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Frégates : La commande algérienne intéresse les Russes
Les Français, les Allemands et les Anglais ont un sérieux concurrent pour décrocher le marché d’acquisition de frégates dont l’appel d’offres sera lancé prochainement. Il s’agit des Russes qui viennent de manifester leur intérêt. En effet, la Russie pourrait participer à l’appel d’offres qui sera lancé par l’Algérie pour l’acquisition de quatre frégates, a indiqué, hier, l’agence de presse russe Ria Novosti citée par TSA.
Le chef de la délégation de l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport, Alexandre Mikheïev, a déclaré qu’ils (les Russes) participeront à cet appel d’offres, intervenant en marge du salon aéronautique qui se tient actuellement au Bourget, dans la banlieue parisienne.
En 2008, l'Algérie avait engagé des négociations avec trois pays européens en vue d'acquérir des frégates destinées aux forces navales. Le pays compte acheter quatre frégates pour deux milliards d'euros en vue de moderniser sa marine mais l’un des candidats en lice, la France, semble distancée dans ce marché. Toutefois, l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, avait réitéré et déclaré le 22 avril dernier que son pays souhaitait (toujours) vendre des frégates à l'Algérie. «C'est un sujet qui est sur la table», avait-t-il déclaré.
Coté allemands, depuis la visite de la chancelière Angela Merkel à Alger, des discussions sont menées par la Bendesmarine avec les autorités militaires pour la livraison de nouvelles frégates Meko de type 125 que Berlin livrera à Alger entre 2014 et 2017, selon la presse nationale. Ces unités de 143 mètres et 6.800 tonnes embarqueront 8 missiles antinavires Harpoon, 2 systèmes RAM, 7 mitrailleuses de 12,7 mm et un canon de 127 mm, avait-on indiqué.
Par ailleurs, des émissaires londoniens vont multiplier leurs navettes à Alger au cours des prochaines semaines dans le but de décrocher le contrat de la vente de frégates à la marine algérienne. C'est John Hutton, ministre britannique de la Défense lui même qui va se rendre avec son staff à Alger pour chapeauter cette opération de lobbying auprès des autorités algériennes, indiquent nos sources. Pour rappel, le groupe britannique BAE Systems a soumis, il y a un mois et demi, une offre aux autorités algériennes. Londres veut saisir la chance du report de la visite du président Bouteflika à Paris pour rafler la mise au groupe français DCNS (Frégates Fremm), qui était sur le point de remporter le contrat. A présent, les Russes, fournisseurs classique de l’Algérie, pourrait faire de l’ombre à tous les autres candidats.
Le Financier
Le chef de la délégation de l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport, Alexandre Mikheïev, a déclaré qu’ils (les Russes) participeront à cet appel d’offres, intervenant en marge du salon aéronautique qui se tient actuellement au Bourget, dans la banlieue parisienne.
En 2008, l'Algérie avait engagé des négociations avec trois pays européens en vue d'acquérir des frégates destinées aux forces navales. Le pays compte acheter quatre frégates pour deux milliards d'euros en vue de moderniser sa marine mais l’un des candidats en lice, la France, semble distancée dans ce marché. Toutefois, l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, avait réitéré et déclaré le 22 avril dernier que son pays souhaitait (toujours) vendre des frégates à l'Algérie. «C'est un sujet qui est sur la table», avait-t-il déclaré.
Coté allemands, depuis la visite de la chancelière Angela Merkel à Alger, des discussions sont menées par la Bendesmarine avec les autorités militaires pour la livraison de nouvelles frégates Meko de type 125 que Berlin livrera à Alger entre 2014 et 2017, selon la presse nationale. Ces unités de 143 mètres et 6.800 tonnes embarqueront 8 missiles antinavires Harpoon, 2 systèmes RAM, 7 mitrailleuses de 12,7 mm et un canon de 127 mm, avait-on indiqué.
Par ailleurs, des émissaires londoniens vont multiplier leurs navettes à Alger au cours des prochaines semaines dans le but de décrocher le contrat de la vente de frégates à la marine algérienne. C'est John Hutton, ministre britannique de la Défense lui même qui va se rendre avec son staff à Alger pour chapeauter cette opération de lobbying auprès des autorités algériennes, indiquent nos sources. Pour rappel, le groupe britannique BAE Systems a soumis, il y a un mois et demi, une offre aux autorités algériennes. Londres veut saisir la chance du report de la visite du président Bouteflika à Paris pour rafler la mise au groupe français DCNS (Frégates Fremm), qui était sur le point de remporter le contrat. A présent, les Russes, fournisseurs classique de l’Algérie, pourrait faire de l’ombre à tous les autres candidats.
Le Financier