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Libye: Les assassins d'un Algérien libérés

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  • Libye: Les assassins d'un Algérien libérés

    L'ambassadeur d'Egypte à Alger, Abedlaziz Chawki Seif Ennasr, a révélé hier, à l'agence égyptienne MENA, que deux citoyens égyptiens condamnés en Libye à la peine capitale pour avoir été reconnus coupables du meurtre d'un ressortissant algérien, répondant au nom de Laïd Younes, ont été libérés contre le paiement de la «diya» conformément à la loi de la Chariâa, en vigueur en jamahiriya libyenne. Au moment des faits, l'un d'eux, portant le prénom de Imad, était âgé de 21 ans.

    Le diplomate égyptien a précisé que cette issue n'a été possible que suite aux démarches entreprises durant une année par l'ambassade égyptienne à Alger en coordination avec son homologue de Tripoli ainsi que les deux ministères algériens et libyens des Affaires étrangères, démarches qui ont abouti à l'acceptation par la famille du défunt de l'indemnisation de la part des familles des meurtriers, estimée à 200 millions de cts, contre son pardon.

    M. Seif Ennasr a indiqué enfin que toutes les dispositions de libération des deux prisonniers ont été prises après que la totalité de la compensation financière soit totalement versée et ce, au siège de la représentation diplomatique égyptienne à Alger. Le frère de la victime, Mohamed Younes, avait fait savoir à partir de Biskra, son lieu de résidence, en septembre dernier, qu'il a été informé de cette démarche par le ministre égyptien des AE, Ahmed Aboulghit, et que le dossier serait définitivement clos le 10 octobre de la même année.

    M. Younes a également indiqué que l'ambassadeur égyptien ainsi que les familles des deux accusés ont également pris contact avec lui au sujet de la même affaire, lui demandant notamment de présenter ses conditions en affichant leur disponibilité à verser l'indemnisation.

    Au sujet du montant de la diya, M. Younes avait précisé, à cette époque, qu'il avait reçu la moitié alors que la seconde lui sera versée après la dernière audience. Le frère du défunt a également fait savoir qu'il a rencontré auparavant l'avocat de la défense, Maître Rabah, avec lequel il a conclu un accord de conciliation au niveau du tribunal de Biskra qui a permis l'établissement de la «frida», un document qui fixe les quotes-parts des indivisaires et l'engagement du représentant de la famille Younes de poursuivre jusqu'à l'ultime étape toute la procédure judiciaire.
    Cet accord a été également signé par les deux ministères des Affaires étrangères et de la Justice algériens alors qu'une copie a été adressée à l'avocat des deux accusés. Pour rappel, la victime, Laïd Younes, né en 1948 près de Biskra, est parti en Libye en 1978 dans le but de travailler en tant qu'artisan boulanger. Le défunt avait loué une boulangerie à Mestara et a activé durant 4 ans avant qu'il soit assassiné le 6 mars 1994, à Benghazi. Ce jour-là, la famille du défunt a été destinataire d'un télégramme émanant de l'ambassade d'Algérie à Tripoli lui annonçant le drame.

    La famille a été également contactée par un ressortissant algérien résidant à Benghazi, l'informant que M. Younes avait été assassiné 5 jours auparavant et que les deux auteurs du crime ont été arrêtés et mis en détention dans le commissariat de Adawia.

    Cependant, le corps du défunt n'a pu être rapatrié en Algérie pour être inhumé et un mois et demi après, deux membres de sa famille se sont rendus à la morgue de l'hôpital où ils ont été informés qu'au vu de l'état de décomposition du cadavre, il a été décidé par les responsables hospitaliers de l'enterrer dans un cimetière local dans une tombe portant le numéro 41 109.

    Continental News

  • #2
    allah yerham!




    et moi qui croyait que la vie n'avait pas de prix!

    et bien maintenant je sais qu'une vie algérienne sa vaut à peine 200 millions de cts.
    Mr NOUBAT

    Commentaire


    • #3
      allah yerham!

      et moi qui croyait que la vie n'avait pas de prix!

      et bien maintenant je sais qu'une vie algérienne sa vaut à peine 200 millions de cts.
      pas de précipitation à juger les gens Noubat

      c'est leur choix de pardonner .... emprisonner ou exécuter ces personnes n'aurait pas ramené en vie la victime
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        et bien maintenant je sais qu'une vie algérienne sa vaut à peine 200 millions de cts.
        c'est la famille de la victime qui a accepté...elle n'etait pas obligée.

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        • #5
          c'est leur choix de pardonner .... emprisonner ou exécuter ces personnes n'aurait pas ramené en vie la victime
          blanchir une personne de ces crimes , j'ai du mal à l'accepter!
          Mr NOUBAT

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