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"l'Etat algérien est le meilleur défenseur et promoteur de la question amazighe" !

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  • "l'Etat algérien est le meilleur défenseur et promoteur de la question amazighe" !

    L’Etat algérien, naguère décrié comme adversaire de la langue berbère s’est révélé comme son meilleur défenseur et son promoteur réel, car il est le seul, aujourd’hui au Maghreb, à donner à cette langue ancestrale, les instruments réels de son développement.
    L’Algérie peut s’enorgueillir d’être, aujourd’hui, à l’avant-garde de la reconnaissance et de la réhabilitation de tamazight
    Et Bouteflika, l’artisan de cette avancée fantastique, celui qui a su ramener la paix en Algérie, après plus d’une décennie de terrorisme, est aussi celui qui a réconcilié les Algériens avec eux-mêmes.

    La stigmatisation du berbère, une œuvre coloniale
    Il y a encore quelques décennies, tamazight était un sujet tabou. Même après les événements du printemps berbère, même avec la timide ouverture des autorités de l’époque, on ne pouvait faire des études de berbère ni s’inscrire à des thèses et si on s’entêtait quand même à faire des études sur le berbère, il fallait s’inscrire dans les universités étrangères. Et dans ces dizaines d’institutions étrangères, on pouvait étudier le berbère, alors que la langue et la culture berbères étaient proscrites dans leur propre pays !
    Ces comportements négatifs à l’égard de la langue berbère s’expliquent, en fait, par des raisons historiques. C’est la colonisation française qui, pour justifier sa présence en Algérie et au Maghreb, a créé des mythes, dont celui du particularisme berbère. En 1826, donc quelques années avant la conquête d’Alger, paraissait à titre posthume, l’Histoire philosophique de l’Afrique septentrionale de l’abbé Raynal où on trouve formulée les principaux traits du particularisme berbère : une langue originale, une organisation sociale propre, un goût prononcé pour la liberté et surtout une “tiédeur’’ religieuse qui contraste avec le “fanatisme’’ des Arabes. Quant à leurs origines, les Berbères descendent, à cause de leurs yeux bleus et leurs cheveux blonds, des Vandales, donc des Européens ! Mais cette image du Berbère proche de l’Européen ne s’imposera que plus tard. Aux premier temps de la conquête, où les Français ont été opposés à une forte résistance des groupes berbérophones, notamment au Djurdjura et dans les Aurès, c’est plutôt l’image du barbare qui vient à l’esprit. On leur préfère même les “Maures’’ ou arabophones d’Alger, plus civilisés et plus pacifiques. Mais très vite, les Français découvrent le particularisme berbère et les avantages qu’ils peuvent en tirer pour asseoir leur domination.
    En 1844, sur ordre du ministère de la guerre, un dictionnaire français-berbère, est publié. Il devait être suivi d’autres études linguistiques, sociologiques, historiques sur cette “race’’ qu’on cherchait à se concilier, en dépit de sa farouche opposition à la conquête. Il serait trop long, dans le cadre de cet article, de citer tous les écrits consacrés à la question. Signalons seulement que le mot berbère, arraché à la barbarie, devient l’un des mots clés de la colonisation, d’abord en Algérie, puis au Maroc où le protectorat est institué en 1911.
    Comme tous les mythes de l’époque moderne, le mythe berbère est l’expression de choix idéologiques qui, derrière des théories pseudo-scientifiques (les origines ethniques des Berbères, l’apparentement de leur langue, la supériorité des Berbères sur les Arabes), masquent les intérêts de la communauté dominante.
    Le mythe devait aussi inspirer une politique que les historiens désignent souvent sous le nom de ‘’politique berbère de la France’’. En Algérie, des initiatives ont été prises en Kabylie, notamment dans le domaine juridique où on a essayé de donner de l’importance aux assemblées de village, on a construit des écoles et on a créé des sections kabyles dans les délégations financières. Au Maroc, des actions ont été également entreprises pour favoriser les Berbères jugés plus proches des Européens que les Arabes. On a même voulu aller plus loin qu’en Algérie, en tentant d’arracher le Berbère à l’emprise de la religion musulmane et de la langue arabe. C’est ainsi qu’en 1930, les autorités françaises promulguent le fameux Dahir berbère, décret préconisant l’application aux Berbères des lois coutumières, en place et lieu des lois musulmanes. C’était une façon de donner une base ethnique à la distinction arabe-berbère. Les initiatives prétendument favorables aux Berbères ne font pas oublier que les Français n’ont cessé de réprimer les velléités d’indépendances des berbérophones, aussi bien dans le Djurdjura, les Aurès qu’au Rif marocain. Les mesures prises par les Français vont déclencher l’hostilité des milieux nationalistes aussi bien algériens que marocains.
    Le courant nationaliste algérien ne va pas cesser, à partir des années 1920 à entretenir l’amalgame entre la langue berbère et le colonialisme. Une crise éclate en 1949 au sein du P.P.A / M.T.L.D (Parti du peuple algérien / Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques). Des militants d’origine kabyle demandent la prise en compte de la dimension berbère dans la définition de la personnalité algérienne. Un rapport, établi par les dirigeants de la Fédération de France du parti va jusqu’à exiger, l’égalité entre les langues arabe et berbère et le renoncement à une Algérie arabo-musulmane au profit d’une Algérie algérienne. La riposte des chefs nationalistes est immédiate : la Fédération de France est dissoute, les éléments radicaux expulsés et on dénonce le complot berbériste, fomenté par les autorités coloniales. Les mots berbériste et berbérisme, forgés à l’occasion, pour stigmatiser les positions des partisans de la langue et de la culture berbère, vont connaître une grande fortune. On va les employer systématiquement à propos de toute personne, de toute action qui revendique des origines berbères ou cherche à mettre en valeur la langue ou la culture berbère .Le conflit va se prolonger durant la guerre de libération, mais la nécessité de l’union va pousser les dirigeants à atténuer leurs divergences et il y a une sorte de consensus à mettre entre parenthèses les problèmes Algériens jusqu’à l’indépendance.

    La persistance de la stigmatisation et la revendication populair
    Si l’indépendance a libéré l’Algérie de la domination coloniale, elle n’a pas mis fin aux effets néfastes de ses mythes. Le mythe berbère a continué à hanter les pensées des autorités et la dimension berbère de l’Algérie et de la langue berbère ont été niées.
    Quand en 1962, Ahmed Benbella, le premier président de la République algérienne lance sa fameuse formule «Nous sommes Arabes, nous sommes Arabes, nous sommes Arabes», il s’adresse non seulement au monde arabe dans lequel il veut ancrer l’Algérie indépendante mais aussi aux Algériens qui ont exprimé le désir de procéder à la construction d’une identité algérienne qui tienne compte de toutes les réalités culturelles et linguistiques du pays.
    Mais ces choix, qui découlent de telles positions et qu’on veut expliquer par des positions anti-colonialistes, ne règlent pas les problèmes linguistiques de l’Algérie indépendante : la politique d’arabisation capote et l’arabe classique ne parvient pas, en dépit de tous les moyens matériels mis en œuvre, à prendre la place du français, encore moins à remplacer le dialectal dans les échanges quotidiens. Quant à la revendication berbère, elle est loin d’être réduite : en dépit de la répression, la production culturelle –ouvrages, chansons, travaux universitaires- prend de l’extension, participant à la prise de conscience de couches de plus en plus larges de berbérophones, principalement en Kabylie.
    Les événements du printemps berbère –tafsut imazighen- radicalisent la revendication berbère : on demande la reconnaissance de la langue berbère et son enseignement.
    Tout en usant de répression, les autorités assouplissent leurs positions. Le tabou frappant le mot berbère est levé : le 15 avril 1980, en pleine émeute en Kabylie, le quotidien El Moudjahid l’emploie sans l’associer au colonialisme français. Le berbère fait désormais partie du patrimoine populaire, ensemble vague qui réunit la culture traditionnelle algérienne ainsi que les langues autochtones, l’arabe dialectal et le berbère. Le nouvel emploi du mot berbère entraîne, du point de vue terminologique, une certaine évolution : le berbère n’est plus une langue étrangère et la culture qu’il véhicule est reconnue comme d’origine algérienne. L’ouverture démocratique de 1988 va susciter des associations, à caractère culturel ou politique, qui vont inscrire la revendication berbère dans leurs programmes.
    Les autorités de l’époque vont répondre favorablement, en accordant deux départements de langue et culture berbères, au sein des universités de Tizi Ouzou (1990) et de Béjaïa (1991), d’abord pour former des magistères et, depuis 1997, des licences. Après la grève du cartable de 1995, un haut comité à l’amazighité est créé et l’enseignement du berbère est lancé dans plusieurs wilayates. Les événements dramatiques du printemps 2001, assombrissent la Kabyle, mais ils relancent également le débat sur la place du berbère en Algérie et les moyens de le promouvoir.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

  • #2
    2ème partie

    Un statut de langue nationale et une télévision
    Personne ne peut nier que c’est sous le règne de Bouteflika, que certains ont voulu poser comme un adversaire de la berbérité, que la langue berbère a réalisé le plus de progrès.
    C’est sous ses deux mandats que tamazight a conquis ce que deux mille ans d’histoire ne lui ont pas donné : un statut de langue nationale et une télévision d’expression entièrement amazighe.
    Il y a aussi, ainsi qu’il a été annoncé officiellement, le projet d’un conseil supérieur de la langue nationale amazighe et d’une académie... A ce là, s’ajoute le projet d’un statut d’instituts aux départements de berbère des universités de Tizi Ouzou et de Béjaïa, jusqu’ici rattachés aux facultés de lettres. Ce n’est pas encore le statut de langue officielle, revendiqué par les militants berbéristes, mais l’introduction à l’école et à la télévision, ainsi qu’une académie, c’est déjà un début d’officialisation, si ce n’est pas, dans les faits, l’officialisation, parce que déjà, l’école et la télévision sont des appareils d’Etat..
    On n’oubliera pas non plus, les efforts effectués par le Haut Commissariat à l’Amazighité qui anime des colloques, des séminaires pour la formation des enseignants et qui a, à son actif, de nombreuses publications en tamazight et sur tamazight. Des ouvrages que les éditeurs, sous prétexte de rentabilité, refusent d’éditer !
    L’Etat algérien, naguère décrié comme adversaire de la langue berbère s’est révélé comme son meilleur défenseur et son promoteur réel, car il est le seul, aujourd’hui au Maghreb, à donner à cette langue ancestrale les instruments réels de son développement. Il est le seul, non seulement au Maghreb mais dans le monde arabe, à reconnaître le pluralisme linguistique et culturel et à l’inscrire dans sa constitution. L’action marocaine, dans ce domaine, que certains montent aux nues, se réduit à une structure de type académique et à un enseignement pilote. Il n’y a aucun département de berbère dans les universités et la production littéraire est assez réduite. L’Algérie peut s’enorgueillir d’être, aujourd’hui, à l’avant-garde de la reconnaissance et de la réhabilitation de tamazight ! Et Bouteflika, qui a su ramener la paix, est aussi celui qui réconcilie les Algériens avec eux-mêmes !

    Un projet d’académie
    Si le projet d’un Haut conseil est avant un organisme politique, destiné à statuer sur la place de la langue berbère, des fonctions à lui assigner dans la société et des choix sociolinguistiques à faire, dans le cadre de la politique globale de l’Etat, une académie est avant tout un organisme scientifique, chargé de l’étude, de la rénovation et du développement de la langue. C’est également l’académie qui est chargée de l’aménagement linguistique de la langue, en fixant des normes, au plan de l’écriture et de la grammaire, en enregistrant les lexiques disponibles, en entérinant l’usage des néologismes, en rédigeant des grammaires et des dictionnaires. Quand on parle de normes, on ne pense pas, bien sûr à un système de règles répressives, mais à la fixation de structures communes, pour stabiliser la morphologie, la syntaxe et le lexique, aujourd’hui dispersés, même à l’intérieur des dialectes.
    Quand on sait qu’il n’existe pratiquement pas de grammaires générales ou scolaires et que la lexicographie –la confection de dictionnaires- accuse un énorme retard dans le domaine berbère, les œuvres remontant, pour la plupart à la période coloniale, on devine l’immensité de la tâche !
    Une tâche qui doit être impérativement confiée à des spécialistes, linguistes, et surtout linguistes berbérisants. Ils auront à répondre à la demande linguistique appelée à s’accroître avec l’extension des aires d’emploi de tamazight : déjà, l’école est demandeur d’ouvrages, la radio et la télévision réclament des glossaires spécialisés, et l’enseignement universitaire, recourra, avec la berbérisation progressive des enseignements dans les départements amazighes, de terminologie de plus en plus sophistiquée.
    En plus de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, l’enseignement professionnel est aussi demandeur de lexiques et de langues de spécialités.
    Certes, il y a des problèmes épineux à régler, tel celui de l’écriture. Nous pensons qu’il est inutile de rallumer la guerre de l’écriture, et d’affronter des positions inconciliables : une solution intermédiaire, qui ne lèse aucune partie, pourrait être trouvée. Elle aurait plus de chance d’être approuvée par la communauté nationale quand ce sera des scientifiques, qui ont fait des recherches et publié dans le domaine du berbère, qui la proposeront, en dehors des positions idéologiques des uns et des autres !
    Il n’y a pas de problème qui ne peut être résolu, il n’y a pas de querelle qui ne peut être apaisée, quand c’est la science, et non la volonté partisane, qui, en dehors de toute querelle idéologique, propose des solutions. .
    Une Académie, rappelons-le est une instance de recherche, c’est aussi un instrument de consolidation de l’unité nationale, puisqu’elle accordera à la langue amazighe la place qui est la sienne dans l’espace algérien et assurera sa promotion, aux côtés des autres composantes de l’identité nationale, l’arabe et l’Islam.
    Il est bon qu’elle collabore avec le Haut conseil à la langue arabe, chargé, lui, de la promotion, de l’autre langue nationale des Algériens. Les universitaires algériens ont pris l’habitude, quand il s’agit d’aménagement linguistique de faire toujours référence aux expériences occidentales (Canada, Norvège...) alors que le monde arabe dispose dans le domaine, de près d’un demi siècle de recherches et de publications dont on ne peut que tirer profit. Il faut, sans sectarisme aucun, recourir à toutes les expériences, faire appel à toutes les compétences.
    L’Etat algérien a su, grâce à la clairvoyance d’un dirigeant comme Bouteflika, se libérer des mythes du colonialisme, en libérant la parole des Algériens, en brisant le monolithisme linguistique et en donnant au berbère tous les moyens, institutionnels et financiers, pour assurer son développement.
    M.A Haddadou
    Docteur d’Etat en linguistique berbère,
    professeur à l’université, écrivain

    La Dépêche de Kabylie, 26 mars 2009
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #3
      Pathétique !

      Quand ça vient d'un torchon dirigé par Amara Benyounès, brosse active du régime, on ne peut que se tordre de rire !
      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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      • #4
        L’Etat algérien, naguère décrié comme adversaire de la langue berbère s’est révélé comme son meilleur défenseur et son promoteur réel, car il est le seul, aujourd’hui au Maghreb, à donner à cette langue ancestrale, les instruments réels de son développement.
        L’Algérie peut s’enorgueillir d’être, aujourd’hui, à l’avant-garde de la reconnaissance et de la réhabilitation de tamazight
        Et Bouteflika, l’artisan de cette avancée fantastique, celui qui a su ramener la paix en Algérie, après plus d’une décennie de terrorisme, est aussi celui qui a réconcilié les Algériens avec eux-mêmes.
        C'est toi qui a rajouté cette phrase, ou fait elle parti du texte original?

        Ha, ça vient de la dépêche!!

        ça explique tout.

        Vraiment pas peur du ridicule.
        Dernière modification par samirlechequier, 15 juin 2009, 10h36.
        « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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        • #5
          D'accord soit, admettons que le journal ne vale rien .

          Mais l'auteur de l'article, sait de quoi il parle ? C'est un spécialiste de la question, reconnu et bardé de diplômes.

          Pourquoi nier l'évidence?

          Que l'on aime pas Boutef, OK. Que l'on soit persuadé que les dirigeants ne sont qu'un ramassis de profiteurs, admettons (nous ne sommes plus à un raccourci près).

          On pourra le tourner comme on veut, c'est bel et bien sous Boutef que le Tamazight a été reconnu et frappé dans la Constitution.

          En quelques années, les avancées ont été énormes.

          Je voudrais alors comprendre pourquoi cette évidence est niée?
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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          • #6
            C'est toi qui a rajouté cette phrase, ou fait elle parti du texte original?
            Non, je n'ai ni rajouté ni ôté la moindre virgule du texte.
            « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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            • #7
              Et Bouteflika, l’artisan de cette avancée fantastique, celui qui a su ramener la paix en Algérie, après plus d’une décennie de terrorisme, est aussi celui qui a réconcilié les Algériens avec eux-mêmes.
              je me suis arrêté là ! je croirai lire El moudjahed !!! c'est comme ci qu'on disait que l'artisan de l'indépendance de l'Algérie c'est la France ... normal puisque c'est elle qui la décrété ! la stupidité poussée à l'extrême.
              les non initiés croiraient que ça lui a prie comme ça a boutef un beau matin de promouvoir tamazight par amour pour cette langue et ces locuteurs ... les véritables artisans de cette avancée c'est la génération du printemps berbère d'Avril 1980, le MCB, les écoliers kabyles de 1994, la génération du printemps noir 2001, ... et c'est pas fini maintenant le MAK apportera sa pierre à l'édifice. sans oublier les militants de la 1ère heure ceux qui se sont opposés a Messali hadj ... pourchassés, emprisonnés, éliminés. c'est tout ceux là les artisans de l'avancée de tamazight ... alors c'est pas un "troublillon" de dernière minutes qui récoltera les lauriers de l'avancée de tamazight, lui dont le mandat est entaché des pires émeutes qu'est jamais connu la kabylie avec 126 morts, lui qui ne s'est que résigné à faire des concessions que sous la gronde de la rue kabyle.
              Dernière modification par Gironimoo, 15 juin 2009, 11h56.

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              • #8
                Plus que suspects les éloges et les louanges de M. Haddadou à l'adresse de Bouteflika.
                Personne ne peut nier que c’est sous le règne de Bouteflika, que certains ont voulu poser comme un adversaire de la berbérité, que la langue berbère a réalisé le plus de progrès.
                Et Bouteflika, qui a su ramener la paix, est aussi celui qui réconcilie les Algériens avec eux-mêmes !
                L’Etat algérien a su, grâce à la clairvoyance d’un dirigeant comme Bouteflika, se libérer des mythes du colonialisme, en libérant la parole des Algériens, en brisant le monolithisme linguistique et en donnant au berbère tous les moyens, institutionnels et financiers, pour assurer son développement.
                Le président de l'Académie de la langue tamazight a-t-il déjà été nommé ? Si c'est non, on a là un candidat tout désigné !

                -
                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                Commentaire


                • #9
                  Mdrrrrrrr, c'est une blague ?
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire


                  • #10
                    Mdrrrrrrr, c'est une blague ?
                    Mdrrrrrrr, c'est une blague ?
                    Où est la blague?

                    Pourquoi personne ne répond à ma question?

                    Curieusement, dès qu'on démontre qu'en termes d'avancées de Tamazight, il y a du concret, on se rabat sur les détails mais aucun argumentaire sur le fond.

                    Parce que ce sont des faits tout de même? Et celui qui parle n'est pas le lambda du coin mais bel et bien un spécialiste de la question.

                    Quant au journal, c'est bien un journal kabyle ? Je suppose, pour voir la tonne d'articles qui en émane sur le forum, qu'il a quelque crédibilité? Ou bien cette dernière est aussi à géométrie variable? Suivant que l'info aille dans le sens qu'on veut ou pas?
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                    Commentaire


                    • #11
                      Ridicule

                      Amar Ben Younès se démène comme un diable. Faut dire que pour placer tous ces copains dans la prochaine académie il faut ce qu'il faut.

                      Pour ce qui est du réel défenseur de la question amazigh, ce n'est pas un secret, le bonnet d'âne revient de droit à "l'ETAT" Algérien.
                      Nul besoin d'énumérer les éléments du génocide culturel dont il est responsable.

                      Mais tu me diras, quand on connait la médiocrité des locataires d'El Mouradia depuis 1962, il faut très peu pour en être convaincu.

                      Tous ces articles sont pompeux, quand on ne connais pas la question il est normal de faire le lièvre.


                      Les véritables défenseurs de la dite culture, sont ceux qui font moins de tapage, mais œuvrent réellement et concrètement pour Elle.

                      Aya, le ridicule n'a jamais tué personne.


                      ../..
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                      Commentaire


                      • #12
                        ridicule, vraiment

                        Amar Ben Younès se démène comme un diable. Faut dire que pour placer tous ces copains dans la prochaine académie il faut ce qu'il faut.
                        Qui est-ce? L'article est écrit par Mohand Akli Haddadou. Diplômé plusieurs fois, spécialiste reconnu me semble-t-il et ce, des 2 côtés de la Méditerranée.

                        Pour ce qui est du réel défenseur de la question amazigh, ce n'est pas un secret, le bonnet d'âne revient de droit à "l'ETAT" Algérien.
                        Nul besoin d'énumérer les éléments du génocide culturel dont il est responsable.
                        Si si, il est besoin, parce que j'aimerais comprendre. Pourquoi avoir donné la meilleure garantie qui soit dans ce cas (reconnaissance dans la Constitution)?
                        Encore une fois, en mettant de côté les sympathies des uns et des autres, pourquoi est-ce si difficile d'admettre que les avancées en matière de Tamazight, sont le fait de Boutef? Que par le passé, il y ait eu des erreurs de gestion quant à la question, c'est indéniable, mais l'Etat a fait amende honorable. Faudrait-il le poursuivre de sa vindicte jusqu'à la fin des temps alors même que le Tamazight n'a jamais été reconnu langue officielle même pas au temps des numides?

                        Mais tu me diras, quand on connait la médiocrité des locataires d'El Mouradia depuis 1962, il faut très peu pour en être convaincu.
                        C'est ton droit de le penser. Et je ne cautionne pas toutes les politiques qui ont été menées, loin s'en faut. Mais quand on prend les chiffres macroéconomiques, et qu'on prend également en compte le contexte dans lequel le pays a évolué, on se rend compte que le bilan est loin d'être aussi négatif qu'on se plait à le croire.

                        Tous ces articles sont pompeux, quand on ne connais pas la question il est normal de faire le lièvre.
                        J'avoue ne pas comprendre. Qui fait le lièvre? Pompeux l'article? Quel intérêt y aurait-il à bourrer le mou de gens qui "connaissent la question"? Il s'agit bien, d'un journal kabyle? Je suppose que les lecteurs sont en grande majorité kabyles.
                        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                        Commentaire


                        • #13
                          Ce Haddadou doit être un vendu qui ne sait pas de quoi il parle.
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                          Commentaire


                          • #14
                            C’est ce que les théoriciens qualifient de phétéro-imputation négative et de l’auto-imputation positive; ceux qui se sont sacrifiés pour la revendication et la promotion de la langue amazighe sont des berbéristes, radicaux, manipulés, et...traitres. Quant à ceux qui ont toujours combattu cette langue, puis, à un moment donné, on été mis devant le fait accompli et forcés à la reconnaître, pour se pérenniser au pouvoir notamment, sont des héros à qui revient le mérite de défendre la langue amazighe.

                            Curieusement, une telle attribution de mérite à Bouteflika me fait penser à celle qui attribue à de Gaulle l'indépendance de l'Algérie...

                            Merci Zakia, tu m’as fait découvrir l’objectivité et le désintéressement de M. Haddadou.
                            Dernière modification par elfamilia, 16 juin 2009, 08h23.
                            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                            Socrate.

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                            • #15
                              Curieusement, une telle attribution de mérite à Bouteflika me fait penser à celle qui attribue à de Gaulle l'indépendance de l'Algérie...
                              C'est souvent comme ça que fonctionne l'histoire . On retient et accole le nom d'une personne en particulier. Je crois que c'est parce les dites personnes ont, à un moment, donné, fait un geste, accompli un pas dans la direction qui a permis de débloquer une situation.

                              Quant à ceux qui ont toujours combattu cette langue, puis, à un moment donné, on été mis devant le fait accompli et forcés à la reconnaître, pour se pérenniser au pouvoir notamment, sont des héros à qui revient le mérite de défendre la langue amazighe.
                              Je ne pense pas que ce soit le sens de l'article ni ce qu'il dit. Mais qu'après avoir combattu l'idée d'intégrer le Tamazight, l'Etat fait actuellement des efforts et oeuvre à sa défense. On peut voir ça comme faire amende honorable éventuellement mais certainement pas comme une manoeuvre politique douteuse. Mais bon, là, on rentre dans le domaine des convictions des uns et des autres et chacun est libre de penser ce qu'il veut.

                              Il n'en reste pas moins, qu'objectivement, le Tamazight a reçu de solides garanties et que sa pérennité est assurée dans les textes fondateurs .

                              Curiosité, en quoi le Professeur Haddadou n'est pas objectif? Et même s'il ne l'est pas, il me semble bien qu'il oeuvre activement au développement de Tamazight.
                              N'est-ce pas là le principal pour qui le revendique ou bien j'ai loupé un train?
                              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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