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Quand le désert avance l’Algérie recule

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  • Quand le désert avance l’Algérie recule

    Journée mondiale de lutte contre

    Le Sahara algérien représente 200 millions d'hectares (87%). C'est ce vaste désert qui n'arrête pas d'avancer vers la région du Nord en menaçant 20 millions d'hectares de terres steppiques de désertification, alors que plus de 600 000 hectares sont déjà désertifiés.

    Environ 50 000 hectares de terres de parcours situées dans les Hauts Plateaux continuent, chaque année, à être réduits à l’état de désert des suites des cycles répétitifs de sécheresse, de l’érosion éolienne mais également des violentes précipitations qui se manifestent par intermittence dans cette partie du pays.

    Les importants élevages ovins (plus de 8 millions de têtes) auxquels ces espaces servent de pâturages naturels contribuent à maintenir une pression intolérable sur ce milieu particulièrement fragile.

    Afin de tenter de contenir l’avancée du désert vers le nord du pays, dont les effets avaient il y a quelque temps déjà commencé à se manifester jusqu’à proximité des zones littorales, l’Etat s’était lancé un formidable défi consistant à planter une ceinture forestière de quelque 1 200 kilomètres de long et d’une largeur se situant, selon les endroits, entre 5 et 30 kilomètres.

    L’idée du Barrage vert venait de naître mais sans cependant avoir fait l’objet, au préalable, d’études techniques de faisabilité poussées.

    La réalisation de cette œuvre de grande envergure fut au départ confiée à des milliers de jeunes appelés du service national, sous l’égide du ministère de l’Agriculture, qui, équipés de pelles, de pioches, d’un arrosoir, commencèrent aussitôt à mettre les premiers plants en terre dans des zones préalablement délimitées qui bénéficiaient d’une pluviométrie moyenne annuelle de 150 m/m.

    A terme, les objectifs visaient à réaliser la plantation de plus de 3 millions d’hectares de forêts égalant la superficie totale du patrimoine forestier national.

    Alors qu’au départ l’opération consistait à reboiser certaines régions pour fixer les sols et contenir l’avancée du Sahara, on considéra par la suite que les actions sylvicoles devaient s’intégrer dans un vaste programme tendant à créer des activités sociales et économiques au bénéfice des populations vivant à proximité de ces espaces afin de leur procurer des moyens de subsistance et pouvoir ainsi les fixer définitivement dans les zones pastorales.

    Entre le moment où débuta la réalisation de la ceinture verte dont le lancement fut inauguré par le Président défunt Houari Boumediene et 1988, un peu moins d’un million d’hectares de plantations avaient été réalisé.

    Cependant, en raison du manque d’entretien qui a grandement favorisé la prolifération de parasites, du fait également de l’incivisme de certains éleveurs qui pratiquaient des coupes illicites de bois et certains pour lesquels les jeunes arbres constituaient un alimentation idéale et gratuite pour leurs bêtes, les résultats escomptés furent sérieusement contrariés.

    A partir de 1990, l’ANP se retira du projet et le rétrocéda à l’Agence nationale des forêts qui fut chargée désormais d’en poursuivre les travaux.

    Même si la réalisation du barrage vert a connu de sérieux couacs, il faut cependant considérer que les réussites obtenues dans certaines wilayas que celui-ci traverse, à l’exemple de celles de Saïda, Naâma, Djelfa, El Bayadh ou M’sila, ont démontré que l’idée de faire obstacle à l’avancée du désert n’est pas un mythe et que cet extraordinaire défi pouvait être relevé.

    Depuis que l’administration des forêts, qui est loin de bénéficier des moyens colossaux de l’ANP a repris le chantier dans le début des années 90, le Barrage vert a été abandonné dans sa conception initiale au profit de programmes intégrés de proximité, certes moins ambitieux, mais ayant cependant un impact direct sur les populations comme sur les aires menacées par la désertification.

    La mission de la DGF est désormais diversifiée. Ses agents sont chargés d’animer divers dispositifs dont ceux représentés par le programme national intégré des Hauts Plateaux et le programme spécial au profit des zones sahariennes.

    - Le jour d Algerie

  • #2
    On ne fait pas assez pour le stopper, et on le regrettera quand le désert aura atteint Alger, constantine, et Oran.

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    • #3
      mangeons moins de viande.

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      • #4
        C’est vrai que nous avons oublié le problème de l’avancé du désert. Boumediene était un président visionnaire sur pas mal de domaines. Il a instauré l’idée de « barrage vert » au moment où les autres nations ne pensaient pas encore écologie. Malheureusement, l’état de ce barrage vert, autre fois florissant, ne cesse de se dégrader. Ca se voit en allant du côté de Djelfa.

        La désertification est un problème sérieux. En Irak, les tempêtes de sables sont devenues quotidiennes à cause de la désertification. Des tempêtes qui rendent la vie des Irakiens impossible : problèmes respiratoires, visibilité nulle ... Elles sont le résultat des guerres successives et la disparation des palmeraies.
        Dernière modification par shadok, 29 juillet 2009, 12h28.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          La faute à l'autre

          ça doit être le réchauffement climatique .....causé par les américains et les chinois ! lol

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          • #6
            Il faut penser à peupler le Sahara, c'est la seule solution.
            Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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            • #7
              Hi !

              Envoyé par Walidk
              Il faut penser à peupler le Sahara

              Oui....de verdure !

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              • #8
                C'est vrai tafsut, il faut peupler le sud, mais il faut être à la hauteur pour l'oser. Une fois les gens sur place avec tout ce qui leur faut, ce seront eux qui combatteront l'avancée des sables, ça parait trop ambitieux et ça l'est vraiment.
                Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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                • #9
                  je crois c'est une fausse et latgement répondu que le desert avance comme si dans notre imaginaire le sud algerien est a 100% sable....
                  le desert n'avance pas parceque iul n ya pas de sable...
                  le desert se crée localemùnt lorsque le tapis vegetal disparait et il est entrain de disparitre dans l'ouest du pays a cause justement du paturage anarchique car il faut avoué ou va la viiande????

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                  • #10
                    On ne fait pas assez pour le stopper, et on le regrettera quand le désert aura atteint Alger, constantine, et Oran.
                    Ca aurait possible comme en Lybie , si la topologie n'aurait pas été un obstacle pour le sable , en effet c'est grace au massif tellien que le sable ne se répend pas aussi facilement dans les hauteur . Je ne me rappel pas avoir vue des desert dans les haut plateaux , mais seulement des étendues steppiques , ou semi arides .

                    Faut-il aussi rappeller que le sable ne représente environs qu'un quart du Sahara le reg est beaucoups plus important .
                    C'est vrai tafsut, il faut peupler le sud, mais il faut être à la hauteur pour l'oser. Une fois les gens sur place avec tout ce qui leur faut, ce seront eux qui combatteront l'avancée des sables, ça parait trop ambitieux et ça l'est vraiment.
                    Très bien penser !, c'est ce que j'avais suggéré comme solution dans l'un de mes postes , [..] rasé toutes les villes du nord grande et moyenne , et d'aller repeuplés le grand sud beaucoups plus productifs qu'on ne le pense , avec obligation pour chaque propriétaires terriens de délimités leur parcelles par de la végétation , et les administrations privé ou public à donner l'exemple . Si on subventionnés mieux les pépiniéristes, les plantes serait bon marchés, et se répendrait plus vite dans le paysage lunaire du desert .

                    Nota : Ce n'ai pas forcément les plantes gourmandes en eaux qui poussent le plus vite , elles ont chacune leur spécificités .

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                    • #11
                      Walidk
                      Il faut penser à peupler le Sahara, c'est la seule solution.
                      Voilà qui aiderait grandement. Même si une autre campagne de plantaison d'arbres est faite, ça ne sera pas suffisant. Il est possible de gagner sur le désert à condition de le peupler et le développer.
                      Il faut développer l'agriculture et l'activité pastorale le long du barrage vert. L'eau est disponible. Ca peut être une mine d'or !
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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