenter des projets de lois. Nous avons contacté récemment les membres de l’AIEA pour élaborer un nouveau programme pour atteindre nos objectifs. Les membres l’ont approuvé», assure-t-il.
    A propos de la suggestion de l’Algérie relative à l’installation d’un système de censure dans l’industrie nucléaire, le ministre explique qu’il est essentiel de limiter l’enrichissement de l’uranium et de mettre en place un processus qui nous permettra de faire la différence entre le nucléaire pacifique et le nucléaire néfaste», explique-t-il.
    Dans un autre contexte, le ministre a évoqué les réserves exprimées par l’Algérie concernant le projet de l’Union pour la Méditerranée.

    «L’Algérie n’exprime pas des réserves sur son adhésion dans cette union mais sur le mouvement politique développée après l’agression dont Ghaza a fait l’objet. Un membre de l’Union a été agressé par un autre membre ! Il faudrait que l’Etat agresseur change de position pour que l’Union redémarre sur de bonnes bases», conclut-il.

    Farida Belkhiri.


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