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Colloque international sur la lutherie en Algérie

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  • Colloque international sur la lutherie en Algérie

    La lutherie, ce métier d’art appartenant au patrimoine musical, est en étroite relation avec le musicien. Le luthier existe car le musicien a besoin de lui. Il est le «créateur» de son instrument de musique; mandole, mandoline, banjo, cithare, guitare…

    En Algérie, afin de sauvegarder cet héritage culturel, l’Institut supérieur de musique d’Alger a organisé un colloque international sur la lutherie. Pendant deux jours, plusieurs thèmes ayant trait aux spécificités, à l’innovation et aux nouvelles techniques de fabrication de la lutherie ont été débattus par des spécialistes venus de France, du Maroc, de Tunisie, de Syrie et de Turquie.

    Cela dit, les intervenants n’ont pas manqué de faire part de leurs inquiétudes quant au devenir de cette spécialité en Algérie. La prise de conscience de l’importance de ce métier dans «l’identité et l’histoire d’un pays» a ouvert la voie à une multitude de questions.

    La lutherie est-elle réellement en voie de disparition en Algérie ? Qui sont les faiseurs de ces instruments ? Où sont-ils ? Quelles sont leurs compétences ? Et comment faire pour préserver ce patrimoine musical ? Pour cela, la création d’une école de lutherie en Algérie demeure, selon les conférenciers, l’unique solution. Dans ce sens, un projet de formation dans le domaine de la lutherie a été lancé en partenariat avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, en 2004.

    «Nous avons formé 17 stagiaires diplômés dans le domaine de la lutherie», affirme Abdelkader Tirsène, enseignant à l’Institut supérieur de musique. Insatisfait de cette «expérience» restée orpheline, cet enseignant a émis son souhait pour la création d’une «vraie école de lutherie en Algérie».

    Mais pour une mise en place de cette école, «il faudrait réunir tous les éléments nécessaires, à savoir les formateurs spécialisés, les différents enseignants, les outils de travail nécessaires et la matière première», ajoutet- il. La sauvegarde de ce métier par rapport aux normes internationales, selon lui, relève de la responsabilité et des efforts des parties concernées. C’est ainsi qu’une autre problématique a été exposée.

    La lutherie relève-t-elle du ministère de la Formation professionnelle ou peut-elle disposer d’un statut au ministère de la Culture comme art plastique?

    Par le soir
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