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La sixième édition du colloque international dédié à Mahfoud Nahnah, premier président du Mouvement de la société pour la paix, s’est ouverte hier en Algérie. Contrairement à ce qui a été avancé, Aboudjerra Soltani a préféré mettre de côté le conflit qui l’oppose aux membres du Mouvement pour la prédication et le changement pour présenter sa vision de la société.
C’est un discours essentiellement axé sur le concept de citoyenneté qu’a prononcé, hier, le président du Mouvement de la société pour la paix à l’occasion de l’ouverture du 6e colloque international sur Mahfoud Nahnah. Aboudjerra Soltani a présenté ce qui semble être «un projet de société». Il est notamment question de lutte contre la corruption, de démocratie et de moralisation de la vie publique. Pour ce qui est de la citoyenneté et des droits politiques de la femme — thème principal de ce colloque — le président du MSP envisage de lui consacrer une part plus importante dans la société. «La femme est l’égale de l’homme et à ce titre, elle doit avoir les mêmes droits et les mêmes obligations», lancera-t-il.
Sur le plan politique, Soltani a déclaré être pour une «révision profonde de la Constitution» ainsi que l’amendement des codes électoral, communal et de wilaya. Il confirme ainsi son alignement sur la ligne tracée par Abdelaziz Bouteflika. Soltani a toutefois expliqué que son projet de société ne concerne pas trois «catégories de citoyens». «Ceux qui vivent ailleurs et qui ont fait le choix de couper toute relation avec leur pays d’origine ; ceux qui pensent être de super Algériens, qui passent leur temps à gérer leurs intérêts personnels en proposant leurs services à des institutions internationales ; ceux qui vivent en Algérie, qui n’ont aucune position politique, qui ne votent pas et ne soutiennent personne.»
Pour le président du Mouvement de la société pour la paix, ces trois catégories sont toutefois «une minorité». Reste que ce discours a quelque peu surpris les nombreux militants présents hier à l’ouverture du colloque puisque tous s’attendaient à ce que Soltani évoque le conflit qui l’oppose à Abdelmadjid Menasra et aux membres du Mouvement pour la prédication et le changement. Il n’en fut rien.
«Aujourd’hui, notre objectif n’est pas d’accorder de l’importance à un groupe de personnes. Le colloque est un évènement scientifique et culturel qui vise à mettre en avant les qualités du défunt cheikh Nahnah, ainsi que ses réalisations en qualité de responsable de notre mouvement. Mais une chose est sûre, le MSP actuel est le seul héritier des principes et de la pensée de Nahnah», a indiqué un membre de la direction de ce parti.
Autre précision, la présence à ce colloque de Kamal El Hallabaoui ne doit pas être prise comme une caution du Mouvement des frères musulmans. «Actuellement, El Hallabaoui ne dispose pas de prérogatives au sein du Mouvement des frères musulmans. Nous l’avons invité à présenter une communication en sa qualité d’intellectuel», précisera notre source. Notons que les travaux se poursuivront jusqu’à demain vendredi.
Par Le Soir
C’est un discours essentiellement axé sur le concept de citoyenneté qu’a prononcé, hier, le président du Mouvement de la société pour la paix à l’occasion de l’ouverture du 6e colloque international sur Mahfoud Nahnah. Aboudjerra Soltani a présenté ce qui semble être «un projet de société». Il est notamment question de lutte contre la corruption, de démocratie et de moralisation de la vie publique. Pour ce qui est de la citoyenneté et des droits politiques de la femme — thème principal de ce colloque — le président du MSP envisage de lui consacrer une part plus importante dans la société. «La femme est l’égale de l’homme et à ce titre, elle doit avoir les mêmes droits et les mêmes obligations», lancera-t-il.
Sur le plan politique, Soltani a déclaré être pour une «révision profonde de la Constitution» ainsi que l’amendement des codes électoral, communal et de wilaya. Il confirme ainsi son alignement sur la ligne tracée par Abdelaziz Bouteflika. Soltani a toutefois expliqué que son projet de société ne concerne pas trois «catégories de citoyens». «Ceux qui vivent ailleurs et qui ont fait le choix de couper toute relation avec leur pays d’origine ; ceux qui pensent être de super Algériens, qui passent leur temps à gérer leurs intérêts personnels en proposant leurs services à des institutions internationales ; ceux qui vivent en Algérie, qui n’ont aucune position politique, qui ne votent pas et ne soutiennent personne.»
Pour le président du Mouvement de la société pour la paix, ces trois catégories sont toutefois «une minorité». Reste que ce discours a quelque peu surpris les nombreux militants présents hier à l’ouverture du colloque puisque tous s’attendaient à ce que Soltani évoque le conflit qui l’oppose à Abdelmadjid Menasra et aux membres du Mouvement pour la prédication et le changement. Il n’en fut rien.
«Aujourd’hui, notre objectif n’est pas d’accorder de l’importance à un groupe de personnes. Le colloque est un évènement scientifique et culturel qui vise à mettre en avant les qualités du défunt cheikh Nahnah, ainsi que ses réalisations en qualité de responsable de notre mouvement. Mais une chose est sûre, le MSP actuel est le seul héritier des principes et de la pensée de Nahnah», a indiqué un membre de la direction de ce parti.
Autre précision, la présence à ce colloque de Kamal El Hallabaoui ne doit pas être prise comme une caution du Mouvement des frères musulmans. «Actuellement, El Hallabaoui ne dispose pas de prérogatives au sein du Mouvement des frères musulmans. Nous l’avons invité à présenter une communication en sa qualité d’intellectuel», précisera notre source. Notons que les travaux se poursuivront jusqu’à demain vendredi.
Par Le Soir
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