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En mettant en exergue les centres de vie et d’activité, la foggara, l’eau, la palmeraie et le ksar, entretenus par les ancêtres du grand sud de l'Algérie, nonobstant les conditions climatiques, extrêmement dures, Ali Brahimi député, dissident du RCD s’interroge quant à l’abandon du ksar et la foggara par les pouvoirs publics, en les déclarant "inadéquats aux normes de confort et de sécurité moderne".
Ce qui lui fera dire que les deux patrimoines et, par voie de conséquence, l’écosystème qu’ils maintiennent en vie, sont "gravement menacés". "L’assimilation de cet habitat dans la catégorie du précaire en est une preuve irréfutable", lit-on dans un communiqué signé par le député de Bouira et parvenu à notre rédaction.
Plaidant la restauration du patrimoine, consacrée, par ailleurs, par une recommandation de l’Unesco dès 1976, le député préconise en trois points, la sauvegarde de ce riche patrimoine en aidant les populations sahariennes à se fixer, à savoir réhabiliter le parc logements traditionnels et le faire bénéficier des aménagements et commodités modernes nécessaires (eau, électricité...), la sauvegarde des terres agricoles durement conquises sur le désert, la consolidation et le développement du cadre touristique. Affirmant que le cadre législatif national de protection du patrimoine est suffisamment étoffé, cependant, a-t-il mis en garde, "il ne faudra pas calquer une rigidité, peut-être, justifiée au nord du pays", argumentant cela par les conseils et recommandations des chercheurs qui, pour leur part, doivent se doter d’un dispositif légal "souple" qui prend en considération les potentialités locales de construction et de rénovation.
Plaidant la prise en charge dans un cadre global du dossier, le député a adressé quatre questions au Premier ministre :
1- Tel que prévu par les articles 16 et 17 de la loi relative à la protection du patrimoine culturel, ne pourrait-on pas faire bénéficier les ksars et foggaras, du grand sud, d’un classement ?
2- N’est-il pas juste d’instituer une taxe permanente sur les hydrocarbures pour alimenter le fond du patrimoine, à la veille de la présentation de la loi de finances pour 2010?
3- N’est-il pas nécessaire de mettre en place, comme le préconisent les chercheurs, un centre national et de recherche sur l’architecture de la terre ?
N’est-il pas important d’intégrer cette discipline dans les cursus d’enseignement des écoles et des facultés d’architecture ?
4- Considérez-vous nécessaire la création d’un office public, chargé du recensement, du classement, de la restauration, de l’entretien, de la préservation et de la valorisation des écosystèmes et ksars sahariens ?
Par la Dépêche de Kabylie
Ce qui lui fera dire que les deux patrimoines et, par voie de conséquence, l’écosystème qu’ils maintiennent en vie, sont "gravement menacés". "L’assimilation de cet habitat dans la catégorie du précaire en est une preuve irréfutable", lit-on dans un communiqué signé par le député de Bouira et parvenu à notre rédaction.
Plaidant la restauration du patrimoine, consacrée, par ailleurs, par une recommandation de l’Unesco dès 1976, le député préconise en trois points, la sauvegarde de ce riche patrimoine en aidant les populations sahariennes à se fixer, à savoir réhabiliter le parc logements traditionnels et le faire bénéficier des aménagements et commodités modernes nécessaires (eau, électricité...), la sauvegarde des terres agricoles durement conquises sur le désert, la consolidation et le développement du cadre touristique. Affirmant que le cadre législatif national de protection du patrimoine est suffisamment étoffé, cependant, a-t-il mis en garde, "il ne faudra pas calquer une rigidité, peut-être, justifiée au nord du pays", argumentant cela par les conseils et recommandations des chercheurs qui, pour leur part, doivent se doter d’un dispositif légal "souple" qui prend en considération les potentialités locales de construction et de rénovation.
Plaidant la prise en charge dans un cadre global du dossier, le député a adressé quatre questions au Premier ministre :
1- Tel que prévu par les articles 16 et 17 de la loi relative à la protection du patrimoine culturel, ne pourrait-on pas faire bénéficier les ksars et foggaras, du grand sud, d’un classement ?
2- N’est-il pas juste d’instituer une taxe permanente sur les hydrocarbures pour alimenter le fond du patrimoine, à la veille de la présentation de la loi de finances pour 2010?
3- N’est-il pas nécessaire de mettre en place, comme le préconisent les chercheurs, un centre national et de recherche sur l’architecture de la terre ?
N’est-il pas important d’intégrer cette discipline dans les cursus d’enseignement des écoles et des facultés d’architecture ?
4- Considérez-vous nécessaire la création d’un office public, chargé du recensement, du classement, de la restauration, de l’entretien, de la préservation et de la valorisation des écosystèmes et ksars sahariens ?
Par la Dépêche de Kabylie
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