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Arroukya Achar3iya, existe certes dans notre religion, dieu dit : "Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants" (Sourat17/ verset82).
Mais il ne faut pas abuser de l’ignorance, de l’innocence ou la croyance des gens pour en faire un biseness.
Il faut faire la différence entre la médication autorisée par Allâh et Son Prophète et celle des sorciers.
Nasreddine Bakha, Le Soir D'Algerie.
Mais il ne faut pas abuser de l’ignorance, de l’innocence ou la croyance des gens pour en faire un biseness.
Il faut faire la différence entre la médication autorisée par Allâh et Son Prophète et celle des sorciers.
Les derviches se sont transformés en guérisseurs et ont investi nos villes, villages et douars. Ils se cachent à l’ombre pour gagner beaucoup d’argent, aidés par des incultes qui les prennent pour des savants. Les croyances subsistent encore.
Il y a des enseignants, des chômeurs et même des hommes religieux qui pratiquent la “rokia”, un massage usité par le biais de versets coraniques pour guérir d’une maladie quelconque, d’un trouble psychique ou encore d’un mal surnaturel, le présence d’un diable dans le corps, ce en quoi croient fermement bon nombre de nos citoyens. L’issue des séances douloureuses où des coups violents sont portés pour faire sortir le diable du corps d’une personne, se terminent souvent dramatiquement mais tout de suite après le silence s’installe. Une scène inédite peut être mise en valeur dans le contexte de ce genre de comportements douteux où un enseignant qui a une seconde profession, à savoir la “rokia”, a été appelé en urgence par certains de ses collègues comme s’il s’agissait d’un docteur pour secourir une élève qui avait perdu connaissance. Devant des regards médusés, il s’est mis subitement à cracher dans la bouche de l’adolescente, ce qui a suscité une vive réaction de la part d’un ou deux éducateurs perdus dans la foule. Heureusement les pompiers sont arrivés pour acheminer la malade ver l’hôpital. Il y a à peine quelques semaines de cela, les habitants d’une localité rurale ont alerté les services de sécurité sur le comportement indigne d’un imam qui pratique la “rokia” et à qui les fidèles reprochent de ramener des clients douteux jusqu’aux abords de la mosquée. Ceci expliquant cela, la percée de croyances qu’on croyait révolues, peut être perçue comme étant un indice pour évaluer la situation peu reluisante où se trouve la culture dans nos contrées et qui aurait pu en d’autres dimensions servir en tant qu’élément protecteur contre l’obscurantisme.
Il y a des enseignants, des chômeurs et même des hommes religieux qui pratiquent la “rokia”, un massage usité par le biais de versets coraniques pour guérir d’une maladie quelconque, d’un trouble psychique ou encore d’un mal surnaturel, le présence d’un diable dans le corps, ce en quoi croient fermement bon nombre de nos citoyens. L’issue des séances douloureuses où des coups violents sont portés pour faire sortir le diable du corps d’une personne, se terminent souvent dramatiquement mais tout de suite après le silence s’installe. Une scène inédite peut être mise en valeur dans le contexte de ce genre de comportements douteux où un enseignant qui a une seconde profession, à savoir la “rokia”, a été appelé en urgence par certains de ses collègues comme s’il s’agissait d’un docteur pour secourir une élève qui avait perdu connaissance. Devant des regards médusés, il s’est mis subitement à cracher dans la bouche de l’adolescente, ce qui a suscité une vive réaction de la part d’un ou deux éducateurs perdus dans la foule. Heureusement les pompiers sont arrivés pour acheminer la malade ver l’hôpital. Il y a à peine quelques semaines de cela, les habitants d’une localité rurale ont alerté les services de sécurité sur le comportement indigne d’un imam qui pratique la “rokia” et à qui les fidèles reprochent de ramener des clients douteux jusqu’aux abords de la mosquée. Ceci expliquant cela, la percée de croyances qu’on croyait révolues, peut être perçue comme étant un indice pour évaluer la situation peu reluisante où se trouve la culture dans nos contrées et qui aurait pu en d’autres dimensions servir en tant qu’élément protecteur contre l’obscurantisme.