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La formation des éducatrices, une priorité
L’école des arts et métiers Ecomode de Tizi Ouzou a organisé en fin de semaine à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou un séminaire sur le rôle de l’école maternelle dans le développement global de l’enfant.
L’école des arts et métiers Ecomode, qui offre plusieurs formations en tourisme et hôtellerie, en couture, en langues, se consacre également à l’éducation de la première enfance et à l’initiation des éducatrices des écoles maternelles.
Et c’est dans ce cadre que s’inscrit le séminaire organisé en fin de semaine à Tizi Ouzou. Cette rencontre se voulait un cadre d’échange d’expériences entre les participants, mais aussi une opportunité pour élaborer un plan de travail visant à asseoir une meilleure prise en charge des enfants en bas âge au niveau des écoles maternelles.
La rencontre, qu’ont animée des spécialistes de l’éducation et des psychologues, a permis de faire le point sur certaines insuffisances constatées au niveau des crèches et la problématique de la prise en charge des enfants, ainsi que sur le comportement des éducatrices envers les enfants dont elles ont la charge. Le constat des spécialistes a été sans ambages. Il a en effet été soutenu que la plupart des écoles maternelles ne répondent pas aux normes universelles requises dans ce domaine précis.
En matière d’aménagement des espaces d’abord, ainsi que d’équipement et de méthodes employées pour la formation des enfants. Ceci en plus de l’absence d’un personnel qualifié à même de répondre aux principaux besoins de la première enfance, laquelle constitue une étape importante dans le développement psychomoteur de cette frange particulière. M. Arkam, enseignant à l’école paramédicale de Tizi Ouzou, a expliqué, lors de son intervention consacrée au rôle de l’école maternelle, que la principale mission de cette institution est de développer l’estime de soi chez l’enfant et le préparer à affronter la vie. La crèche doit l’initier à la communication tout en lui garantissant les meilleures chances d’intégration et de réussite à l’école. Autrement dit, l’école maternelle n’a pratiquement pas droit à l’échec et l’enfant doit bénéficier de la meilleure prise en charge possible sur tous les plans essentiels.
Aussi, doit-elle prendre en compte cinq principales dimensions, à savoir les dimensions affective, physique et motrice, sociale, cognitive et langagière.
Des dimensions qui ne peuvent être prises en compte que dans le cadre d’une organisation efficiente et dans un plein respect des besoins biologiques de l’enfant.
Lors de cette rencontre, il a été également souligné que les cinq domaines d’apprentissage dans une école maternelle se résument au langage, à la vie commune, à la découverte du monde, à l’action et l’expression et au domaine artistique. Des facteurs qui lorsqu’ils sont pris correctement en charge permettent de valoriser le potentiel de l’enfant sous ses différents aspects et, partant, de développer l’estime de soi et ses capacités intellectuelles, psychologiques et motrices. Et dans tout ce processus, l’éducatrice joue un rôle très important. Elle constitue le premier maillon d’une chaîne initiatique pour le développement global de l’enfant. Pour optimiser les chances de réussite, une formation appropriée des éducatrices des écoles maternelles est impérative.
Il a en effet été souligné que ces dernières se montraient, involontairement certes, souvent sévères et parfois même agressives envers les enfants et leur famille, notamment du fait qu’elles se considèrent comme de simples ouvrières, ignorant leur véritable rôle dans la construction et de la personnalité de l’enfant et son épanouissement.
- Le Jeune Independant
L’école des arts et métiers Ecomode de Tizi Ouzou a organisé en fin de semaine à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou un séminaire sur le rôle de l’école maternelle dans le développement global de l’enfant.
L’école des arts et métiers Ecomode, qui offre plusieurs formations en tourisme et hôtellerie, en couture, en langues, se consacre également à l’éducation de la première enfance et à l’initiation des éducatrices des écoles maternelles.
Et c’est dans ce cadre que s’inscrit le séminaire organisé en fin de semaine à Tizi Ouzou. Cette rencontre se voulait un cadre d’échange d’expériences entre les participants, mais aussi une opportunité pour élaborer un plan de travail visant à asseoir une meilleure prise en charge des enfants en bas âge au niveau des écoles maternelles.
La rencontre, qu’ont animée des spécialistes de l’éducation et des psychologues, a permis de faire le point sur certaines insuffisances constatées au niveau des crèches et la problématique de la prise en charge des enfants, ainsi que sur le comportement des éducatrices envers les enfants dont elles ont la charge. Le constat des spécialistes a été sans ambages. Il a en effet été soutenu que la plupart des écoles maternelles ne répondent pas aux normes universelles requises dans ce domaine précis.
En matière d’aménagement des espaces d’abord, ainsi que d’équipement et de méthodes employées pour la formation des enfants. Ceci en plus de l’absence d’un personnel qualifié à même de répondre aux principaux besoins de la première enfance, laquelle constitue une étape importante dans le développement psychomoteur de cette frange particulière. M. Arkam, enseignant à l’école paramédicale de Tizi Ouzou, a expliqué, lors de son intervention consacrée au rôle de l’école maternelle, que la principale mission de cette institution est de développer l’estime de soi chez l’enfant et le préparer à affronter la vie. La crèche doit l’initier à la communication tout en lui garantissant les meilleures chances d’intégration et de réussite à l’école. Autrement dit, l’école maternelle n’a pratiquement pas droit à l’échec et l’enfant doit bénéficier de la meilleure prise en charge possible sur tous les plans essentiels.
Aussi, doit-elle prendre en compte cinq principales dimensions, à savoir les dimensions affective, physique et motrice, sociale, cognitive et langagière.
Des dimensions qui ne peuvent être prises en compte que dans le cadre d’une organisation efficiente et dans un plein respect des besoins biologiques de l’enfant.
Lors de cette rencontre, il a été également souligné que les cinq domaines d’apprentissage dans une école maternelle se résument au langage, à la vie commune, à la découverte du monde, à l’action et l’expression et au domaine artistique. Des facteurs qui lorsqu’ils sont pris correctement en charge permettent de valoriser le potentiel de l’enfant sous ses différents aspects et, partant, de développer l’estime de soi et ses capacités intellectuelles, psychologiques et motrices. Et dans tout ce processus, l’éducatrice joue un rôle très important. Elle constitue le premier maillon d’une chaîne initiatique pour le développement global de l’enfant. Pour optimiser les chances de réussite, une formation appropriée des éducatrices des écoles maternelles est impérative.
Il a en effet été souligné que ces dernières se montraient, involontairement certes, souvent sévères et parfois même agressives envers les enfants et leur famille, notamment du fait qu’elles se considèrent comme de simples ouvrières, ignorant leur véritable rôle dans la construction et de la personnalité de l’enfant et son épanouissement.
- Le Jeune Independant