Tweet
La machine économique algérienne renait de ses cendres
Performance des entreprises algériennes : un peu de lumière dans un monde de grisaille
Le bilan éminemment positif des activités du groupe de travaux publics Cosider pour l'exercice 2008 et les projections optimistes prévoyant une croissance ascendante pour 2009 et 2010, annoncés mardi à Alger, font partie de ces bonnes nouvelles comme on voudrait en entendre plus souvent.
Non seulement l'entreprise publique est en position de concurrencer les groupes étrangers attirés par l'énorme marché algérien des grandes infrastructures, mais elle compte investir des créneaux qui n'étaient pas les siens jusqu'ici, comme celui du rail, qui représente désormais un marché considérable et où la présence algérienne est réduite à sa plus simple expression.
La bonne nouvelle est surtout le fait que Cosider apporte un cinglant démenti à tous ceux qui jouent de fatalité, en prouvant qu'avec un environnement favorable, de la rigueur, de l'ambition et de la volonté, l'entreprise algérienne est capable de se hisser au niveau des meilleurs.
Le groupe privé Cevital dont le dynamisme, les ambitions et la maîtrise managériale n'ont rien à envier aux groupes occidentaux de taille similaire constitue une autre preuve de la vitalité de l'entrepreneur algérien, pour peu que le minimum requis de conditions soit réuni.
Ainsi, au début du mois, le quotidien El Khabar rapportait que plusieurs compagnies algériennes se lançaient dans l'exportation de leurs produits vers les marchés arabes, américains et européens.
Crisror, une société de production d'équipements électroménagers exporte, entre autres, des récepteurs numériques dans toute l'Europe. La société privée Vitajus a annoncé l'ouverture de deux filiales en Floride, aux Etats-Unis, et compte investir les marchés européens, notamment celui de France et de Grande Bretagne. Le groupe Soumam exporte ses produits laitiers vers la Tunisie et la Libye et prépare sa pénétration des marchés syrien et jordanien...
Ce que Cosider, Cevital et d'autres groupes, peu nombreux encore certes, arrivent à réaliser, il n'y a pas de raison que des milliers d'autres ne le fassent pas. Il y a lieu, pour cela, d'élaborer une politique économique volontariste mais cohérente, qui encourage l'esprit d'entreprise et favorise les ambitions d'extension et de développement des entités qui font preuve d'audace et de créativité.
Ce ne serait qu'un premier pas, mais un pas important vers l'harmonie perdue entre les Algériens et leur pays. Car cette Algérie là, celle qui se défait de ses complexes et de ses pesanteurs, celle qui ose et qui avance, fait la fierté de chacun de nous.
TSA
Le bilan éminemment positif des activités du groupe de travaux publics Cosider pour l'exercice 2008 et les projections optimistes prévoyant une croissance ascendante pour 2009 et 2010, annoncés mardi à Alger, font partie de ces bonnes nouvelles comme on voudrait en entendre plus souvent.
Non seulement l'entreprise publique est en position de concurrencer les groupes étrangers attirés par l'énorme marché algérien des grandes infrastructures, mais elle compte investir des créneaux qui n'étaient pas les siens jusqu'ici, comme celui du rail, qui représente désormais un marché considérable et où la présence algérienne est réduite à sa plus simple expression.
La bonne nouvelle est surtout le fait que Cosider apporte un cinglant démenti à tous ceux qui jouent de fatalité, en prouvant qu'avec un environnement favorable, de la rigueur, de l'ambition et de la volonté, l'entreprise algérienne est capable de se hisser au niveau des meilleurs.
Le groupe privé Cevital dont le dynamisme, les ambitions et la maîtrise managériale n'ont rien à envier aux groupes occidentaux de taille similaire constitue une autre preuve de la vitalité de l'entrepreneur algérien, pour peu que le minimum requis de conditions soit réuni.
Ainsi, au début du mois, le quotidien El Khabar rapportait que plusieurs compagnies algériennes se lançaient dans l'exportation de leurs produits vers les marchés arabes, américains et européens.
Crisror, une société de production d'équipements électroménagers exporte, entre autres, des récepteurs numériques dans toute l'Europe. La société privée Vitajus a annoncé l'ouverture de deux filiales en Floride, aux Etats-Unis, et compte investir les marchés européens, notamment celui de France et de Grande Bretagne. Le groupe Soumam exporte ses produits laitiers vers la Tunisie et la Libye et prépare sa pénétration des marchés syrien et jordanien...
Ce que Cosider, Cevital et d'autres groupes, peu nombreux encore certes, arrivent à réaliser, il n'y a pas de raison que des milliers d'autres ne le fassent pas. Il y a lieu, pour cela, d'élaborer une politique économique volontariste mais cohérente, qui encourage l'esprit d'entreprise et favorise les ambitions d'extension et de développement des entités qui font preuve d'audace et de créativité.
Ce ne serait qu'un premier pas, mais un pas important vers l'harmonie perdue entre les Algériens et leur pays. Car cette Algérie là, celle qui se défait de ses complexes et de ses pesanteurs, celle qui ose et qui avance, fait la fierté de chacun de nous.
TSA