Hommage !
Que peut-on encore discuter avec ceux qui restent dans les maquis ? Les terroristes qui peuvent se présenter, dorénavant, tachés de sang, ne peuvent prétendre à aucun statut. Aucun.
Ça n’en finira donc jamais ? C’est ce que doivent se dire les Algériens après l’embuscade sanglante contre un convoi de gendarmes que l’émotion interdit de qualifier de “dernier soubresaut” du terrorisme.
Pourtant, l’attentat d’El-Mansour nous renseigne sur la détermination de ceux qui nous tuent, chaque jour, militaire ou civil, à mener jusqu’au bout leur destruction méthodique de la nation. Elle nous renseigne d’autant plus que cette attaque a été menée en “hommage” à un ancien “émir” du GSPC, Nabil Sahraoui, abattu il y a cinq années, jour pour jour, dans la même région par les forces de l’ANP.
Dans le délitement de la mémoire collective, le GSPC prouve que la mémoire, il en a ; il a construit la propre mythologie de ses membres éliminés, a fondé une martyrologie, possède un calendrier qui jalonne ses bilans et glorifie ses anciens “émirs” avec le sang des Algériens.
Cela nous interpelle sur ce qu’on veut faire, nous, de cette mémoire collective face au terrorisme. Doit-on la mettre dans de la naphtaline ? Doit-on la dissoudre dans le bon sentiment du pardon renouvelé ? Doit-on encore adopter une posture évangélique et tendre l’autre joue en approuvant l’infâme amnistie générale ?
Car que peut-on encore discuter avec ceux qui restent dans les maquis ? Les terroristes, qui peuvent se présenter, dorénavant, tachés de sang, ne peuvent prétendre à aucun statut. Aucun. Car les 18 gendarmes tués, enterrés à la fleur de l’âge, ont également le droit à ce que l’État leur érige une statue républicaine. Il ne suffit pas de dire pardon aux victimes. Il faut leur rendre hommage à chaque instant car ils nous donnent, les soldats en premier, leur vie pour l’idéal patriotique.
Et il se trouvera toujours, un esprit politique qui se veut supérieur, pour ressasser cette stratégie inéluctable de la réconciliation nationale. Elle dure depuis plus de dix ans et a réduit, à proportion égale avec les armes, le terrorisme. Maintenant, il s’agit de savoir si elle peut encore tenir la route quand on affirme que le terrorisme est en déclin, voire en voie de disparition.
Liberté
Que peut-on encore discuter avec ceux qui restent dans les maquis ? Les terroristes qui peuvent se présenter, dorénavant, tachés de sang, ne peuvent prétendre à aucun statut. Aucun.
Ça n’en finira donc jamais ? C’est ce que doivent se dire les Algériens après l’embuscade sanglante contre un convoi de gendarmes que l’émotion interdit de qualifier de “dernier soubresaut” du terrorisme.
Pourtant, l’attentat d’El-Mansour nous renseigne sur la détermination de ceux qui nous tuent, chaque jour, militaire ou civil, à mener jusqu’au bout leur destruction méthodique de la nation. Elle nous renseigne d’autant plus que cette attaque a été menée en “hommage” à un ancien “émir” du GSPC, Nabil Sahraoui, abattu il y a cinq années, jour pour jour, dans la même région par les forces de l’ANP.
Dans le délitement de la mémoire collective, le GSPC prouve que la mémoire, il en a ; il a construit la propre mythologie de ses membres éliminés, a fondé une martyrologie, possède un calendrier qui jalonne ses bilans et glorifie ses anciens “émirs” avec le sang des Algériens.
Cela nous interpelle sur ce qu’on veut faire, nous, de cette mémoire collective face au terrorisme. Doit-on la mettre dans de la naphtaline ? Doit-on la dissoudre dans le bon sentiment du pardon renouvelé ? Doit-on encore adopter une posture évangélique et tendre l’autre joue en approuvant l’infâme amnistie générale ?
Car que peut-on encore discuter avec ceux qui restent dans les maquis ? Les terroristes, qui peuvent se présenter, dorénavant, tachés de sang, ne peuvent prétendre à aucun statut. Aucun. Car les 18 gendarmes tués, enterrés à la fleur de l’âge, ont également le droit à ce que l’État leur érige une statue républicaine. Il ne suffit pas de dire pardon aux victimes. Il faut leur rendre hommage à chaque instant car ils nous donnent, les soldats en premier, leur vie pour l’idéal patriotique.
Et il se trouvera toujours, un esprit politique qui se veut supérieur, pour ressasser cette stratégie inéluctable de la réconciliation nationale. Elle dure depuis plus de dix ans et a réduit, à proportion égale avec les armes, le terrorisme. Maintenant, il s’agit de savoir si elle peut encore tenir la route quand on affirme que le terrorisme est en déclin, voire en voie de disparition.
Liberté
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