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Iran : affrontements et arrestations à Téhéran

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  • Iran : affrontements et arrestations à Téhéran

    http://www.lefigaro.fr/medias/2009/0...20a717e7c2.jpg

    Plusieurs responsables réformateurs, partisans de Mir Hossein Moussavi, ont été arrêtés samedi après-midi. Le rival malheureux de Mahmoud Ahmadinejad appelle ses partisans à continuer une opposition civile et légale, de façon pacifique, à travers le pays».

    Seconde onde de choc en quelques heures pour les réformateurs iraniens : au lendemain de la réélection au premier tour de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, plusieurs responsables partisans de Mir Hossein Moussavi, ont été arrêtés samedi après-midi. Le quotidien israélien Haaretz cite même une source non-officielle selon laquelle le candidat malheureux aurait lui-même été interpellé, alors qu'il était «en route vers la demeure du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei». Selon le site Internet du Yedioth Ahronoth, qui cite une agence de presse iranienne, il aurait été placé en résidence surveillée, de même que l'autre candidat réformateur du scrutin, Mehdi Karroubi.

    Parmi les personnalités arrêtées figurent notamment Mohammad Reza Khatami , le frère de l'ancien président, Mohsen Mirdamadi (chef du Front et proche de l'ex-président Mohammad Khatami), Abdollah Ramezanzadeh (porte-parole du gouvernement de Khatami), ainsi que Mostapha Tadjadeh (ancien vice-ministre de l'Intérieur) et Mohsen Aminzadeh (ancien vice-ministre des Affaires étrangères). Ces derniers ont tous deux été accusés samedi, par l'agence officielle Irna de diriger «les troubles dans la capitale d'une maison du nord de Téhéran».

    Au total, la police estime avoir interpellé «dix personnes considérées comme les cerveaux des émeutes récentes», «plus de 50 organisateurs et orchestrateurs» ainsi que 110 autres personnes qui se trouvaient «en marge» des manifestations .

    Une situation inédite depuis 1999
    L'annonce officielle de la réélection d'Ahmadinejad a provoqué dimanche de nouvelles manifestations et des heurts entre quelque 200 partisans de Mir Hossein Moussavi et la police. Place Vali Asr, les manifestants ont à nouveau scandé «Mort au dictateur!», et lancé des pierres en direction de la police. Les forces de l'ordre ont riposté à l'aide de bombes lacrymogènes et ont tiré en l'air au moins quatre ou cinq coups de pistolet en l'air pour contraindre les manifestants à reculer sur une avenue de la ville. Des violences inédites à Téhéran depuis les émeutes estudiantines de juillet 1999.

    Dans un communiqué, le candidat malheureux à la présidentielle les appelle à «continuer une opposition civile et légale, de façon pacifique, à travers le pays». Il a expliqué avoir soumis dimanche au Conseil des gardiens de la constitution, l'autorité ultime chargée de confirmer la validité de tout scrutin, une demande d'annulation du résultat pour irrégularités.

    Des heurts comme ceux de cimanche s'étaient déjà produits la veille au coeur de la capitale. (Voir la vidéo amateur ci-dessous)

    http://www.youtube.com/watch?v=y67YC__XzKE

    Le réseau de téléphonie portable, coupé samedi soir, a été rétabli dimanche matin. Mais les visas des journalistes étrangers n'ont été renouvelés.


    Mahmoud Ahmadinejad samedi soir lors de son allocution télévisée. Crédits photo : AP
    Selon le ministère de l'Intérieur, Mahmoud Ahmadinejad, 52 ans, a recueilli vendredi 62,63% des voix. Il a qualifié sa réélection pour quatre ans de «grande victoire».

    L'ex-premier ministre Moussavi est lui arrivé deuxième avec 33,75% des suffrages. Mais il dénonce «vigoureusement les irrégularités visibles et nombreuses», affirmant que cela ne pouvait que «fragiliser le régime islamique et instaurer le mensonge et la tyrannie».

    De même, l'Association du clergé combattant, dont l'ex-président Khatami est l'un des fondateurs, a appelé à l'annulation de l'élection et à l'organisation d'un nouveau scrutin, se disant préoccupée par «un truquage massif des voix».

    Figaro
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

  • #2
    C'est difficile de ne pas y voir la main occidentale dans cette affaire.
    -Les choses sont rarement ce qu'elles semblent être. Mani

    Commentaire


    • #3
      Elle est ou la main occidentale? en poussant Ahmadi Nidjad a suivre les pas de Bouteflika? j'en doute,

      Commentaire

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