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Commémoration de la marche du 14 juin 2001

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  • Commémoration de la marche du 14 juin 2001

    il y'a huit ans jour pour jour a eu lieu la Marche historique a laquelle ont appelé les archouch pour remettre la plate forme d'El kseur à la présidence. Aujourd'hui 14 Juin 2009, la presse algérienne cultivant l'amnésie dans sa majorité ne jette aucun regard rétrospectif sur cette journée du 14 juin 2001. Aucun titre ne s y réfère pour commémorer cette journée noire ... en rendant hommage à ce formidable mouvement qui a fait se déplacer quelque 2 millions de kabyles des 4 coins de la kabylie et de l'Algérie dans les rues d'Alger ... suite aux événements du printemps noir 2001 .... certains ne sont d'ailleurs jamais revenu chez eux.
    le pouvoir n'a ménagé aucun des procédés les plus abjects pour faire échouer la marche ...infiltration, provocation, le célèbre policier tournée dans les quartiers d'Alger pour "mobiliser" et "recruter" des voyous à venir défendre "leur citadelle" comme disait 3ammi H'med à la télé, le lendemain on retrouvait les voyous d'alger armés d'arme blanches encadrés par des policiers ou encore des policiers en civile reconverti en voyou. sans parler du rôle de l'ENTV dans la désinformation.
    Pour le pouvoir il s'agissant de mettre fin à toute contestation en signifiant la limite au delà de laquelle aucun parti, ni mouvement ne doit franchir.
    Dernière modification par Gironimoo, 14 juin 2009, 18h45.

  • #2
    TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN
    MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
    MAK

    LA MARCHE DU 14 JUIN 2001


    Le 14 juin 2001, la Kabylie envoya plus de deux millions de ses citoyens dans les rues d’Alger pour remettre la « plateforme d’El-Kseur », à la présidence de la république algérienne. Ce document rédigé trois jours plus tôt par des représentants de divers bords politiques, contenait 15 points de revendications consensuels.

    Cette manifestation historique, avec sa plateforme, était la réponse pacifique de la Kabylie à son agression militaire par le pouvoir algérien. Elle incarnait la civilisation contre la barbarie. Aucun autre peuple au monde n’avait, jusque-là, fait descendre le tiers de sa population dans une seule démonstration publique. Aucun autre peuple au monde, en état de légitime défense comme l’était alors le peuple kabyle, n’aurait réagi autrement qu’en prenant les armes pour se défendre. La Kabylie a innové.

    Aujourd’hui que la ruse du pouvoir et sa corruption, l’usure du temps et l’impréparation du mouvement de révolte ont eu raison et des Ârchs et de la plateforme d’El-Kseur, le MAK revendique en cet événement l’un des plus grands jalons du peuple kabyle dans sa marche vers la maîtrise de son destin par lui-même. La fusion de nos deux printemps (1980 et 2001) en une seule symbolique de liberté donne un élan sans précédent à la consolidation de la conscience nationale kabyle qui était mise en veilleuse pour l’indépendance de l’Algérie.

    Cet anniversaire de bravoure de la Kabylie nous rappelle que la visite qu’envisage de faire Bouteflika à Tizi-Ouzou, dans les prochains jours, est une autre insulte à la mémoire des 126 kabyles tués en 2001 par les corps de sécurité dont il est le chef suprême. La Kabylie n’a pas à recevoir celui qui porte la responsabilité politique de l’assassinat de ses enfants. Le MAK invite les Kabyles à tourner le dos à cette visite et, au besoin, à fermer la ville le temps de cette inopportune intrusion. Lui qui n’a de projet à nous annoncer que des menaces et des mensonges, ferait mieux, avant toute chose, de demander pardon à la Kabylie et au peuple kabyle, pour tous les crimes commis contre elle par son régime depuis 1962.

    13 juin 2009

    Pour le MAK, Ferhat Mehenni

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    • #3
      14 Juin 2001,le fabuleux printemps bèrbère.


      Le jeudi 14 juin 2001 restera une date phare dans les mémoires des hommes et des femmes épris de liberté et de justice. Ce jour là, un million, deux millions de jeunes gens et d'hommes de toutes les gatégories et de toutes les régions sont déscendus sur la capitale, Alger pour remettre une plate-forme de revendication comportant quatorze (14 ) points, devant être remise à la présidence de la République.en mains propres à Monsieur Abellaziz BOUTEFLIKA.

      A 11 heures le cortège entamait sa marche à pieds des environs d'Alger car les véhicules ne peuvent plus avancer. Une marée humaine, à sa tête un groupe de jeunes ayant fait le trajet Amizour -Alger à pieds sur 230 kilomètres environ. Un cortège de 16 kilomètres, fait de carrés parfaitement organisés, portant chacun ses banderoles, dans une ambiance à la fois émouvante et bon enfant. Les images montrées par les télévisions étaient impressionantes, l'ordre et la discipline comme seuls savent le faire les kabyles, y règnent et reflète un air de fête de la démocratie et de la liberté. Les organisateurs étaient déjà à pieds d'oeuvre à la place du premier Mai d'où devait partir la délégation qui remettra à la présidence de la République ce texte de revendications, dénommé à juste titre la plate-forme d'El-Kseur car c'est dans cette ville, à 26 kilomètres de Béjaia qu'a été finalisé ce texte dont la rédaction a été entamé à l'université puis au théatre de Béjaia quelques jours auparavent.

      A 13 heures, les premiers carrés ont pris place à la Place du 1er Mai, d'autres affluaient. Dans des manifestations pareilles, il n'y a que les esprits malveillants qui ont été les intruments par lesquels la violence a dégénéré. La fête s'est transformé en traquenard, la télévision algerienne n'a montré que les iamges de violences où les jeunes Kabyles se sentant trahis se sont déchainés pour sortir et quitter Alger. Un bus a quitté le garage proche de la société algeroise de transport en écrasant deux personnes. Ce crime a été longtemps imputé à la jeunesse Kabyle comme d'autres saccages, vols et pillages. Longtemps après, les coupables se sont révélés étrangers à ce mouvement de revendication. On a vu à la télévision un certain policier trés populaire à l'époque, ameuter les jeunes algerois en leur harrangant : Défendez votre quartier. Il parait que des repris de justice et détenus ont été graciés pour mater les kabyles ce jour là. Dans les quartiers de Belcourt c'était la cahsse à l'homme, le Kabyle bien sûr. Ce jour là Douze jeunes ne sont pas rentrés chez-eux . Certains n'ont jamais été retrouvés.

      A Tizi-ouzou et Béjaia où le chaos était programmé, il n'en fallait pas tant pour déclencher le saccage et la destruction de tout ce qui représente l'état. Le ciel était noir, les villes de la Kabylies livrées à la révolte et les confrontations avec les gendarmes et les policiers ont duré des journées et des nuits entières, sans répit. Les séquelles aujourdhui encore ne sont pas complètement effacé. 126 morts, des centaines d'handicapés et des milliers de blessés, tel est le bilan de ce printemps qui noir pour le pouvoir algerien. Le peuple a démontré sa maturité, en revendiquant pacifiquement. L'histoire retiendra que le pouvoir algerien a refusé de rentrer dans l'histoire par la grande porte en démocratisant le pays, en faisant de l'Algerie un bastion de la démocratie, comme l'a été la révolution de 1954 gâce à laquelle plusieurs pays ont accédé à indépendance.

      Ce fabuleux printemps, où la jeunesse a pris son destin en main, écris avec son sang cette page glorieuse de la marche des dignes enfants d'Algerie. Beaucoup de larmes, trop de souffrances, n'en finissent pas d'endeuiller ce pays fui par sa sève, méprisé dans son quotidien, digne et humble la Kabylie revivra.

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