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Salon du Bourget: Le Maroc en classe affaires
Salon du Bourget: Le Maroc en classe affaires
· Le pavillon national 4 fois plus grand qu’à l’édition précédente
· L’ONDA décidé à faire connaître son Aéropôle
Le Maroc est bel et bien décidé à vendre son label dans l’industrie aéronautique. Plusieurs opérateurs du secteur ont en effet fait le déplacement à la 48e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace «Paris – Le Bourget». Un événement qui s’ouvrira ce lundi matin et se poursuivra jusqu’au 21 juin et qui intervient néanmoins dans un contexte international de forte baisse du trafic aérien et donc de détérioration de la situation financière des compagnies aériennes et de chute des carnets de commandes.
L’exposition réunira plus de 2.000 exposants sur une surface de 192.000 m2. Pas moins de 150 délégations officielles venues d’une soixantaine de pays ont déjà répondu présent.
La participation marocaine est organisée par Maroc Export et par le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas).
Cette fois, le pavillon marocain sera quatre fois plus grand qu’à l’édition précédente. Le stand marocain sera animé par 9 entreprises et organismes: Emergence, Aéroexpo Marrakech, Royal Air Maroc, l’Office national des aéroports, l’Agence marocaine de développement des investissements, le Centre régional d’investissement de Casablanca, Tanger Free Zone et la Fenelec. Tous ont le même objectif: développer une offre 100% marocaine dans le domaine de l’aéronautique. Des rencontres B to B entre professionnels du secteur sont prévues en marge du salon. Des conférences organisées par le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies seront également à l’ordre du jour. Enfin, une convention sera signée le 17 juin entre le Gimas et son équivalent français, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).
Il faut dire que les pôles d’excellence ne manquent pas pour le Maroc, que ce soit au niveau de la production, des services et de l’ingénierie. Proximité avec l’Europe, locaux opérationnels, avantages fiscaux… plus que des atouts pour le Maroc. L’industrie aéronautique y est aujourd’hui considérée parmi les secteurs clés de la stratégie de développement introduite dans le pacte national pour l’émergence industrielle. L’Office national des aéroports (ONDA) tient particulièrement à mettre en avant les avantages d’installation pour les investisseurs au niveau du site de Nouaceur où se trouve son fameux Aéropôle. D’une superficie de 400 ha, ce dernier se veut un espace attractif pour les entreprises cherchant une délocalisation de leurs activités. Il met à disposition des unités de production prêtes à l’emploi.
Aéropôle
Au-delà de la simple industrie, l’Aéropôle établi par l’ONDA vise également à commercialiser la production en matière d’aéronautique. A cet effet, des espaces pour les entreprises de services, se spécialisant dans l’aéronautique, ont été prévus. L’idée étant de mettre en place à terme un site offshoring dans la production industrielle. Et ce n’est pas tout, en plus de l’Académie internationale Mohammed VI de l’aviation civile, quatre projets d’universités sont en gestation, dont Mundiapolis et une université allemande. De plus, une véritable «ville de l’aéronautique» (Aéroville) sera créée autour d’un centre de conférences, d’hôtels et de showrooms. Des objectifs qui devraient générer plus de 10.000 nouveaux emplois. D’autres projets du type Aéropôle sont en cours ou en phase sur d’autres sites. Il s’agit de l’Agropôle (zone logistique agro-industrielle) à Agadir, et «Kyotopark», une zone destinée aux industries des énergies renouvelables à Oujda et dont le début des travaux est prévu d’ici fin 2009.
Mohamed MOUNADI
· Le pavillon national 4 fois plus grand qu’à l’édition précédente
· L’ONDA décidé à faire connaître son Aéropôle
Le Maroc est bel et bien décidé à vendre son label dans l’industrie aéronautique. Plusieurs opérateurs du secteur ont en effet fait le déplacement à la 48e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace «Paris – Le Bourget». Un événement qui s’ouvrira ce lundi matin et se poursuivra jusqu’au 21 juin et qui intervient néanmoins dans un contexte international de forte baisse du trafic aérien et donc de détérioration de la situation financière des compagnies aériennes et de chute des carnets de commandes.
L’exposition réunira plus de 2.000 exposants sur une surface de 192.000 m2. Pas moins de 150 délégations officielles venues d’une soixantaine de pays ont déjà répondu présent.
La participation marocaine est organisée par Maroc Export et par le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas).
Cette fois, le pavillon marocain sera quatre fois plus grand qu’à l’édition précédente. Le stand marocain sera animé par 9 entreprises et organismes: Emergence, Aéroexpo Marrakech, Royal Air Maroc, l’Office national des aéroports, l’Agence marocaine de développement des investissements, le Centre régional d’investissement de Casablanca, Tanger Free Zone et la Fenelec. Tous ont le même objectif: développer une offre 100% marocaine dans le domaine de l’aéronautique. Des rencontres B to B entre professionnels du secteur sont prévues en marge du salon. Des conférences organisées par le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies seront également à l’ordre du jour. Enfin, une convention sera signée le 17 juin entre le Gimas et son équivalent français, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).
Il faut dire que les pôles d’excellence ne manquent pas pour le Maroc, que ce soit au niveau de la production, des services et de l’ingénierie. Proximité avec l’Europe, locaux opérationnels, avantages fiscaux… plus que des atouts pour le Maroc. L’industrie aéronautique y est aujourd’hui considérée parmi les secteurs clés de la stratégie de développement introduite dans le pacte national pour l’émergence industrielle. L’Office national des aéroports (ONDA) tient particulièrement à mettre en avant les avantages d’installation pour les investisseurs au niveau du site de Nouaceur où se trouve son fameux Aéropôle. D’une superficie de 400 ha, ce dernier se veut un espace attractif pour les entreprises cherchant une délocalisation de leurs activités. Il met à disposition des unités de production prêtes à l’emploi.
Aéropôle
Au-delà de la simple industrie, l’Aéropôle établi par l’ONDA vise également à commercialiser la production en matière d’aéronautique. A cet effet, des espaces pour les entreprises de services, se spécialisant dans l’aéronautique, ont été prévus. L’idée étant de mettre en place à terme un site offshoring dans la production industrielle. Et ce n’est pas tout, en plus de l’Académie internationale Mohammed VI de l’aviation civile, quatre projets d’universités sont en gestation, dont Mundiapolis et une université allemande. De plus, une véritable «ville de l’aéronautique» (Aéroville) sera créée autour d’un centre de conférences, d’hôtels et de showrooms. Des objectifs qui devraient générer plus de 10.000 nouveaux emplois. D’autres projets du type Aéropôle sont en cours ou en phase sur d’autres sites. Il s’agit de l’Agropôle (zone logistique agro-industrielle) à Agadir, et «Kyotopark», une zone destinée aux industries des énergies renouvelables à Oujda et dont le début des travaux est prévu d’ici fin 2009.
Mohamed MOUNADI
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