Le Mali affirme avoir détruit une base d’Al Qaïda près de la frontière algérienne
Par AFP
L'armée malienne a attaqué mardi une base d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du pays, près de l'Algérie, faisant "plusieurs morts" dans le camp des combattants islamistes, a-t-on appris de sources sécuritaires. Selon les observateurs, c'est la première fois que les troupes maliennes attaquent des islamistes armés dans le nord du pays. Cette offensive intervient près de deux semaines après l'annonce, le 3 juin, par Aqmi de l'exécution d'un otage britannique.
"Nous avons attaqué un groupe d'islamistes armés, membres d'Al-Qaïda dans le désert. Il y a eu plusieurs morts de leur côté et nous avons saisi des munitions, détruit des véhicules", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire, contactée dans le nord du Mali. Selon la même source, "l'objectif est de prendre en tenailles les islamistes armés entre le Mali et l'Algérie". "L'Algérie, suit les opérations, nous sommes en contact et nous échangeons des informations", a-t-elle expliqué.
"C'est une base des salafistes située entre le Mali et l'Algérie que nous avons détruit, avec des pertes dans les rangs de l'ennemi", a précisé une autre source sécuritaire. L'attaque a eu lieu dans la région de Timétrine, frontalière de l'Algérie. "En vertu des accords entre nos deux pays, les Algériens peuvent venir sur notre territoire pourchasser les mêmes salafistes et le Mali a le droit de les poursuivre jusqu'en territoire algérien", a affirmé cette même source, laissant entendre que les deux pays travaillaient "main dans la main".
Le 10 juin, un officier malien ayant participé à l'arrestation d'islamistes dans le nord du Mali avait été assassiné à Tombouctou (nord-ouest) par des hommes soupçonnés d'appartenir à la branche maghrébine d'Al-Qaïda. Selon un membre de sa famille, interrogé par l'AFP au téléphone, le lieutenant-colonel Lamana Ould Bou, qui était un agent des services de renseignement maliens, a été tué à son domicile. C'était la première fois que des islamistes tuaient un militaire malien. « C'est un acte de guerre, nous ne laisserons pas ce crime impuni", avait alors affirmé un officier de l'armée malienne.
Par AFP
L'armée malienne a attaqué mardi une base d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du pays, près de l'Algérie, faisant "plusieurs morts" dans le camp des combattants islamistes, a-t-on appris de sources sécuritaires. Selon les observateurs, c'est la première fois que les troupes maliennes attaquent des islamistes armés dans le nord du pays. Cette offensive intervient près de deux semaines après l'annonce, le 3 juin, par Aqmi de l'exécution d'un otage britannique.
"Nous avons attaqué un groupe d'islamistes armés, membres d'Al-Qaïda dans le désert. Il y a eu plusieurs morts de leur côté et nous avons saisi des munitions, détruit des véhicules", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire, contactée dans le nord du Mali. Selon la même source, "l'objectif est de prendre en tenailles les islamistes armés entre le Mali et l'Algérie". "L'Algérie, suit les opérations, nous sommes en contact et nous échangeons des informations", a-t-elle expliqué.
"C'est une base des salafistes située entre le Mali et l'Algérie que nous avons détruit, avec des pertes dans les rangs de l'ennemi", a précisé une autre source sécuritaire. L'attaque a eu lieu dans la région de Timétrine, frontalière de l'Algérie. "En vertu des accords entre nos deux pays, les Algériens peuvent venir sur notre territoire pourchasser les mêmes salafistes et le Mali a le droit de les poursuivre jusqu'en territoire algérien", a affirmé cette même source, laissant entendre que les deux pays travaillaient "main dans la main".
Le 10 juin, un officier malien ayant participé à l'arrestation d'islamistes dans le nord du Mali avait été assassiné à Tombouctou (nord-ouest) par des hommes soupçonnés d'appartenir à la branche maghrébine d'Al-Qaïda. Selon un membre de sa famille, interrogé par l'AFP au téléphone, le lieutenant-colonel Lamana Ould Bou, qui était un agent des services de renseignement maliens, a été tué à son domicile. C'était la première fois que des islamistes tuaient un militaire malien. « C'est un acte de guerre, nous ne laisserons pas ce crime impuni", avait alors affirmé un officier de l'armée malienne.
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