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Dans une chaleur étouffante, les troupes américaines achèvent leur retrait de la dernière grande base de Sadr City à Bagdad, autrefois le foyer de la plus importante insurrection chiite en Irak.
Preuve de l'importance du transfert de la "station commune de sécurité" (JSS) aux forces irakiennes, les cheikhs du quartier et les commandants militaires de Bagdad, irakien et américain, ont fait le déplacement.
"Il s'agit d'un jour très important pour le peuple irakien et les forces américaines à Sadr City. Il marque une transition majeure dans notre partenariat avec l'armée irakienne", lance le général Daniel Bolger, qui commande les troupes américaines basées à Bagdad.
Ce transfert de la base, que le haut gradé qualifie de "symbolique", intervient à 10 jours de la fin du retrait des troupes américaines des villes irakiennes, une étape cruciale avant le désengagement total fin 2011.
"Les activités de l'ennemi ont baissé, l'armée irakienne est plus forte, le peuple irakien est plus en sécurité: c'est le bon moment pour les Etats-Unis de prendre du recul", ajoute le général américain.
Au cours du mois de juin, l'armée a quitté trois des quatre bases qu'elle occupait dans ce quartier miséreux, ancien bastion de l'Armée du Mahdi, la milice du chef chiite Moqtada Sadr, un opposant virulent de l'armée américaine.
Ses hommes ont été défaits par les soldats américains en 2008 après des combats féroces dans la cité où s'entassent 1,3 million de chiites et théâtre de centaines d'attaques et attentats depuis 2003.
Aujourd'hui, la sécurité est revenue mais reste fragile comme en témoigne le dernier triple attentat qui a fait 40 morts et 83 blessés en mai.
Depuis 2006, 136 soldats américains ont été tués mais aucun depuis le début de l'année, insiste-t-on côté américain. Et les Américains et Irakiens se veulent confiants, promettant que les troupes irakiennes sont prêtes à prendre le relais.
"La violence a commencé à baisser en 2007. Il y a eu une flambée au printemps 2008 mais très rapidement il y a eu une décrue", indique le colonel Toby Green, commandant de la 1ère Brigade de la 1ère division de cavalerie.
Par AP
Preuve de l'importance du transfert de la "station commune de sécurité" (JSS) aux forces irakiennes, les cheikhs du quartier et les commandants militaires de Bagdad, irakien et américain, ont fait le déplacement.
"Il s'agit d'un jour très important pour le peuple irakien et les forces américaines à Sadr City. Il marque une transition majeure dans notre partenariat avec l'armée irakienne", lance le général Daniel Bolger, qui commande les troupes américaines basées à Bagdad.
Ce transfert de la base, que le haut gradé qualifie de "symbolique", intervient à 10 jours de la fin du retrait des troupes américaines des villes irakiennes, une étape cruciale avant le désengagement total fin 2011.
"Les activités de l'ennemi ont baissé, l'armée irakienne est plus forte, le peuple irakien est plus en sécurité: c'est le bon moment pour les Etats-Unis de prendre du recul", ajoute le général américain.
Au cours du mois de juin, l'armée a quitté trois des quatre bases qu'elle occupait dans ce quartier miséreux, ancien bastion de l'Armée du Mahdi, la milice du chef chiite Moqtada Sadr, un opposant virulent de l'armée américaine.
Ses hommes ont été défaits par les soldats américains en 2008 après des combats féroces dans la cité où s'entassent 1,3 million de chiites et théâtre de centaines d'attaques et attentats depuis 2003.
Aujourd'hui, la sécurité est revenue mais reste fragile comme en témoigne le dernier triple attentat qui a fait 40 morts et 83 blessés en mai.
Depuis 2006, 136 soldats américains ont été tués mais aucun depuis le début de l'année, insiste-t-on côté américain. Et les Américains et Irakiens se veulent confiants, promettant que les troupes irakiennes sont prêtes à prendre le relais.
"La violence a commencé à baisser en 2007. Il y a eu une flambée au printemps 2008 mais très rapidement il y a eu une décrue", indique le colonel Toby Green, commandant de la 1ère Brigade de la 1ère division de cavalerie.
Par AP