Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les députés français à l'assaut de la burqa

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les députés français à l'assaut de la burqa

    En France, de nombreuses musulmanes arborent burqa ou niqab, conformément à la traditionEn France, de nombreuses musulmanes arborent burqa ou niqab, conformément à la tradition© DR

    Au nom de "la laïcité", 58 députés français de tous bords, emmenés par André Gerin veulent créer une commission d'enquête sur le port de la burqa et du niqab, assimilés à des "prisons ambulantes"...

    Le député-maire communiste de Vénissieux, André Gerin, a déposé une proposition de résolution qui vise à créer une commission d'enquête parlementaire sur la burqa et le niqab -un voile qui recouvre entièrement le visage et le corps-, portés par certaine femmes musulmanes.

    "Nous sommes aujourd'hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux", écrit le député-maire de Vénissieux (Rhône), dans l'exposé des motifs du texte.

    Il juge cette "tenue vestimentaire dégradante". "La vision de ces femmes emprisonnées nous est déjà intolérable lorsqu'elle nous vient d'Iran, d'Afghanistan, d'Arabie Saoudite... Elle est totalement inacceptable sur le sol de la République française", considère André Gérin.

    Les membres de cette commission, si elle est créée, devront "définir des propositions afin de lutter contre ces méthodes qui constituent une atteinte aux libertés individuelles sur le territoire national".

    Les députés partagés

    Le député entend bien faire soutenir ce texte par le gouvernement français. "Nous avons transmis le texte ce matin au cabinet du Premier ministre François Fillon" a précisé l'entourage d'André Gerin, escomptant un "accord" du gouvernement.

    "Nous attendons de voir comment les uns et les autres se déterminent", a poursuivi cette même source.

    "Si je me bats au quotidien pour le droit des femmes en Afghanistan, vous comprendrez bien que je souhaiterais que toutes les femmes en France aient droit à leur corps et à leur personne", a déclaré le député UMP Pierre Lellouche, co-signataire du texte et représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan.

    "Je ne voudrais pas qu'en se saisissant de manière spectaculaire de ce dossier, on fasse reculer l'intégration républicaine que je souhaite", a de son côté déclaré le député PS et président du Conseil général de Seine Saint-Denis, Claude Bartolone, qui ne figure pas parmi les signataires.

    Le texte doit être soumis à l'Assemblée


    Ce projet, qui a reçu la signature de 58 députés de toutes tendances politiques, est notamment soutenu par de nombreux députés de droite (3 PCF, 7 PS, 43 UMP, 2 NC, 3 non-inscrits) et prévoit la mise en place d'une commission de 30 membres, qui devrait rendre ses conclusions avant le 30 novembre prochain.

    Déposée le 9 juin, la proposition doit maintenant être transférée et examinée en commission. Pour qu'elle soit inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée - et éventuellement votée en séance publique - plusieurs scénarii sont ensuite possibles, dont l'inscription par le gouvernement et l'inscription par un groupe dans le cadre d'une "niche" (séance à son initiative).

    La mise en oeuvre du nouveau règlement de l'Assemblée, début juillet, offre la possibilité d'un troisième scénario : l'inscription automatique de la proposition à l'ordre du jour de l'Assemblée à la demande d'un président de groupe d'opposition - sauf si 3/5èmes des députés s'y opposent: une possibilité qui est offerte aux groupes une fois par session ordinaire, l'actuelle session se terminant fin juin.

    Outre André Gerin, le texte est signé notamment par Christian Bataille (PS), Patrick Beaudoin (UMP), Alain Benisti (UMP), Véronique Besse (NI, MPF), Jacques Desalangre (PCF), Nicolas Dupont-Aignan (NI), Jean-Pierre Kudeicha (PS), Pierre Lellouche (UMP), Maurice Leroy (NC), Lionnel Luca (UMP), Thierry Mariani (UMP), Jacques Myard (UMP).

    Une commission Stasi 2 ?


    Cette peut-être future commission n'est pas sans rappeler la Commission Stasi, créée en 2003 et présidée par le médiateur de la République Bernard Stasi. Elle était chargée de réfléchir à la laïcité et à son application dans la République française.

    Composée de 20 membres, dont des politiques, des juristes, des enseignants elle s'était largement centrée sur le port du voile et de signes religieux à l'école. Puis, dans des travaux plus élargis, la commission s'était aussi intéressée à ces questions à l'échelle de la société civile, des lieux publics et de l'entreprise.

    Basé sur l'idée de relancer le pacte républicain, le rapport de cette commission, rendu en décembre 2003, avait formulé diverses propositions de lois pour réagir fermement à tout manquement au principe de laïcité.

    Jeune Afrique (avec AFP)
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Ce projet, qui a reçu la signature de 58 députés de toutes tendances politiques, est notamment soutenu par de nombreux députés de droite (3 PCF, 7 PS, 43 UMP, 2 NC, 3 non-inscrits) et prévoit la mise en place d'une commission de 30 membres, qui devrait rendre ses conclusions avant le 30 novembre prochain.
    Une sorte d’union sacrée pour s'attaquer à l'ombre (la burqua), et laisser courir la proie (l’exclusion, les inégalités sociales et des chances, la mal-vie, la "fracture sociale", etc.)

    Se lancer, à la Don Quichotte, dans une croisade tonitruante contre la burqua, est une manière d’éviter de se pencher sérieusement sur la condition des français issus de l’émigration, maghrébine surtout. On s’en prend au symbole pour soi-disant endiguer ce que celui-ci recouvre comme idéologie rétrograde et généralement associée à la violence terroriste.

    Essayer de limiter un supposé développement de l’extrémisme religieux parmi les populations musulmanes de France, par des interdits et des lois répressives, est tout à fait inefficace et même dangereux. Tout ce qu’on réussira à faire c’est de donner des bases légales à la stigmatisation de ces populations. Et c’est cette stigmatisation, vécue comme un surcroit d’injustice aux plans individuel et communautaire, qui va nourrir les extrémismes religieux (ou autres).

    De l’autre côté, on renforcera, dans les milieux travaillés par l’islamophobie, l’idée contestable de l’incompatibilité de l’Islam avec la laïcité.

    Une question : le phénomène burqua a-t-il pris, sinon risque-t-il de prendre, une telle ampleur jusqu’à représenter un danger pour la laïcité en France ?

    -
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

    Commentaire


    • #3
      Bonjour tout le monde.

      "Nous sommes aujourd'hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux", écrit le député-maire de Vénissieux (Rhône), dans l'exposé des motifs du texte.

      Après le foulard, la burqa!

      Et comme dit l'adage jamais 2 sans 3.
      Je suis impatient de connaitre la 3°.


      Le problème ce n'est pas la burqa, mais la catastrophique manière dont la France à gérée son immigration.
      La France "mère" des droits de l'homme ne sait pas que l'Homme avant tout s'adapte quand il est amené à vivre au sein d'une cité.
      Mais il se doit de s'intégrer quand il est en prison...c'est la loi de la survie.


      WaSalam.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

      Commentaire


      • #4
        Bonjour et mon point de vue sur la Burqua ...

        Bonjour
        Ce sera mon premier message sur ce forum, et je souhaite avant tout vous saluer et vous dire bonjour à Chacune et Chacun d'entre Vous.

        Moi je pense que l'espace public se doit d'être neutre, or avec certaines pratiques vestimentaires on quitte cette neutralité, et il est tout à fait légitime de s'interroger sur ce que doit être l'espace publique d'une république. Il faut arrêter aussi je crois d'invectiver sans raison , car le débat ne progrese pas et on tourne en rond. La laïcité doit aussi savoir s'imposer pour ne pas remettre ses principes fondateurs en cause. Lorsque les européennes vont dans les pays où le port du voile est une obligation , elles le font, il faut donc que les républiques, se donnent les moyens de faire respecter certains principes. La burqua en France ou en Europe c'est avant tout une posture politique de contre intégration, une attitude politique souvent nourrie de nombreuses frustrations et refoulements. Je connais beaucoup de filles et femmes qui portent le foulard par force, par obligation et non pas du tout avec consentement et assentiment. Il sera très dur de légiférer, mais il faut mener le débat, c'est absolument fondamental pour le devenir des libertés. Lorsqu'on constate qu'en Perse de nos jours, au péril de leur vie, Femmes et Jeunes se soulèvent, pour plus de liberté, c'est déjà un début de réponse pour ceux qui affirment que le voile c'est la liberté . Belle journée

        Commentaire


        • #5
          bonjour à toi et bienvenue Taos.Nacree

          Commentaire


          • #6
            Bienvenue Taos.Nacree
            Il sera très dur de légiférer, mais il faut mener le débat, c'est absolument fondamental pour le devenir des libertés.
            Le débat est tout à fait nécessaire. Ce qui pose problème c'est de traiter la question par des interdits, par une législation.
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

            Commentaire


            • #7
              Remarquez c'est vrai qu'on ne sait pas si un homme ou une femme qui se cache dessous.

              Commentaire


              • #8
                @benam

                Citation :
                Le débat est tout à fait nécessaire. Ce qui pose problème c'est de traiter la question par des interdits, par une législation.


                Pourquoi ? ... dans les pays musulmans on ne traite pas "les problèmes" par des interdits ou un législation ?
                Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                Mahomet

                Commentaire


                • #9
                  Au nom de "la laïcité", 58 députés français de tous bords, emmenés par André Gerin veulent créer une commission d'enquête sur le port de la burqa et du niqab, assimilés à des "prisons ambulantes"...
                  Au nom de la laïcité, ils devraient donc interdire qu'un curé un prêtre ou une nonne ne se ballade avec sa tenue d'office dans les rues; de même qu'il faudrait interdire la Kipa et les papillotes et obliger les bonzes à porter des costumes trois pièces..

                  La laïcité doit aussi savoir s'imposer pour ne pas remettre ses principes fondateurs en cause
                  Qu'est-ce que la laïcité ?

                  Commentaire


                  • #10
                    La laicité n'a rien à voir, la laicité n'interdit pas la pratique privée de la religion.

                    Commentaire


                    • #11
                      @gdesmon
                      Il s'agit du port de la burqua en France et non de son port en Afghanistan ou en Arabie Saoudite, ni de "problèmes" en général.

                      Il s'agit aussi de laïcité en France et de la manière de certains députés cherchent pour "la protéger", et non de législation et d'interdits dans des pays musulmans.

                      On va certainement avoir de longs développements sur la signification de la burqua, son caractère dégradant... Avec pour principal objectif : comment éliminer ce symbole de la soumission des femmes de l'espace publique. Mais est-ce vraiment là le fond de la question ?



                      -
                      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                      Commentaire


                      • #12
                        La laicité n'a rien à voir, la laicité n'interdit pas la pratique privée de la religion.
                        Absolument. Mais ces dernières années en France, la laïcité est devenue le meilleur paravent de l'islamphobie. Même un papiste comme De Villiers s'improvise porte-voix de la laïcité le temps d'une polémique islamophobe...

                        Commentaire


                        • #13
                          comment éliminer ce symbole de la soumission des femmes de l'espace publique. Mais est-ce vraiment là le fond de la question ?
                          C'est certain que cela va etre présenté ainsi. Défense des droits des femmes et leur émancipation...
                          La France est tellement suffisante, elle sait comment on doit se vétir, comment on doit pratiquer sa religion et si continue, comment on doit penser.

                          Commentaire


                          • #14
                            Burqa: «A chacun de se positionner sur la laïcité»

                            Nécessité de dresser «un état des lieux» ou risque de relance une «guerre du voile»? Le débat est engagé, au lendemain de la proposition de résolution déposée par une soixantaine de députés, emmenés par le député PCF de Vénissieux (Rhône) André Gerin, visant à créer une commission d’enquête parlementaire sur la burka et le niqab (voile qui recouvre entièrement, laissant juste apparaître les yeux) en France. Ministres, élus et associatifs prennent position.

                            Interrogé par i-Télé sur le port de la burqa dans la rue, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, dit respecter «les convictions des uns et des autres», tout en voyant dans cette tenue une forme d’«oppression». «Imaginer une seconde qu’une jeune fille arrive en burqa à l’école de la République, c’est pour moi une horreur. Il n’en est évidemment pas question», a déclaré Darcos, se déclarant «heureux qu’on ait fait en sorte que les signes extérieurs d’appartenance religieuse et les signes sexistes aient été interdits. Car il n’y a pas de raison de marquer des différences entre les sexes lorsqu’on est à l’école de la République.»

                            Réagissant sur France info, la secrétaire d’Etat à la Ville, Fadela Amara, a plaidé pour l’interdiction de la burqa. Laquelle, selon elle, «n’est que l’expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes». «Il faut (...) que la démocratie et la République se donnent les moyens de stopper la propension de la burqa», a estimé l’ancienne présidente de l’association Ni *****, Ni soumises.

                            Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, n’a, par contre, jugé «pas opportun de relancer une polémique» sur les signes religieux: «la loi a déjà énoncé un certain nombre de règles du vivre ensemble, la loi dit qu’on ne peut pas porter le voile dans un certain nombre d’administrations, de services publics et à l’école. Un équilibre a été trouvé en France et il serait dangereux de le remettre en cause». Mais, «à titre personnel», Besson se dit défavorable au port du voile intégral «qui consacre un statut supposé inférieur de la femme dans le monde musulman».

                            La secrétaire générale des Verts Cécile Duflot ne pense pas qu’une éventuelle interdiction de la burqa puisse «amener quelque chose de positif», le risque étant que les musulmanes concernées «disparaissent de notre vue» et que leur situation soit «pire». Le port du voile intégral «me heurte humainement en tant que femme, en tant que féministe» mais «la stigmatisation, ça ne me semble pas être une bonne solution», a argumenté Duflot sur Canal+. «Je ne sais pas quelle est la solution magistrale, reconnaît-elle, mais ce qui est sûr, c’est que s’empoigner sur le sujet et faire des grandes phrases ne me semble pas être la bonne démarche.»

                            «Si je me bats au quotidien pour le droit des femmes en Afghanistan, vous comprendrez bien que je souhaiterais que toutes les femmes en France aient droit à leur corps et à leur personne», a déclaré le député (UMP) Pierre Lellouche, un des 58 co-signataires de la proposition de résolution et le représentant spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan.

                            Plus réservé, le député (PS) et président du Conseil général de Seine Saint-Denis, Claude Bartolone, «ne voudrai[t] pas qu’en se saisissant de manière spectaculaire de ce dossier, on fasse reculer l’intégration républicaine qu[’il] souhaite».

                            Le secrétaire général de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), Fouad Alaoui a, lui, dénoncé «une nouvelle manoeuvre propre à encourager les amalgames» et regrette cette démarche qui intervient «justement quand on parle de l’Iran», se disant «triste qu’on en arrive à ce niveau».

                            Le président du CFCM (Conseil français du culte musulman) Mohammed Moussaoui se dit également «choqué» par le projet de commission d’enquête parlementaire, sur un «phénomène», selon lui, «marginal». «Cette initiative suscite beaucoup d’interrogations sur l’opportunité de s’emparer de ce sujet en période de crise. Les parlementaires auraient proposé une commission d’enquête parlementaire sur les licenciements qui touchent des centaines de milliers de personnes, cela aurait été mieux compris», dénonce-t-il, rappelant que la burqa «n’est pas une prescription religieuse» et qu’il s’agit d’une «tradition rare» chez les musulmans.

                            Sihem Habchi, présidente de Ni *****, ni soumises accueille «plutôt bien» la proposition. «Le droit des femmes n’est pas une affaire de centimètres de tissu mais la burka est le symbole de l’oppression que subissent les femmes», juge-t-elle, appelant à «encourager le débat sur cette question». «Il ne faut pas avoir peur d’en parler (...). Nous allons faire notre travail de lutte contre les fondamentalistes», a-t-elle ajouté. Cinq ans après la loi - «nécessaire mais pas suffisante» - interdisant les signes ostensibles d’appartenance religieuse dans les écoles, «ce sera à chacun de se positionner sur la laïcité, sur la mixité».

                            Libération
                            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                            Commentaire


                            • #15
                              La position qui me semble la plus sensée :
                              La secrétaire générale des Verts Cécile Duflot ne pense pas qu’une éventuelle interdiction de la burqa puisse «amener quelque chose de positif», le risque étant que les musulmanes concernées «disparaissent de notre vue» et que leur situation soit «pire». Le port du voile intégral «me heurte humainement en tant que femme, en tant que féministe» mais «la stigmatisation, ça ne me semble pas être une bonne solution», a argumenté Duflot sur Canal+. «Je ne sais pas quelle est la solution magistrale, reconnaît-elle, mais ce qui est sûr, c’est que s’empoigner sur le sujet et faire des grandes phrases ne me semble pas être la bonne démarche.»
                              Par contre, quelle mouche a pîqué Mme Fadela Amara :
                              la secrétaire d’Etat à la Ville, Fadela Amara, a plaidé pour l’interdiction de la burqa. Laquelle, selon elle, «n’est que l’expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes»
                              Pour éviter toute fausse interprétation : c'est l'interdiction de la burqua que je trouve tout à fait grotesque et même dangereuse.

                              Pour aller dans le sens de Mme Fadela Amara, on peut s'amuser à interdire une multitude d' "expressions visibles et physiques" de telle ou telle autre chose :
                              Tête rasée + tenue paramilitaire + gosse chaîne + ... + ... = néo-nazi
                              Chemise à fleur + cheveux longs + nonchalance + air de bohème + ... + ...= ?
                              Tenue des chiites = extrémiste religieux + pour la bombe nucléaire iranienne + pro-mollah + hizbollah +élimination d'Israël de la carte
                              Keffieh = Terrorisme palestinien et/ou antisionisme = antisémitisme
                              ...

                              -
                              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X