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La portée spirituelle du patrimoine national amazigh en débat a Bejaiia

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  • La portée spirituelle du patrimoine national amazigh en débat a Bejaiia

    "La portée spirituelle du patrimoine national amazigh" a été au centre des débats d'un colloque national ouvert dimanche à la maison de la culture de Béjaïa, en présence du ministre des Affaires religieuses et des waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, de chercheurs, d'historiens et d'hommes de culture issus des différentes universités du pays.

    L'objet de cette rencontre est de mettre en valeur le substrat culturel à l'origine du rayonnement de l'islam, depuis l'époque des ouvertures au 8e siècle et sa contribution par ses référents au renforcement de la personnalité nationale. Les participants ont mis en exergue l'influence de l'islam, son ancrage dans le pays et sa contribution à la civilisation universelle.

    L'exemple le plus éloquent, ont-ils souligné, étant l'apport des érudits et des savants de Béjaïa, sur le double plan religieux et scientifique et leur ijtihad en la matière. "Leur contribution a permis de façonner une culture propre qui s'est exprimée dans la langue du Livre Saint", a relevé le ministre dans son allocution d'ouverture, estimant que "chacun a fait un apport à la construction de la civilisation arabo-islamique". M. Ghlamallah a, dans ce contexte, exhorté l'assistance à méditer et poursuivre l'œuvre accomplie. "Elle participe de l'amour de la religion et de la patrie", a-t-il soutenu. La séance inaugurale, a polarisé l'influence de la pensée soufie sur l'essor de la religion au Maghreb en général et les conditions ayant permis sa popularisation en passant des zones urbaines aux zones rurales, notamment depuis l'avènement de la Tariqa errahmania qui, depuis la fin du 19e siècle, a réussi à réaliser un maillage spatial des plus denses. Le professeur Allaoua Amara, de l'université de Constantine, en a détaillé la genèse et la portée.

    Un autre sujet, articulé autour de la "supposée résistance amazighe aux ouvertures islamiques" a retenu l'attention. Mohamed Benamira, de l'université d'Alger, faisant une approche critique de certains auteurs occidentaux, notamment Emile Félix Gautier, lequel soutenait "une telle version de l'histoire" a tenu à contredire ce dernier, en apportant certains éclairages et en focalisant sur une tranche chronologique de l'histoire de Okba Ibn Nafie et zoheir Beni Qais, qui infirme la thèse de ce dernier. Ses sources étant puiser d'écrits arabes et des manuscrits trouvés dans la bibliothèque privée des Almouhoub. Une vingtaine de conférences sont au programme de ce rendez-vous, étalés sur deux jours.

    - Le Maghreb

  • #2
    @"rêve d'été"

    c'est passionnant, merci pour l'info, mais peut-on en savoir plus sur ce sujet ?
    "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

    Commentaire

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