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Hommage a M’hamed Issiakhem.

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  • Hommage a M’hamed Issiakhem.

    C’est lui qui disait :"Un pays sans peintres, sans poètes et sans culture est un pays mort". Effectivement. Parce que les artistes empêchent un pays de mourir.

    Il y a exactement 20 ans, Vingt ans nous séparent de la disparition de l’artiste peintre M’hamed Issiakhem. . A l'âge de 57 ans, le 1er décembre 1985, à la suite d'une douloureuse maladie qu'il a combattu pendant plus d'une année. Il quitta la vie.


    Un petit appercu sur sa vie :
    gures de la peinture algérienne. Il est né le 17 juin 1928 à Ath Djennad, prés d’Azeffoun, en Kabylie.
    Dès l’age de trois ans, il vit à Relizane ou son père possédait un bain maure. Il est scolarisé à l’école indigène en 1934 jusqu’à 1945 avec interruption de deux ans car les troupes anglo-américaines occupèrent l’école pour une certaine période.

    Le 27 juillet 1943, Issiakhem ramassait dans un camp américain une grenade et, en la manipulant elle explose provoquant la mort de ses deux sœurs, son neveu et la blessure de trois autres membres de sa famille. Quand à lui, après le coma, trois interventions chirurgicales et deux ans d’hospitalisation, il se retrouve amputé de l’avant-bras gauche.

    En rentrant à la maison, sa mère ne pu lui pardonner ce qu’il a fait. En 1957, il quitte Relizane pour Alger ou il s’inscrit à la société des beaux-arts, puis poursuit des cours à l’école nationale des beaux-arts d’ Alger jusqu’en 1951, ou il était l’élève du célèbre miniaturiste Mohamed Racim avant d’être celui de Raymond Legueult pour la peinture ainsi que d’ Edouard George pour la gravure, à paris il expose à travers plusieurs pays de l’ Europe comme Varsovie en passant par Paris, Madrid et l’Allemagne.

    En 1962, il rentre avec son ami Kateb Yacine en Algérie au service du quotidien Alger républicain.

    Il occupa par la suite plusieurs postes importants comme chef d’atelier à l’école des beaux –arts d’ Oran…

    En 1972, il visite le viètnam en guerre. Il séjourne à Moscou et reçoit à Rome les Premières Simba d’or de la peinture, distinction de l’ UNESCO pour l’ Afrique, et en 1983, à Sofia, la médaille Guergui Dimitrov. Deux ans plus tard, il meurt des suites d’un cancer.
    Réf: Journal " Le Matin N° 2477 de Jeudi 20 Avril 2000

  • #2
    Bonsoir Thirga
    Merci de rappeler à notre mémoire ce grand artiste algérien. Chef de file de plusieurs générations de peintres. C'est " UN GRAND "
    Bonne semaine à toi
    La tour Eiffel et les Aurès.
    Irène Fatima Zohra.

    Commentaire


    • #3
      Musée national des beaux-arts : Hommage à M’hamed Issiakhem

      Bonjour Irene, Bonjour tout le monde,

      Merci pour le temignage Irene, le temoignage d'un artiste, connaisseur en vaut une centaine!

      à l'occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de son décès, une exposition a été organisée, au Musée national des beaux-arts.

      ====
      C’est en hommage à ce grand peintre, à l'occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de son décès survenu le 1er décembre 1984, qu’une exposition a été organisée, depuis dimanche, au Musée national des beaux-arts.
      Dans un témoignage de Kateb Yacine, qui était ami de M’hamed Issiakhem, il disait : “Je l’ai vu, plus d’une fois, finir une toile en quelques heures, pour la détruire tout à coup, et la refaire encore, comme si son œuvre aussi était une grenade qui n’a jamais fini d’exploser dans ses mains.” C’est de cette obsession que vient justement le perfectionnement artistique de M'hamed Issiakhem qui reste l’un des plus prestigieux artistes de l'Algérie contemporaine, et il a exercé notamment une influence majeure sur la peinture moderne, la marquant tout autant que Baya et Mohamed Khadda. Mohamed, dit M’hamed Issiakhem, est né à Aït Djenad en Kabylie, en 1928.
      Il passe son enfance à Relizane. C’est là qu’en 1943, il manipule une grenade ramassée dans un camp militaire américain, dont l’explosion provoque la mort de deux de ses sœurs et d’un neveu. Après deux années d’hospitalisation et plusieurs opérations chirurgicales, il se voit, quant à lui, amputer de l’avant-bras gauche.
      À la fin des années 1940, M’Hamed Issiakhem s’inscrit à la Société des beaux-arts d’Alger. Jusqu’en 1951, l’élève du miniaturiste Omar Racim suit les cours de l’École des beaux-arts d’Alger avant de faire la rencontre de Kateb Yacine. À Paris, où il retrouve l’auteur de Nedjma, M’Hamed Issiakhem expose à la galerie André Maurice et entre à l’École supérieure des beaux-arts de Paris. Boursier de la Casa Velasquez à Madrid, en 1962, il préfère retourner en Algérie, indépendante depuis juillet de la même année. À nouveau en compagnie de Kateb Yacine, il rejoint le quotidien Alger Républicain, où il passera deux années en tant que dessinateur.
      Plus tard professeur aux beaux-arts d’Alger et d’Oran, l’artiste a réalisé de nombreuses expositions en Algérie et à l’étranger avant de se voir décerner le premier Simba d’Or de la peinture, une distinction de l’Unesco pour l’Afrique, remise à Rome en 1980.
      C’est en hommage à ce grand peintre, à l'occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de son décès survenu le 1er décembre 1984, qu’une exposition a été organisée à partir de ce dimanche, au Musée national des beaux-arts.
      Cette exposition, à laquelle ont assisté Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, ainsi que les proches du défunt artiste, regroupe trente et une œuvres faisant partie de la collection publique, dont vingt-six appartiennent au Musée national des beaux-arts d'Alger, trois au Musée Ahmed-Zabana d'Oran et deux au Musée Cirta de Constantine.
      Parmi ses œuvres, il est à citer “Les aveugles”, “Contre le mur”, “Femme au couffin”, “Attente”, “Oblique”, “Maternité 1” et “Maternité 2”, des huiles sur toiles d'une grande force expressive.
      Ont également été exposés, à cette occasion, les diplômes de l'artiste ainsi qu'une médaille et une photographie de famille. Par ailleurs, aux côtés de dix peintres professionnels, dont Moussa Bourdine, Rachid Djemaï, Zohra Sellal, Noureddine Chegrane, Lazhar Hakkar et Abdelwahab Mokrani, les élèves de l'École supérieure des beaux-arts d'Alger ont participé à cet hommage avec des peintures et dessins, ainsi qu'une fresque sur toile.
      “Issiakhem était un visionnaire et très moderne dans son expression : il suffit, en effet, de masquer le visage et l'accoutrement de la femme pour découvrir aussitôt une peinture abstraite”, a indiqué Chegrane à propos d'Issiakhem, rappelant que la femme est omniprésente dans son œuvre. Le peintre, après son accident, “a été marqué par l'attitude de sa mère qui va désormais symboliser la femme, à travers la souffrance et le courage”.
      De son côté, Hakkar, après avoir souligné les qualités humaines d'Issiakhem, notamment sa générosité, sa gentillesse et sa grande sensibilité, a confié “en tant que peintre, il ne cherchait ni à plaire ni à ménager qui que ce soit. Il voulait plutôt transmettre son propre message, jamais dépouillé, sans précaution aucune”.



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