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Carter à Gaza : les déclarations de l’ancien président et celles du Hamas

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  • Carter à Gaza : les déclarations de l’ancien président et celles du Hamas

    « Malheureusement, la communauté internationale ignore trop souvent les appels à l’aide et les citoyens de la Palestine sont plus traités comme des animaux que comme des êtres humains », a déclaré l’ancien président américain Jimmy Carter, à l’occasion de sa visite dans la bande de Gaza, au cours de laquelle il a rencontré les dirigenats du Hamas
    16 juin 2009 - Jimmy Carter et le Premier Ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, en compagnie des enfants survivants de la famille Samouni dont 20 membres ont été massacrés par les israéliens lors de l’attaque de décembre et janvier dernier contre Gaza - Photo : AP/Khalil Hamra

    Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, a réitéré mardi, au cours d’une conférence de presse tenue conjointement dans la ville de Gaza avec l’ancien président américain, ses déclarations en faveur d’un État palestinien indépendant et souverain sur les frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale.

    Il a déclaré dans le même temps que son gouvernement maintiendrait le cessez-le-feu, en coopération avec d’autres organisations palestiniennes, mais que le passage des frontières devaient être ouvert afin de garantir la poursuite de ce cessez-le-feu.

    Haniyeh a également expliqué que Carter avait rencontré une délégation de dirigeants du Hamas et discuté la question des prisonniers, affirmant par ailleurs que son gouvernement soutiendra les efforts pour parvenir à un échange de prisonniers.

    Pour sa part, Carter a exprimé le souhait que les Palestiniens se réconcilient, affirmant qu’il fera un rapport au président des Etats-Unis Obama, à la secrétaire d’État Clinton et à l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, George Mitchell concernant ce qu’il a vu dans la bande de Gaza.
    « Je me sens en partie responsable »

    « Mon premier sentiment est aujourd’hui le chagrin, le désespoir et aussi de la colère quand je vois les destructions perpétrés contre des innocents », a dit Carter lors de sa visite dans les zones dévastées de la bande de Gaza.

    « Malheureusement, la communauté internationale ignore trop souvent les appels à l’aide et les citoyens de la Palestine sont plus traités comme des animaux que comme des êtres humains », a-t-il encore dit.
    « Le fait de priver 1,5 million d’êtres humains de ce qui est nécessaire à la vie — jamais dans l’histoire une communauté grande comme celle-ci a harcelée par les bombes et les missiles, puis s’est vue refuser les moyens de se rétablir par elle-même », a déclaré Carter lors d’une cérémonie de remise de diplômes dans une école des Nations Unies dans la ville de Gaza.
    « La responsabilité de ce crime terrible contre les droits humains est à Jérusalem, au Caire, à Washington, et dans l’ensemble de la communauté internationale. Ces abus doivent cesser, les murs doivent être abattus et votre droit fondamental à la liberté doit être respecté », a-t-il déclaré à propos du blocus de la Bande de Gaza.

    Les États-Unis et l’Europe « doivent faire tout ce qui est nécessaire pour convaincre l’Egypte et Israël de permettre aux produits de base d’entrer dans la bande de Gaza », a-t-il dit. « En même temps, il ne doit plus y avoir de tirs de roquettes » à partir de Gaza vers Israël, a déclaré l’ancien président.

    « Je suis obligé de retenir mes larmes lorsque je vois la destruction délibérée dont de votre peuple a été la victime », a-t-il encore dit devant les ruines de l’école internationale américaine, ajoutant qu’elle avait été « délibérément détruite par les bombes de F16 de mon pays. »
    L’offensive d’Israël a tué plus de 1400 Palestiniens et laissé de larges zones en ruines dans le territoire côtier coincé entre Israël et Egypte. Treize Israéliens sont morts durant le dernier conflit.
    « Je me sens en partie responsable de cela, comme devraient l’être tous les Américains et les Israéliens », a ajouté Carter.
    « Tentative d’assassinat ? »
    La police de Gaza a nié les informations selon lesquelles aurait été déjouée une tentative d’assassinat contre Carter.Carter est arrivé en début de matinée et peu après les agences de presse israéliennes ont commencé à parler d’une tentative d’assassinat contre Carter. Le quotidien israélien Ma’ariv a cité une source en provenance des services de sécurité palestiniens [de Ramallah ?] disant que le Hamas aurait déjoué une tentative d’assassinat contre Carter, peu après son arrivée dans le nord de la région par le passage frontalier d’Erez.Le porte-parole de la police dans Gaza, Islam Shahwan, a démenti ces informations, disant que « la police et les services de sécurité dans Gaza ont réalisé un contrôle de la zone avant la visite de Carter, » et a garanti qu’aucun explosif ni aucune arme [en batterie] n’avaient été découverts au cours de ce contrôle approfondi.« Les mesures de sécurité ont été prises comme prévu, sans aucune exception », a déclaré Shahwan Ma’an.

    Selon Marriv, la police aurait trouvé deux engins explosifs placés sur la route qui conduit du passage d’Erez vers la bande de Gaza et que le président devait emprunter. La même source affirme que la police, des unités gouvernementales du génie et de la sécurité étaient arrivées sur les lieux et enquêtaient.

    Visites controversées

    Carter n’a pas hésité à provoquer la polémique durant sa visite en cours au Proche-Orient, rencontrant la semaine dernière à Damas le premier dirigeant du Hamas, Khalid Mash’al, puis se réunissant avec des colons israéliens ce dimanche.

    Avant sa rencontre avec Mash’al jeudi dernier, Carter a estimé que le Hamas devait être impliqué si on voulait une paix durable dans la région. « Je ne crois pas qu’il existe de possibilité de parvenir à la paix entre les Palestiniens et Israël à moins que le Hamas ne soit directement impliqué, ainsi que le Fatah », a déclaré Carter après sa réunion à Damas avec le président syrien Bashar Al-Assad.

    Le vendredi, Carter s’est entretenu avec Noam Shalit, le père du soldat israélien Gilad Shalit, retenu en captivité depuis 2006 par des combattants de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza. Noam Shalit a transmis une lettre pour son fils, dans l’espoir que Carter la remette au Hamas dans la bande de Gaza. Carter a prévu de le faire lors d’une de ses réunions avec les responsables du mouvement Hamas.

    Mahmoud Az-Zahhar, l’un des principaux dirigeants du mouvement Hamas, a déclaré dans une interview à Radio Israël que son organisation allait étudier la possibilité de communiquer cette lettre à Shalit. Il a ajouté que si Israël était intéressé à résoudre la question de Shalit, il fallait alors libérer les prisonniers palestiniens et en particulier ceux réclamés par le Hamas.

    Il a déclaré aussi qu’Israël était moins intéressé par un échange de prisonniers que par connaître le lieu où était Shalit afin de le libérer par une incursion militaire.

    Az-Zahhar a également critiqué le récent discours du premier ministre israélien Benjamin Netenyahu, en disant : « Il met en avant des conditions tout à fait inacceptables, comme l’abandon de Jérusalem et l’abandon du droit au retour ».

    Source : www.i****************** à partir de Ma’an News Agency

    I am Palestinian
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