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Plusieurs festivités sont annoncées pour commémorer le 11e anniversaire de l'assassinat de Lounès Matoub
Vingt-cinq juin 1998 - 25 juin 2009, 11 ans déjà sont passés depuis le fâcheux assassinat du chantre de la chanson kabyle de tous les temps, Lounès Matoub. 11 ans et l’enfant de Taourirt Moussa est toujours adulé et vivant en Kabylie, sa kabylie qu’il a toujours défendu corps et âme.
“Un poète peut-il mourir ?” s’est demandé le chanteur et le militant de la cause berbère dans un de ses nombreux produits. Des produits qui continuent à bercer des générations. Matoub n’est pas mort, qu’en déplaise à ses traîtres assassins. Son nom est sur toutes les bouches, sa place est intacte sur la scène artistique kabyle.
Il n’a rien perdu de sa notoriété, une notoriété mondiale, doit-on dire. Non, un poète de son envergure ne peut pas mourir, il ne mourra jamais, son œuvre, dans ses différentes dimensions est inscrite dans l’histoire et l’histoire ne s’efface pas. Elle doit être raconté de génération en génération.
Le nom de Matoub Lounès est inscrit en lettre d’or dans l’histoire contemporaine de l’Algérie qui retiendra que l’homme, symbole de la résistance sous toutes ses formes, a tous fait pour mener à bien sa mission innée qui consistait à porter haut la cause berbère et puis à barrer la route aux intégristes-islamistes qui se sont invités aux Idhouraran nif. Pour ce faire, il n’a pas hésiter à s’afficher clairement, en défiant tous ce qui va à l’encontre des constantes de la Kabylie. Ainsi, aprés avoir pu éviter le péril, à maintes fois, notamment lors de son rapt en 1994, et avant cela en 1988 lorsqu’il fut perforé par les balles d’un gendarme, Lounès, ce modeste fini par être tué par d’autres balles.
A qui appartiennent-elles ? C’est la question qui se pose depuis 11 ans. Tant que la vérité sur cet horrible assassinat, n’a pas été révélé, un assassinat, le 25 juin 1998, qui a jeté l’émoi sur toute la région, pis encore, la Kabylie s’est en effet, embrasé, suite à ce crime. La kabylie a longtemps pleuré son enfant avant de se résinier, car ce qui était fait est fait.
Qui a tué Matoub ? On le sait toujours pas, ce que l’on sait par contre, c’est que Matoub n’a pas quitté la Kabylie, et ce qui sera vérifié, à partir de dimanche prochain, à l’occasion de l’ouverture des festivités concoctées par la fondation qui porte le nom du chantre, en commémoration du 11e anniversaire de cet assassinat.
En effet, la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui accueillera le gros de ces activités risque de s’avérer exiguë pour contenir les grandes foules qui le prendront d’assaut à coup sûr. Ces activés, riches et variées, se poursuivront jusqu’à vendredi prochain.
Pour la journée du 25, soit le jeudi, les organisateurs de cette commémoration, à leur tête, la sœur du rebelle, prévoient un rassemblement devant la maison familiale de Matoub, ainsi qu’un recueillement et un dépôt d’une gerbe de fleurs qui seront suivis de l’allumage des bougies pour que “la lumière ait raison des ténèbres.”
Par la Dépêche de Kabylie
Vingt-cinq juin 1998 - 25 juin 2009, 11 ans déjà sont passés depuis le fâcheux assassinat du chantre de la chanson kabyle de tous les temps, Lounès Matoub. 11 ans et l’enfant de Taourirt Moussa est toujours adulé et vivant en Kabylie, sa kabylie qu’il a toujours défendu corps et âme.
“Un poète peut-il mourir ?” s’est demandé le chanteur et le militant de la cause berbère dans un de ses nombreux produits. Des produits qui continuent à bercer des générations. Matoub n’est pas mort, qu’en déplaise à ses traîtres assassins. Son nom est sur toutes les bouches, sa place est intacte sur la scène artistique kabyle.
Il n’a rien perdu de sa notoriété, une notoriété mondiale, doit-on dire. Non, un poète de son envergure ne peut pas mourir, il ne mourra jamais, son œuvre, dans ses différentes dimensions est inscrite dans l’histoire et l’histoire ne s’efface pas. Elle doit être raconté de génération en génération.
Le nom de Matoub Lounès est inscrit en lettre d’or dans l’histoire contemporaine de l’Algérie qui retiendra que l’homme, symbole de la résistance sous toutes ses formes, a tous fait pour mener à bien sa mission innée qui consistait à porter haut la cause berbère et puis à barrer la route aux intégristes-islamistes qui se sont invités aux Idhouraran nif. Pour ce faire, il n’a pas hésiter à s’afficher clairement, en défiant tous ce qui va à l’encontre des constantes de la Kabylie. Ainsi, aprés avoir pu éviter le péril, à maintes fois, notamment lors de son rapt en 1994, et avant cela en 1988 lorsqu’il fut perforé par les balles d’un gendarme, Lounès, ce modeste fini par être tué par d’autres balles.
A qui appartiennent-elles ? C’est la question qui se pose depuis 11 ans. Tant que la vérité sur cet horrible assassinat, n’a pas été révélé, un assassinat, le 25 juin 1998, qui a jeté l’émoi sur toute la région, pis encore, la Kabylie s’est en effet, embrasé, suite à ce crime. La kabylie a longtemps pleuré son enfant avant de se résinier, car ce qui était fait est fait.
Qui a tué Matoub ? On le sait toujours pas, ce que l’on sait par contre, c’est que Matoub n’a pas quitté la Kabylie, et ce qui sera vérifié, à partir de dimanche prochain, à l’occasion de l’ouverture des festivités concoctées par la fondation qui porte le nom du chantre, en commémoration du 11e anniversaire de cet assassinat.
En effet, la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui accueillera le gros de ces activités risque de s’avérer exiguë pour contenir les grandes foules qui le prendront d’assaut à coup sûr. Ces activés, riches et variées, se poursuivront jusqu’à vendredi prochain.
Pour la journée du 25, soit le jeudi, les organisateurs de cette commémoration, à leur tête, la sœur du rebelle, prévoient un rassemblement devant la maison familiale de Matoub, ainsi qu’un recueillement et un dépôt d’une gerbe de fleurs qui seront suivis de l’allumage des bougies pour que “la lumière ait raison des ténèbres.”
Par la Dépêche de Kabylie