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Des enfants pour piller Oran de ses plaques et de ses feux rouges

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  • Des enfants pour piller Oran de ses plaques et de ses feux rouges

    Des enfants dont l’âge n’excède pas 13 ans sillonnent la ville d'Oran en groupe de trois à cinq dans l’obscurité, sans peur et sans crainte.

    Tirant des chariots et parfois de petites charrettes tractées par des ânes, ces enfants ramassent tout ce qui leur tombe sous la main, pour peu que ce soit du fer.

    C’est justement grâce à ces petits enfants que le trafic des déchets ferreux et non ferreux prospère dans la capitale de l’Ouest.

    Malgré les mesures d’interdiction frappant l’exportation de ces déchets et les dispositifs mis en place pour dissuader les contrevenants, l’activité continue. Des citoyens signalent, de plus en plus, ces derniers temps, des activités nocturnes douteuses, ces groupuscules sillonnant la ville de bout en bout à la recherche du moindre métal bon à vendre aux barons de l’exportation des métaux. Le plus souvent, ce sont ces petits enfants exploités par des tiers qui veillent la nuit à la recherche d’aubaines.

    Mais comme le déchet ferreux est devenu subitement très précieux et rare, la situation a vite tourné à la rapine. Ces enfants ne se contentent plus de faire la collecte. Le vol est devenu l’activité principale chez ces groupuscules enfantins qui se déplacent uniquement la nuit, arrachant, déplaçant, coupant, cisaillant, tranchant, etc.

    Munis de matériels de pointe adaptés, fournis par leurs employeurs tapis dans l’ombre, ces jeunes mains font tout et subissent de pires atrocités aussi. Agressions, lynchages et autres. Deux de ces enfants appréhendés, il y a quelque temps, dans la cité de Yaghmorassen en train d’arracher les barres de fer de la balançoire de l’aire de jeux pour enfants, ont été pris à partie par les riverains. Les deux enfants se déplaçaient à bord d’une charrette tractée par un âne.

    A bord, on pouvait trouver de tout. Fils de fer, plaques signalétiques, barres de fer de clôture, etc. La réaction du voisinage est, somme toute, tout à fait normale étant donné qu’il y a quelques mois à peine la cité entière a été privée de téléphone et de connexion Internet à la suite du vol d’un câble téléphonique survenu dans la nuit.

    Les enfants pilleurs acheminent toutes leurs marchandises vers la zone d’activité de Chteïbo où un ferrailleur les attend. C’est un secret de Polichinelle à Oran que la zone de Chteïbo est un vaste terrain de prédilection où de nombreux hangars font dans le stockage des différents débris et déchets collectés et surtout volés, dont des plaques nominatives de quartier, des feux rouges, des clôtures entières de cités, des couvercles d’avaloir et d’égouts, câbles, etc.

    Durant la saison estivale, ces activités fleurissent à une vitesse incroyable et nos enfants censés passer des vacances au bord de la mer ou, du moins, jouer et se détendre se font exploiter par des barons qui sommeillent sur des fortunes insoupçonnées.

    Par la Tribune

  • #2
    Des enfants pour piller Oran de ses plaques et de ses feux rouges

    Les barons maintiennent le trafic des déchets ferreux et non ferreux : Des enfants pour piller Oran de ses plaques et de ses feux rouges

    Des enfants dont l’âge n’excède pas 13 ans sillonnent la ville en groupe de trois à cinq dans l’obscurité, sans peur et sans crainte. Tirant des chariots et parfois de petites charrettes tractées par des ânes, ces enfants ramassent tout ce qui leur tombe sous la main, pour peu que ce soit du fer.

    C’est justement grâce à ces petits enfants que le trafic des déchets ferreux et non ferreux prospère dans la capitale de l’Ouest. Malgré les mesures d’interdiction frappant l’exportation de ces déchets et les dispositifs mis en place pour dissuader les contrevenants, l’activité continue.

    Des citoyens signalent, de plus en plus, ces derniers temps, des activités nocturnes douteuses, ces groupuscules sillonnant la ville de bout en bout à la recherche du moindre métal bon à vendre aux barons de l’exportation des métaux.

    Le plus souvent, ce sont ces petits enfants exploités par des tiers qui veillent la nuit à la recherche d’aubaines. Mais comme le déchet ferreux est devenu subitement très précieux et rare, la situation a vite tourné à la rapine.

    Ces enfants ne se contentent plus de faire la collecte. Le vol est devenu l’activité principale chez ces groupuscules enfantins qui se déplacent uniquement la nuit, arrachant, déplaçant, coupant, cisaillant, tranchant, etc. Munis de matériels de pointe adaptés, fournis par leurs employeurs tapis dans l’ombre, ces jeunes mains font tout et subissent de pires atrocités aussi.

    Agressions, lynchages et autres. Deux de ces enfants appréhendés, il y a quelque temps, dans la cité de Yaghmorassen en train d’arracher les barres de fer de la balançoire de l’aire de jeux pour enfants, ont été pris à partie par les riverains. Les deux enfants se déplaçaient à bord d’une charrette tractée par un âne.

    A bord, on pouvait trouver de tout. Fils de fer, plaques signalétiques, barres de fer de clôture, etc. La réaction du voisinage est, somme toute, tout à fait normale étant donné qu’il y a quelques mois à peine la cité entière a été privée de téléphone et de connexion Internet à la suite du vol d’un câble téléphonique survenu dans la nuit.

    Les enfants pilleurs acheminent toutes leurs marchandises vers la zone d’activité de Chteïbo où un ferrailleur les attend.

    C’est un secret de Polichinelle à Oran que la zone de Chteïbo est un vaste terrain de prédilection où de nombreux hangars font dans le stockage des différents débris et déchets collectés et surtout volés, dont des plaques nominatives de quartier, des feux rouges, des clôtures entières de cités, des couvercles d’avaloir et d’égouts, câbles, etc.

    Durant la saison estivale, ces activités fleurissent à une vitesse incroyable et nos enfants censés passer des vacances au bord de la mer ou, du moins, jouer et se détendre se font exploiter par des barons qui sommeillent sur des fortunes insoupçonnées.

    - La Tribune

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