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Iran : les pro-Moussavi bravent l'interdiction de manifester

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  • Iran : les pro-Moussavi bravent l'interdiction de manifester

    Les deux candidats à la présidentielle Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, qui contestent la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, se sont mêlés aux manifestants. Le Conseil des gardiens de la Constitution devrait examiner les accusations de fraude.

    L'interdiction de manifester, décrétée par la police iranienne, n'a pas eu raison de leur détermination. Lundi après-midi, une dizaine de milliers de partisans de Mir Hossein Moussavi a entamé une marche en direction de la place Azadi à Téhéran, pour protester contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad lors du scrutin de vendredi.

    Le candidat réformateur Mir Hossein Moussavi avait pourtant annoncé qu'il repoussait la tenue de ce rassemblement, faute d'avoir reçu l'autorisation officielle, avant d'expliquer qu'il s'y rendrait, pour appeler ses partisans au calme. Le ministère de l'Intérieur iranien avait en effet prévenu qu'il le tiendrait responsable de toutes les conséquences du mouvement.

    Lundi après-midi, Mir Hossein Moussavi assistait donc, dans une voiture, à cette manifestation, aux côtés d'un autre candidat à la présidentielle iranienne, Mehdi Karoubi. Encadrés par une centaine de policiers anti-émeute, la foule criait «mort au dictateur», à l'adresse du président Mahmoud Ahmadinejad, mais aussi «les Iraniens préfèrent la mort à l'humiliation» ainsi que «Moussavi nous te soutenons».

    L'ex-président réformateur iranien Mohammad Khatami, qui conteste également la réélection du président sortant, devrait se joindre à la manifestation, annonce le frère de celui-ci.

    Une enquête sur la tenue du scrutin
    Plus tôt dans la journée, le guide suprême avait tenté de calmer l'opposition, en ordonnant finalement l'ouverture d'une enquête sur l'issue de l'élection. Le puissant Conseil des gardiens de la Constitution devra examiner les accusations de fraude et la demande d'annulation du scrutin lancées par Mir Hossein Moussavi et relayées par l'ex-président réformateur iranien Mohammad Khatami.

    Le guide suprême n'en a pas moins appelé le candidat malheureux à poursuivre sa contestation dans «les voies légales». «Vous êtes d'un genre différent de ces personnes» qui manifestent, lui a-t-il lancé. Dimanche soir, la police avait déjà procédé à 170 arrestations, dont au moins 70 «organisateurs». Des protestataires ont allumé des feux et brisé des vitrines dans les rues de Téhéran. Les heurts ont entraîné le déploiement d'escadrons anti-émeutes et l'intervention de policiers dans la capitale.

    Alors que plusieurs dirigeants étrangers se sont ouvertement interrogés sur les résultats du vote, Mahmoud Ahmadinejad les a contrés dimanche lors d'une conférence de presse, la première depuis l'annonce de sa victoire. «En Iran, l'élection était une élection réelle et libre», a-t-il dit, en accusant les médias étrangers de lancer une «guerre psychologique» contre son pays. Les autorités iraniennes ont demandé à certains journalistes étrangers - présents en Iran pour la couverture de la présidentielle - à se préparer à quitter le pays.

    Moussavi prêt à participer à une nouvelle présidentielle
    Mahmoud Ahmadinejad a cependant estimé que le niveau des violences qui ont éclaté à Téhéran après l'annonce de sa victoire n'était «pas important de [son] point de vue», le comparant à l'intensité relevée après un match de football. Des dizaines de milliers de ses partisans ont défilé dimanche dans la rue, agitant des drapeaux et criant son nom, là même où les partisans de Moussavi avaient organisé un immense rassemblement la semaine dernière.

    Selon les résultats officiels, Mahmoud Ahmadinejad l'a emporté par 62,6% des voix contre 33,7% pour son principal rival. L'ex-premier ministre Moussavi est lui arrivé deuxième avec 33,75% des suffrages. Mais il dénonce «vigoureusement les irrégularités visibles et nombreuses», affirmant que cela ne pouvait que «fragiliser le régime islamique et instaurer le mensonge et la tyrannie». Lundi, il s'est dit prêt à participer «de nouveau à un élection».

    figaro
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

  • #2
    les pro-Mousawi kherjou rjel.Chapeau messieurs vous avez parfaitement le droit de manifester car la droits ca s'arrache.

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