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Nez disproportionné, malformation du visage, cicatrices d’acné, lèvres peu développées, remédier à cela n’est désormais plus un miracle.
Seulement par souci d’esthétisme ou pour vouloir ressembler à son idole, les Maghrébins, sous l’emprise des chaînes télévisées européennes, américaines et mêmes celles des pays du Golfe affluent grandement vers de telles opérations esthétiques.
Ayant connu un grand essor à l’étranger depuis des dizaines années, la chirurgie esthétique se répand de jour en jour en Algérie, d’autant plus que la demande est très grande.
En pleine expansion, ces opérations enregistrent une demande croissante.
Les Algériennes s’y mettent à présent et veillent à ce que leur apparence soit la plus jolie, concurrençant ainsi les stars étrangères. Elles souhaitent corriger ou réparer certaines imperfections physiques, pour paraître belles et elles sont prêtes à débourser une grande somme pour cela.
Les instituts de beauté s’installent rapidement en Algérie et beaucoup de chirurgiens se spécialisent à présent dans la chirurgie plastique, vu qu’elle est très rentable.
Botox, lifting, greffe de cheveux, réduction ou augmentation mammaire, tout est possible, les prix demeurent exorbitants, mais qu’en est-il du résultat ? Est-il toujours garanti ? Les chirurgiens affirment que tout acte chirurgical comporte un risque et toute intervention chirurgicale sous anesthésie comporte les mêmes risques qu'une intervention classique.
De ce fait, l’opération chirurgicale peut être vouée à l’échec, mais le pourcentage y est très réduit. Par ailleurs, la chirurgie esthétique provoque beaucoup de dires. Entre le pour et le contre, ce sont toutes les valeurs religieuses qui font surface quand on évoque ce sujet.
La plupart prônent l’idée de «Hram», Se faire augmenter ou réduire la poitrine, se faire remonter les joues, pour des buts purement embellissants est condamné fortement par la religion et mal perçu par la société.
«C’est un péché de modifier la créature divine», proclame un homme, la quarantaine, qui condamne une telle pratique. «L’être humain doit s’accepter tel que le bon Dieu l’a créé, avoir recours à ces opérations c’est défier le bon Dieu et c’est inadmissible sur le plan religieux», ajoute-t-il.
Par ailleurs, les «soins thérapeutiques» sont autorisés religieusement.
Fatiha, étudiante, nous dira a cet effet: «Pour nous les musulmans, c'est hram de pratiquer la chirurgie esthétique pour refaire le nez ou la bouche ou la poitrine sauf en cas d'accident grave, on aura recours à la chirurgie réparatrice».
En effet, reconstituer un organe, réparer une blessure est largement sollicité «pour surmonter un complexe», affirment les psychologues et même les hommes de religion.
Samira, la trentaine, rencontrée dans un salon de soins épidermiques nous dira: «Etant adolescente, j’avais beaucoup d’acné, dont les cicatrices persistent jusqu’à présent et ça amoche mon visage, je suis venue ici dans l’espoir de me faire débarrasser de ces cicatrices qui me gâchent la vie». L’Algérie, comme tout autre pays subit la médiatisation étrangère.
Tout type de chirurgie esthétique est réalisé en Algérie.
La chirurgie esthétique n’est plus aujourd’hui réservée aux stars. Elle est aujourd’hui accessible à tout le monde, femmes et hommes, jeunes et vieux, fortunés ou moins riches. Phénomène de société, en pleine expansion, les chirurgiens plasticiens en Algérie auront de beaux jours devant eux.
- Le Monde Aujourd hui
Seulement par souci d’esthétisme ou pour vouloir ressembler à son idole, les Maghrébins, sous l’emprise des chaînes télévisées européennes, américaines et mêmes celles des pays du Golfe affluent grandement vers de telles opérations esthétiques.
Ayant connu un grand essor à l’étranger depuis des dizaines années, la chirurgie esthétique se répand de jour en jour en Algérie, d’autant plus que la demande est très grande.
En pleine expansion, ces opérations enregistrent une demande croissante.
Les Algériennes s’y mettent à présent et veillent à ce que leur apparence soit la plus jolie, concurrençant ainsi les stars étrangères. Elles souhaitent corriger ou réparer certaines imperfections physiques, pour paraître belles et elles sont prêtes à débourser une grande somme pour cela.
Les instituts de beauté s’installent rapidement en Algérie et beaucoup de chirurgiens se spécialisent à présent dans la chirurgie plastique, vu qu’elle est très rentable.
Botox, lifting, greffe de cheveux, réduction ou augmentation mammaire, tout est possible, les prix demeurent exorbitants, mais qu’en est-il du résultat ? Est-il toujours garanti ? Les chirurgiens affirment que tout acte chirurgical comporte un risque et toute intervention chirurgicale sous anesthésie comporte les mêmes risques qu'une intervention classique.
De ce fait, l’opération chirurgicale peut être vouée à l’échec, mais le pourcentage y est très réduit. Par ailleurs, la chirurgie esthétique provoque beaucoup de dires. Entre le pour et le contre, ce sont toutes les valeurs religieuses qui font surface quand on évoque ce sujet.
La plupart prônent l’idée de «Hram», Se faire augmenter ou réduire la poitrine, se faire remonter les joues, pour des buts purement embellissants est condamné fortement par la religion et mal perçu par la société.
«C’est un péché de modifier la créature divine», proclame un homme, la quarantaine, qui condamne une telle pratique. «L’être humain doit s’accepter tel que le bon Dieu l’a créé, avoir recours à ces opérations c’est défier le bon Dieu et c’est inadmissible sur le plan religieux», ajoute-t-il.
Par ailleurs, les «soins thérapeutiques» sont autorisés religieusement.
Fatiha, étudiante, nous dira a cet effet: «Pour nous les musulmans, c'est hram de pratiquer la chirurgie esthétique pour refaire le nez ou la bouche ou la poitrine sauf en cas d'accident grave, on aura recours à la chirurgie réparatrice».
En effet, reconstituer un organe, réparer une blessure est largement sollicité «pour surmonter un complexe», affirment les psychologues et même les hommes de religion.
Samira, la trentaine, rencontrée dans un salon de soins épidermiques nous dira: «Etant adolescente, j’avais beaucoup d’acné, dont les cicatrices persistent jusqu’à présent et ça amoche mon visage, je suis venue ici dans l’espoir de me faire débarrasser de ces cicatrices qui me gâchent la vie». L’Algérie, comme tout autre pays subit la médiatisation étrangère.
Tout type de chirurgie esthétique est réalisé en Algérie.
La chirurgie esthétique n’est plus aujourd’hui réservée aux stars. Elle est aujourd’hui accessible à tout le monde, femmes et hommes, jeunes et vieux, fortunés ou moins riches. Phénomène de société, en pleine expansion, les chirurgiens plasticiens en Algérie auront de beaux jours devant eux.
- Le Monde Aujourd hui