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Les pompiers de Paris testent des mini-drones cet été

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  • Les pompiers de Paris testent des mini-drones cet été

    Le Figaro Véronique Guillermard 17/06/2009 |

    A partir de juillet, la Brigade des sapeurs pompiers de Paris va utiliser MiniRec, un drone d'observation développé par la société française Bertin Technologies. Une première.

    Un immeuble en feu, des personnes prises au piège. Combien et dans quelle condition ? Un mini-drone, un petit engin sans pilote, se positionne étage après étage jusqu'en en haut du bâtiment, ses caméras embarquées transmettent en temps réel ce qu'il «voit» à une station au sol de la taille d'un ordinateur portable avec une dalle tactile munie d'un joystick. Un pompier recueille et analyse les précieuses images qui vont aider à affiner l'intervention. Ce n'est pas de la science-fiction mais bientôt la réalité.

    Dès juillet, la Brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP) va tester en condition réelle un mini-drone d'observation, mis au point par le français Bertin Technologies. MiniRec - c'est son nom - appartient à la famille des drones Hovereye. Il est plus précisément un drone à voilure tournante, ce qui lui permet, comme les hélicoptères, de rester immobile à la verticale dans le ciel. Il appartient à la famille des drones légers avec ses 2,5 kilos. Véritable concentré de technologie, il est équipé d'un système d'assistance au vol pour éviter que MiniRec ne tombe lorsqu'il est dirigé à l'aide du joystick. Son autonomie atteint 20 à 30 minutes soit le double du drone de première génération. De plus il est «écolo» et silencieux grâce à ses batteries électriques.

    Un test qui fera référence à l'international


    «MiniRec est en quelque sorte l'œil déporté du pompier en cas de sinistre par exemple», souligne Philippe Denigné, président de Bertin Technologies qui conçoit et développe depuis sept ans des drones légers.

    Les tests menés par les pompiers sont très importants pour l'avenir de MiniRec. «Nous avons bien sur des espoirs en terme de retombées économiques et industrielles. D'autant que la réputation des pompiers de Paris a dépassé nos frontières. Ils sont aussi une référence à l'international», développe Philippe Denigné. D'autres unités de pompiers pourraient s'y intéresser et commander un mini drone.

    De nombreuses utilisations possibles

    D'autres applications sont possibles en contexte urbain ou campagnard : surveillance de foule, d'évènements sportifs, de champs, de rivières... MiniRec peut aussi effectuer des missions dangereuses pour l'homme. Muni de capteurs chimiques ou radioactifs, il peut prendre des mesures de radioactivité ou déterminer le degré de contamination chimique après un incident sur un site. Hovereye a déjà été testé dans le cadre de missions militaires et civiles par exemple pour inspecter des ouvrages d'art ou des pylônes.

    Le marché est encore balbutiant pour des raisons réglementaires et culturelles. «Il faut des autorisations spécifiques pour être autorisé à faire voler un mini drone au-dessus de populations civiles. Cela prendra du temps», souligne le président de Bertin Technologies pour qui le marché des applications civiles et militaires se chiffre en plusieurs centaines de mini drones par an. Actuellement, ce n'est que quelques exemplaires. Mais le mouvement est lancé.

    Qui est Bertin Technologies ?
    Fondée par Jean Bertin en 1956
    Chiffre d'affaires : 60 millions d'euros
    500 personnes dont 400 ingénieurs
    Spécialités : expertise et développement high-tech (défense, science du vivant et développement durable)
    Filiale du groupe diversifié français CNIM (680 millions de ventes ; 3 500 salariés)
    Au Bourget, pour voir Hovereye et MiniRec : Hall 4, Stand C54 Bertin technologies.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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