Il y a des gens qui errent
Sans but
Dans les chemins asilaires
Des cités à bout de mythe
Parmi les fous absorbés par eux-mêmes
Je les vois sans trop de peine
Les pieds nus
Les baluchons traînent.
Dans les chemins asilaires
Des cités à bout de mythe
Parmi les fous absorbés par eux-mêmes
Je les vois sans trop de peine
Les pieds nus
Les baluchons traînent.
Il y a des familles qui courent et qui crient
Avec le blasphème
Halte aux tueries
Mais ne semble entendre
Que quelques hommes qui savent pourquoi
et toutes les femmes font semblant de ne pas savoir.
Avec le blasphème
Halte aux tueries
Mais ne semble entendre
Que quelques hommes qui savent pourquoi
et toutes les femmes font semblant de ne pas savoir.
Il y des bruits de sabots en fuite
ce sont les ombres maudites
des impurs
Qui vandalisent nos villes
Ils se fondent dans la nuit
qui tantôt commence, tantôt s’arrête
ce sont les ombres maudites
des impurs
Qui vandalisent nos villes
Ils se fondent dans la nuit
qui tantôt commence, tantôt s’arrête
Soudain
Je ne suis pas sûre que les tenants du pouvoir
Ont la faiblesse de croire
Que la bête à abattre
Est dans nos rangs
Prudente souriante
Revêtue de notre âme
Je ne suis pas sûre que les tenants du pouvoir
Ont la faiblesse de croire
Que la bête à abattre
Est dans nos rangs
Prudente souriante
Revêtue de notre âme
Le pays est foutu
S’il n'est pas fait contrepoids
Aux hyènes qui dansent
Sur ses crêtes
S’il n'est pas fait contrepoids
Aux hyènes qui dansent
Sur ses crêtes