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Le cortège des manifestants a quitté le rond-point vers midi quart pour rejoindre à pied le cabinet de la ministre Turtelboom
Les discussions reprendront prochainement
BRUXELLES Près de 900 manifestants, selon les chiffres de la police, un millier, selon les organisateurs, se sont rassemblés vendredi à partir de midi au rond-point Schuman à Bruxelles afin de réclamer une application immédiate de l'accord du gouvernement fédéral sur la régularisation des sans-papiers. Le cortège des manifestants a quitté le rond-point vers 12H15 pour rejoindre à pied le cabinet de la ministre de la politique d'Asile et de Migration, Annemie Turtelboom (Open Vld) où une délégation a été reçue.
La manifestation était organisée par le Forum Asile et Migrations, les syndicats de la FGTB et de la CSC et l'Union de défense des sans-papiers (UDEP). Celle-ci a organisé vendredi matin une nouvelle occupation par des sans-papiers d'un immeuble situé rue du Rempart des Moines à Bruxelles.
"Les élections régionales sont maintenant derrière nous et le principal alibi utilisé pour justifier l'inaction (dans ce dossier de régularisation) ne tient plus", considère le FAM. L'humoriste Zidani a s'est mise dans la peau de la ministre Turrtelboom, jouant sur un podium monté devant le cabinet de la ministre. Parmi les manifestants figurait une délégation de militants d'Ecolo.
"Les Ecolos ont toujours défendu la cause des sans-papiers. Maintenant qu'ils ont remporté les élections, ils doivent tenir leurs promesses et faire pression sur les autres partis pour obtenir une régularisation. Ecolo représente notre dernier espoir. En multipliant les lieux d'occupation, nous tirons nos dernières cartouches", a déclaré un porte-parole de l'UDEP.
Les élus Ecolo ont affiché leur soutien aux sans-papiers en réclamant à leur côté leur régularisation sur base de critères objectifs, mais ils se montrent prudents. "La victoire d'Ecolo et la sanction infligée par les électeurs au Vld est peut-être un signe de soutien de la population aux sans-papiers. Mais il ne faut pas tout mélanger. La régularisation est un dossier essentiellement fédéral, ce qui n'empêche pas Ecolo de sensibiliser les autres partis sur ce thème. Le rapport de force au parlement fédéral n'a toutefois pas changé", a réagi la députée fédérale Ecolo Zoé Genot.
Le Forum Asile et Migrations demande au gouvernement fédéral de débloquer le dossier et de publier la circulaire de régularisation avant l'été. "Soit les membres de l'Open Vld appliquent l'accord de gouvernement, soit ils restituent la compétence au premier ministre", insiste le FAM.
La manifestation était soutenue par les syndicats, des universités occupées par des sans-papiers, des avocats et des médecins. Divers intervenants ont pris la parole devant le cabinet de la ministre libérale.
"Les militants de la FGTB sont conscients que les sans-papiers sont encore plus fragilisés qu'eux durant cette crise mais il est difficile de mobiliser sur la durée. Les sans-papiers font tourner l'économie et certains paient même des impôts. Les créneaux qu'ils occupent ne sont pas frappés par la crise. Les travailleurs sans-papiers méritent d'être reconnus comme tout travailleur, et d'être régularisés", a dit Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB.
Les discussions reprendront prochainement
BRUXELLES Près de 900 manifestants, selon les chiffres de la police, un millier, selon les organisateurs, se sont rassemblés vendredi à partir de midi au rond-point Schuman à Bruxelles afin de réclamer une application immédiate de l'accord du gouvernement fédéral sur la régularisation des sans-papiers. Le cortège des manifestants a quitté le rond-point vers 12H15 pour rejoindre à pied le cabinet de la ministre de la politique d'Asile et de Migration, Annemie Turtelboom (Open Vld) où une délégation a été reçue.
La manifestation était organisée par le Forum Asile et Migrations, les syndicats de la FGTB et de la CSC et l'Union de défense des sans-papiers (UDEP). Celle-ci a organisé vendredi matin une nouvelle occupation par des sans-papiers d'un immeuble situé rue du Rempart des Moines à Bruxelles.
"Les élections régionales sont maintenant derrière nous et le principal alibi utilisé pour justifier l'inaction (dans ce dossier de régularisation) ne tient plus", considère le FAM. L'humoriste Zidani a s'est mise dans la peau de la ministre Turrtelboom, jouant sur un podium monté devant le cabinet de la ministre. Parmi les manifestants figurait une délégation de militants d'Ecolo.
"Les Ecolos ont toujours défendu la cause des sans-papiers. Maintenant qu'ils ont remporté les élections, ils doivent tenir leurs promesses et faire pression sur les autres partis pour obtenir une régularisation. Ecolo représente notre dernier espoir. En multipliant les lieux d'occupation, nous tirons nos dernières cartouches", a déclaré un porte-parole de l'UDEP.
Les élus Ecolo ont affiché leur soutien aux sans-papiers en réclamant à leur côté leur régularisation sur base de critères objectifs, mais ils se montrent prudents. "La victoire d'Ecolo et la sanction infligée par les électeurs au Vld est peut-être un signe de soutien de la population aux sans-papiers. Mais il ne faut pas tout mélanger. La régularisation est un dossier essentiellement fédéral, ce qui n'empêche pas Ecolo de sensibiliser les autres partis sur ce thème. Le rapport de force au parlement fédéral n'a toutefois pas changé", a réagi la députée fédérale Ecolo Zoé Genot.
Le Forum Asile et Migrations demande au gouvernement fédéral de débloquer le dossier et de publier la circulaire de régularisation avant l'été. "Soit les membres de l'Open Vld appliquent l'accord de gouvernement, soit ils restituent la compétence au premier ministre", insiste le FAM.
La manifestation était soutenue par les syndicats, des universités occupées par des sans-papiers, des avocats et des médecins. Divers intervenants ont pris la parole devant le cabinet de la ministre libérale.
"Les militants de la FGTB sont conscients que les sans-papiers sont encore plus fragilisés qu'eux durant cette crise mais il est difficile de mobiliser sur la durée. Les sans-papiers font tourner l'économie et certains paient même des impôts. Les créneaux qu'ils occupent ne sont pas frappés par la crise. Les travailleurs sans-papiers méritent d'être reconnus comme tout travailleur, et d'être régularisés", a dit Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB.