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Il y a seize ans, le professeur Mahfoud Boucebci était assassiné, victime de la folie humaine. Psychiatre et universitaire, il reste dans la mémoire collective comme l’exemple, une source d’inspiration.
Mardi 15 juin 1993, le professeur et psychiatre Mahfoud Boucebci fut mortellement poignardé devant l’hôpital Drid- Hocine (Kouba), à Alger. Continuant d’honorer sa mémoire, la Fondation Mahfoud Boucebci (Recherche et Culture) déposera, aujourd’hui à 8h30, une gerbe de fleurs à l’endroit où il a été assassiné. L’occasion de rappeler la mémoire de l’humaniste et altruiste que fut ce militant de la dignité humaine.
Victime de la folie des hommes, du terrorisme islamiste, aveugle et ignorant, Mahfoud Boucebci contribua grandement à donner ses lettres de noblesse à la psychiatrie algérienne. Né en 1937, Mahfoud Boucebci a acquis une stature scientifique et médicale reconnue à l’échelle nationale pour ses travaux de recherche sur la psychiatrie adolescente et enfantine, son action au sein de l’Université algérienne.
Mais aussi à l’étranger où il a été publié dans une quarantaine de revues internationales. Il fut et demeure l’exemple, un modèle, une source d’inspiration continue pour les travaux de recherche, les colloques scientifiques et pour la Fondation au nom éponyme et que préside son fils Téric.
Contacté hier, ce dernier a rendu hommage à ce grand démocrate et militant des droits de l’homme dans toute leur noblesse, à cet humaniste qui ne cherchait qu’«à soulager la souffrance des autres» et à leur «faciliter» la traversée des méandres de la vie. Il y a 16 ans, le mardi 15 juin 1993, la barbarie a frappé. Mais pour tous ceux qui ont été victimes de ces années noires, de ce terrorisme aveugle et ignorant, la Fondation Mahfoud Boucebci ne les oubliera jamais. «Notre chemin est celui de la culture contre celui de l’oubli, de la conscience contre celui de la violence, de l’éveil pour une Algérie humaniste.»
Par Chérif Bennaceur , Le Soir
Mardi 15 juin 1993, le professeur et psychiatre Mahfoud Boucebci fut mortellement poignardé devant l’hôpital Drid- Hocine (Kouba), à Alger. Continuant d’honorer sa mémoire, la Fondation Mahfoud Boucebci (Recherche et Culture) déposera, aujourd’hui à 8h30, une gerbe de fleurs à l’endroit où il a été assassiné. L’occasion de rappeler la mémoire de l’humaniste et altruiste que fut ce militant de la dignité humaine.
Victime de la folie des hommes, du terrorisme islamiste, aveugle et ignorant, Mahfoud Boucebci contribua grandement à donner ses lettres de noblesse à la psychiatrie algérienne. Né en 1937, Mahfoud Boucebci a acquis une stature scientifique et médicale reconnue à l’échelle nationale pour ses travaux de recherche sur la psychiatrie adolescente et enfantine, son action au sein de l’Université algérienne.
Mais aussi à l’étranger où il a été publié dans une quarantaine de revues internationales. Il fut et demeure l’exemple, un modèle, une source d’inspiration continue pour les travaux de recherche, les colloques scientifiques et pour la Fondation au nom éponyme et que préside son fils Téric.
Contacté hier, ce dernier a rendu hommage à ce grand démocrate et militant des droits de l’homme dans toute leur noblesse, à cet humaniste qui ne cherchait qu’«à soulager la souffrance des autres» et à leur «faciliter» la traversée des méandres de la vie. Il y a 16 ans, le mardi 15 juin 1993, la barbarie a frappé. Mais pour tous ceux qui ont été victimes de ces années noires, de ce terrorisme aveugle et ignorant, la Fondation Mahfoud Boucebci ne les oubliera jamais. «Notre chemin est celui de la culture contre celui de l’oubli, de la conscience contre celui de la violence, de l’éveil pour une Algérie humaniste.»
Par Chérif Bennaceur , Le Soir