C’est lui qui disait :"Un pays sans peintres, sans poètes et sans culture est un pays mort". Effectivement. Parce que les artistes empêchent un pays de mourir.
Il y a exactement 20 ans, Vingt ans nous séparent de la disparition de l’artiste peintre M’hamed Issiakhem. . A l'âge de 57 ans, le 1er décembre 1985, à la suite d'une douloureuse maladie qu'il a combattu pendant plus d'une année. Il quitta la vie.
Réf: Journal " Le Matin N° 2477 de Jeudi 20 Avril 2000
Il y a exactement 20 ans, Vingt ans nous séparent de la disparition de l’artiste peintre M’hamed Issiakhem. . A l'âge de 57 ans, le 1er décembre 1985, à la suite d'une douloureuse maladie qu'il a combattu pendant plus d'une année. Il quitta la vie.
Un petit appercu sur sa vie :
gures de la peinture algérienne. Il est né le 17 juin 1928 à Ath Djennad, prés d’Azeffoun, en Kabylie.
Dès l’age de trois ans, il vit à Relizane ou son père possédait un bain maure. Il est scolarisé à l’école indigène en 1934 jusqu’à 1945 avec interruption de deux ans car les troupes anglo-américaines occupèrent l’école pour une certaine période.
Le 27 juillet 1943, Issiakhem ramassait dans un camp américain une grenade et, en la manipulant elle explose provoquant la mort de ses deux sœurs, son neveu et la blessure de trois autres membres de sa famille. Quand à lui, après le coma, trois interventions chirurgicales et deux ans d’hospitalisation, il se retrouve amputé de l’avant-bras gauche.
En rentrant à la maison, sa mère ne pu lui pardonner ce qu’il a fait. En 1957, il quitte Relizane pour Alger ou il s’inscrit à la société des beaux-arts, puis poursuit des cours à l’école nationale des beaux-arts d’ Alger jusqu’en 1951, ou il était l’élève du célèbre miniaturiste Mohamed Racim avant d’être celui de Raymond Legueult pour la peinture ainsi que d’ Edouard George pour la gravure, à paris il expose à travers plusieurs pays de l’ Europe comme Varsovie en passant par Paris, Madrid et l’Allemagne.
En 1962, il rentre avec son ami Kateb Yacine en Algérie au service du quotidien Alger républicain.
Il occupa par la suite plusieurs postes importants comme chef d’atelier à l’école des beaux –arts d’ Oran…
En 1972, il visite le viètnam en guerre. Il séjourne à Moscou et reçoit à Rome les Premières Simba d’or de la peinture, distinction de l’ UNESCO pour l’ Afrique, et en 1983, à Sofia, la médaille Guergui Dimitrov. Deux ans plus tard, il meurt des suites d’un cancer.
Dès l’age de trois ans, il vit à Relizane ou son père possédait un bain maure. Il est scolarisé à l’école indigène en 1934 jusqu’à 1945 avec interruption de deux ans car les troupes anglo-américaines occupèrent l’école pour une certaine période.
Le 27 juillet 1943, Issiakhem ramassait dans un camp américain une grenade et, en la manipulant elle explose provoquant la mort de ses deux sœurs, son neveu et la blessure de trois autres membres de sa famille. Quand à lui, après le coma, trois interventions chirurgicales et deux ans d’hospitalisation, il se retrouve amputé de l’avant-bras gauche.
En rentrant à la maison, sa mère ne pu lui pardonner ce qu’il a fait. En 1957, il quitte Relizane pour Alger ou il s’inscrit à la société des beaux-arts, puis poursuit des cours à l’école nationale des beaux-arts d’ Alger jusqu’en 1951, ou il était l’élève du célèbre miniaturiste Mohamed Racim avant d’être celui de Raymond Legueult pour la peinture ainsi que d’ Edouard George pour la gravure, à paris il expose à travers plusieurs pays de l’ Europe comme Varsovie en passant par Paris, Madrid et l’Allemagne.
En 1962, il rentre avec son ami Kateb Yacine en Algérie au service du quotidien Alger républicain.
Il occupa par la suite plusieurs postes importants comme chef d’atelier à l’école des beaux –arts d’ Oran…
En 1972, il visite le viètnam en guerre. Il séjourne à Moscou et reçoit à Rome les Premières Simba d’or de la peinture, distinction de l’ UNESCO pour l’ Afrique, et en 1983, à Sofia, la médaille Guergui Dimitrov. Deux ans plus tard, il meurt des suites d’un cancer.
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