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Les cours du brut ont à nouveau fini en hausse jeudi sur des anticipations de reprise économique et après le relèvement à la hausse, par l'Agence internationale l'énergie, de ses estimations de la demande pétrolière.
Le brut léger US a gagné 1,35 dollar ou 1,89% à 72,68 dollars le baril, son niveau de clôture le plus élevé depuis la fin octobre, après avoir atteint un pic de 73,23 dollars en séance.
A Londres, le Brent a gagné 99 cents à 71,79 dollars le baril.
Les gains de jeudi portent à quelque 7% la hausse atteinte par le baril d'or noir en trois jours. Les cours ont plus que doublé depuis les niveaux autour de 30 dollars touchés cet hiver.
La demande mondiale de pétrole devrait se contracter moins fortement que prévu cette année, a annoncé jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en révisant à la hausse ses estimations pour la première fois depuis près d'un an.
Ce relèvement est la conséquence de la demande supérieure aux attentes enregistrée en début d'année dans les pays développés, a expliqué l'AIE qui n'avait pas relevé ses prévisions depuis août 2008, les abaissant au contraire à plusieurs reprises.
Selon Olivier Jakob, analyste pétrolier chez Petromatrix, les marchés étant dans une phase d'identification des signes de reprise économique, le rapport de l'AIE "va sans doute être pris comme un signe positif de plus".
Des données publiées dans la journée ont montré que les importations pétrolières de la Chine avaient augmenté de 5,5% en mai sur un an, touchant leur deuxième volume le plus élevé jamais enregistré.
Version française Danielle Rouquié
Lepoint.fr
Le brut léger US a gagné 1,35 dollar ou 1,89% à 72,68 dollars le baril, son niveau de clôture le plus élevé depuis la fin octobre, après avoir atteint un pic de 73,23 dollars en séance.
A Londres, le Brent a gagné 99 cents à 71,79 dollars le baril.
Les gains de jeudi portent à quelque 7% la hausse atteinte par le baril d'or noir en trois jours. Les cours ont plus que doublé depuis les niveaux autour de 30 dollars touchés cet hiver.
La demande mondiale de pétrole devrait se contracter moins fortement que prévu cette année, a annoncé jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en révisant à la hausse ses estimations pour la première fois depuis près d'un an.
Ce relèvement est la conséquence de la demande supérieure aux attentes enregistrée en début d'année dans les pays développés, a expliqué l'AIE qui n'avait pas relevé ses prévisions depuis août 2008, les abaissant au contraire à plusieurs reprises.
Selon Olivier Jakob, analyste pétrolier chez Petromatrix, les marchés étant dans une phase d'identification des signes de reprise économique, le rapport de l'AIE "va sans doute être pris comme un signe positif de plus".
Des données publiées dans la journée ont montré que les importations pétrolières de la Chine avaient augmenté de 5,5% en mai sur un an, touchant leur deuxième volume le plus élevé jamais enregistré.
Version française Danielle Rouquié
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