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Gestion de l’eau potable, L’aveu d’échec de Sellal

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  • Gestion de l’eau potable, L’aveu d’échec de Sellal


    «Nous ne savons pas gérer l’eau». Le constat a été fait, hier, à Alger, par Abdelmalek Sellal, qui a procédé à l’ouverture du 5ème Salon international des équipements et services de l’eau qu’organise «Reeds Expositions France» en partenariat avec le ministère des Ressources en eau. Pour le premier responsable du secteur, la réalisation de grandes infrastructures ne signifie pas forcément la maîtrise de la gestion de l’eau.

    Pour M. Sellal, le problème de l’eau en Algérie n’est pas uniquement une affaire de réalisation d’infrastructures, de traitement ou de transport. «Il s’agit d’une affaire de management dont le pays accuse de grandes insuffisances», dira le ministre. Et de relever que les difficultés majeures du secteur sont liées à la gestion et lamaintenance.

    Sellal, qui a tenu à dire que beaucoup d’améliorations en matière d’alimentation en eau de la population ont été connues grâce à l’utilisation, par cet opérateur, de techniques modernes qui permettent d’arriver à une alimentation H24 dès septembre prochain, n’a pas caché en revanche son insatisfaction quant à une gestion rationnelle et équilibrée de l’eau à travers le territoire national.

    Le ministre a ainsi soutenu que l’Algérie poursuivra l’investissement dans ce secteur aussi bien en matière de mobilisation de la ressource qu’en termes de réhabilitation et de renouvellement des réseaux AEP, dont plusieurs sociétés participantes au salon ont exposé des équipements spécifiques à ce type de projets.

    Sellal a annoncé, dans ce sillage, qu’une vingtaine de villes du pays sont actuellement en étude pour la réhabilitation et/ou le renouvellement de leur réseau AEP en plus des quatre grandes villes (Alger, Constantine, Annaba, Oran), ou les travaux sont déjà en cours de réalisation.

    En termes de financement des projets relevant du secteur, Sellal, l’Algérie a indiqué que l’Etat a investi environ 18 milliards de dollars dans le secteur des Ressources en eau durant la période 2005-2009 et une enveloppe similaire devrait être consacrée au prochain quinquennat 2010-2014.

    Pour ce qui est de cette cinquième édition du Salon international des équipements et des services de l’eau et dont la clôture est prévue pour jeudi prochain, il a vu la participation de 302 exposants entre entreprises algériennes et celles venues de l’étranger. La participation algérienne a occupé une superficie globale de 2 800 m2, l’équivalent de 60% de la surface totale de l’exposition, évaluée à 9 000 m2.

    La participation étrangère est dominée par la France et l’Espagne qui comptent plusieurs entreprises qui réalisent des projets dans le dessalement de l’eau de mer, dans la gestion des réseaux d’alimentation en eau potable et de l’assainissement. Interrogé sur l’intérêt grandissant qu’émettent les entreprises étrangères pour le secteur de l’eau en Algérie, M. Sellal a expliqué cela par les «bonnes relations de travail qui existent entre ces opérateurs et les autorités locales, dont beaucoup de partenariats se sont soldés par des résultats très positifs».

    A. Y.

    Projet d’une école de gestion de l’eau en Algérie

    Le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal a annoncé, hier, à Alger, un projet de création d’une école de gestion de l’eau. Le projet sera réalisé en partenariat avec la société espagnole Agbar. «Nous avons pris contact avec les responsables de la société espagnole (Agbar), qui gère actuellement le réseau d’AEP de la ville d’Oran, concernant un projet de création de l’une des premières écoles de gestion de l’eau en Algérie», a soutenu Sellal, qui a déclaré que l’école sera probablement construite à Oran. En partenariat avec l’école polytechnique de Barcelone en matière de formation, la mission de la future école de gestion de l’eau consiste à former des gestionnaires de l’eau.

    - La Tribune
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