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UN PLAN QUINQUENNAL LUI EST CONSACRÉ: la femme, au cœur du développement
Conformément aux orientations du président de la République, concernant la promotion de la femme et son intégration dans la vie économique, le conseil national de la famille et de la femme consacre depuis hier les travaux de sa session ordinaire à l’élaboration d’une stratégie nationale pour la famille et les plans sectoriels pour la mise en application du programme national de la promotion et l’intégration de la femme et ce, pour la période 2009 -2015.
Associant à cette rencontre des consultants et des experts de la question de la famille et la femme, le ministère délégué chargé de la famille et de la condition féminine se penche sur neuf priorités dont l’implication de la femme dans la vie économique et politique. Il s’agit également d’entamer une réflexion pour dégager un plan d’action pour lutter contre la violence à l’égard des femmes.
Selon Mme Nouara Saadia Djaâfer, il est temps de garantir à la femme toutes les conditions lui permettant de s’affirmer et de s’imposer. « Une avancée appréciable a été franchie, mais la femme a davantage d’efforts, à mener », a relevé la ministre estimant que les femmes actives ne représentent que 16,9 % de la population féminine.
Un taux qui s’avère dérisoire, par rapport au nombre de femmes diplômées des universités algériennes. Un déséquilibre qui donne vraiment à réfléchir. Les débats portent également sur les mécanismes et moyens à mettre en œuvre pour faciliter la tâche à la femme et lui permettre de concilier vie familiale et professionnelle. Au sujet de la participation de la femme dans la vie politique, la ministre évoque l’article 31 bis de la constitution. Ce texte stipule une loi organique pour l’élargissement de la participation de la femme dans la vie politique, dans les assemblées locales et wilayales et au niveau des deux chambres parlementaires. Selon Mme Djaâfer, l’application de cet article devient une obligation. Une commission a d’ailleurs été installée au niveau du ministère de la Justice. Elle est en phase de finaliser cette loi pour faire de la femme une véritable partie prenante dans les diverses activités du pays. Pour ce qui est de la violence à l’égard des femmes, le ministre a relevé l’urgence de mettre en place un système d’information, pour mieux traiter le problème. Il n’y a pas de statistiques fiables, mais les experts reconnaissent que le phénomène de la violence prend de l’ampleur. L’Algérie a d’ailleurs sollicité l’assistance technique du FNUAP, pour mieux comprendre ce phénomène. Un sondage a été effectué auprès de 2000 familles. Ce qui a permis aux départements concernés de collecter les premières données sur ce sujet.
Constitués hier, les ateliers poursuivront aujourd’hui leurs travaux. Lesquels seront sanctionnés par des recommandations et un rapport final.
© Copyright Horizons
Associant à cette rencontre des consultants et des experts de la question de la famille et la femme, le ministère délégué chargé de la famille et de la condition féminine se penche sur neuf priorités dont l’implication de la femme dans la vie économique et politique. Il s’agit également d’entamer une réflexion pour dégager un plan d’action pour lutter contre la violence à l’égard des femmes.
Selon Mme Nouara Saadia Djaâfer, il est temps de garantir à la femme toutes les conditions lui permettant de s’affirmer et de s’imposer. « Une avancée appréciable a été franchie, mais la femme a davantage d’efforts, à mener », a relevé la ministre estimant que les femmes actives ne représentent que 16,9 % de la population féminine.
Un taux qui s’avère dérisoire, par rapport au nombre de femmes diplômées des universités algériennes. Un déséquilibre qui donne vraiment à réfléchir. Les débats portent également sur les mécanismes et moyens à mettre en œuvre pour faciliter la tâche à la femme et lui permettre de concilier vie familiale et professionnelle. Au sujet de la participation de la femme dans la vie politique, la ministre évoque l’article 31 bis de la constitution. Ce texte stipule une loi organique pour l’élargissement de la participation de la femme dans la vie politique, dans les assemblées locales et wilayales et au niveau des deux chambres parlementaires. Selon Mme Djaâfer, l’application de cet article devient une obligation. Une commission a d’ailleurs été installée au niveau du ministère de la Justice. Elle est en phase de finaliser cette loi pour faire de la femme une véritable partie prenante dans les diverses activités du pays. Pour ce qui est de la violence à l’égard des femmes, le ministre a relevé l’urgence de mettre en place un système d’information, pour mieux traiter le problème. Il n’y a pas de statistiques fiables, mais les experts reconnaissent que le phénomène de la violence prend de l’ampleur. L’Algérie a d’ailleurs sollicité l’assistance technique du FNUAP, pour mieux comprendre ce phénomène. Un sondage a été effectué auprès de 2000 familles. Ce qui a permis aux départements concernés de collecter les premières données sur ce sujet.
Constitués hier, les ateliers poursuivront aujourd’hui leurs travaux. Lesquels seront sanctionnés par des recommandations et un rapport final.
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