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L'Algérie veut se développer dans la finance

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  • L'Algérie veut se développer dans la finance

    Le plan de développement du marché financier national a été débattu lors d'un atelier qui s'est tenu à Alger.Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a tenu à mettre en évidence les faiblesses et les défaillances du marché financier national, notamment le marché des actions, d'où la portée des réformes engagées en la matière. Une feuille de route a été définie et qui vise d'abord à donner une vision claire en vue de mettre en place un véritable marché financier en Algérie. Selon le ministre, cette feuille de route renforcera le processus des réformes financières entreprises comme elle saura apporter des réponses aux problèmes constatés. Aux dires du ministre, la feuille de route qui constitue une démarche claire et cohérente, permet aux différents intervenants du marché - émetteurs potentiels, investisseurs nationaux ou étrangers, régulateurs - d'avoir une meilleure visibilité et rétablir ainsi la confiance des émetteurs et des investisseurs, de professionnaliser et dynamiser l'activité d'intermédiaire en opérations de Bourse (IOB), assurer un flux constant d'émissions de titres, de consolider et moderniser la place par un développement des systèmes, des procédures et du cadre réglementaire et légal et de renforcer la position des entreprises du marché.

    Par ailleurs, M. Djoudi a mis en exergue le contexte national caractérisé par la mise en œuvre du programme du gouvernement de consolidation de la croissance pour la période 2010-2014 et qui sera axé sur la relance de l'outil de production national générant des revenus diversifiés. Pour ce qui est des travaux de cet atelier, les intervenants ont préconisé le recours à l'assistance d'une expertise internationale. Ce recours, selon eux, s'avère nécessaire, et ce en parallèle avec un développement des ressources humaines locales dans le domaine par des actions de recrutement et de formation spécialisée de jeunes universitaires. En outre, un consultant international dans le domaine boursier a présenté un document-projet conçu à partir du plan de développement du marché financier établi par la place et le ministère des Finances. Il comprenait également des éléments liés aux délais de mise en œuvre, la succession des phases de conception et mise en œuvre, les multiples tâches selon les différents intervenants, l'identification des jalons de la réalisation, les cahiers de charges relatifs à la sélection de cinq consultants internationaux devant accompagner les acteurs de la place dans la mise en œuvre du plan, ainsi que le budget global du plan et les solutions de financement projetées, a-t-on expliqué. "Un délai de deux ans est nécessaire pour la réalisation de ce plan réparti en une phase de conception de six mois et une phase de réalisation de 18 mois", souligne-t-on.

    Au cours des débats, les principales questions soulevées s'articulaient autour de l'apport du marché financier au financement de la PME, notament celle porteuse d'innovation technologique, la nécessité de consolider la dynamique positive sur le marché obligataire, notamment avec l'engouement enregistré de la part des émetteurs et investisseurs, ainsi que les systèmes d'informations comme levier de modernisation des infrastructures du marché, ont été aussi évoqués lors des débats, a-t-on noté. Il a été souligné que tous les chantiers proposés pour le plan de développement sont importants et interdépendants. Il y a lieu de les engager simultanément et d'une manière coordonnée. En outre, il a été signalé que les banques déjà agréées en tant qu'IOB ont déjà engrangé une expérience précieuse. Il reste à y développer les métiers titres et il a été recommandé d'engager une réflexion en vue de développer ces métiers à forte valeur ajoutée en bénéficiant de l'apport de professionnels internationaux reconnus. "Les conditions d'intervention et de participation des investisseurs étrangers font partie des axes de réflexion inscrits dans le plan de développement du marché". Il a été aussi mis en exergue le fait que "le développement du marché financier vise à répondre aux besoins et attentes des entreprises algériennes que se soit des groupes privés, PME-PMI ou entreprises publiques à privatiser". En outre, "le développement du marché obligataire sera consolidé autour des obligations d'entreprises et des obligations assimilables du Trésor". Enfin, "les systèmes d'information, sans être une fin en soi, constituent un prérequis pour la sécurité, l'efficacité et la transparence du marché", signale-t-on.

    source : Le Maghreb
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