Forces combinées de l’ANP et gendarmes pour traquer les terroristes auteurs de lembuscade qui a coûté la vie à 18 gendarmes et 2 civils dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj
Le ratissage se poursuit dans la zone comprise entre El Achir et Mansourah. L'opération s'est accentuée avec l'arrivée de renforts de plusieurs unités de l'armée de plusieurs régions, sans oublier les troupes spéciales qui sont encore sur les lieux.
Avec ce renfort, le siège du secteur opérationnel est devenu une véritable ruche. Un va-et-vient incessant de camions et de soldats. Comme l'apport de l'aviation est déterminant, des hélicoptères ont été dépêchés. Leur bruit assourdissant rappelle aux usagers de la route mais aussi à la population ce qui s'est passé.
Les renforts arrivent
Même avec ce déploiement inhabituel dans la wilaya, l'opération n'est pas facile à cause du relief difficile de la région et des pluies, particulièrement sur la zone de l'attentat. Des forêts de part et d'autre de la route et surtout des ravins dangereux rendent le mouvement des soldats très pénible.
Autant dire qu'il va falloir attendre quelques jours avant de dresser un bilan définitif, un bilan qui se limite pour le moment à un terroriste tué dont le cadavre a été découvert au lendemain des faits.
Comme la zone, réputée être un lieu de transit pour les terroristes, est à cheval entre Béjaïa et Bouira, les auteurs pourraient se rendre dans ces wilayas où ils comptent des casemates et des zones de repli.
Bousteila sur les lieux
Mais la stratégie des services de sécurité, supervisée d'ailleurs par le commandant de la gendarmerie nationale et celui de la Ve région militaire qui étaient sur les lieux jeudi, est de ne laisser aucune chance de fuite aux assassins.
Bien sûr, l'identité du terroriste tué sans doute au cours de la riposte des gendarmes pourrait donner une piste sur l'identité du groupe qui a commis l'attentat, en attendant les résultats de l'enquête sur les personnes qui les ont soutenus, car il est anormal que les terroristes se déplacent et surtout agissent sans une aide importante, tant sur le plan logistique que du renseignement.
Les terroristes au nombre indéterminé attendaient, rappelons-le, les gendarmes qui rentraient d'une mission d'escorte des travailleurs chinois employés par la société en charge du projet d'autoroute est-ouest.
Le film des événements
Il était 7h30 mercredi quand des terroristes qui ont investi le pont de Oued Ksaïer, situé sur la RN5 entre Mansourah et El Achir, ont ciblé un camion semi-remorque. Ils ont commencé par faire descendre le chauffeur avant de lui tirer dessus. Leur forfait accompli, ils ont jeté le corps qui n'a été retrouvé que le lendemain dans un ravin.
Ils se sont attaqués ensuite aux automobilistes qu'ils ont délestés de 12 portables. Un gardien de prison résidant à Souk Ahras a été tué quant à lui d'une balle dans la tête. Mais ce n'était pas suffisant pour assouvir l'appétit sanguinaire des terroristes qui ont bloqué la circulation à l'aide du camion.
A la vue des gendarmes qui étaient à bord de 5 Toyota environ, ils ont déclenché un feu nourri. Les gendarmes ont riposté, puisque le cadavre d'un assaillant a été abandonné par ses compagnons.
Circulation normale hier
18 gendarmes ont péri dans cet attentat. Mais les terroristes ont poursuivi leur macabre besogne. Ils ont pris les armes et même les vêtements des victimes, sans oublier le matériel de transmission.
Ils ont fui à la tombée de la nuit, brûlant au passage les véhicules de la gendarmerie. L'alerte donnée, le ratissage a été déclenché pour retrouver les assassins, alors qu'un défilé d’ambulances s'organisait.
L'hôpital de Bordj Bou Arréridj a été investi tant par les autorités que par les amis et les parents des victimes. La circulation n'a repris qu'après minuit. Mais la désolation demeure. La région de Bordj, qui n'a jamais vécu un événement pareil, est encore sous le choc.
- Le Temps d Algerie
Le ratissage se poursuit dans la zone comprise entre El Achir et Mansourah. L'opération s'est accentuée avec l'arrivée de renforts de plusieurs unités de l'armée de plusieurs régions, sans oublier les troupes spéciales qui sont encore sur les lieux.
Avec ce renfort, le siège du secteur opérationnel est devenu une véritable ruche. Un va-et-vient incessant de camions et de soldats. Comme l'apport de l'aviation est déterminant, des hélicoptères ont été dépêchés. Leur bruit assourdissant rappelle aux usagers de la route mais aussi à la population ce qui s'est passé.
Les renforts arrivent
Même avec ce déploiement inhabituel dans la wilaya, l'opération n'est pas facile à cause du relief difficile de la région et des pluies, particulièrement sur la zone de l'attentat. Des forêts de part et d'autre de la route et surtout des ravins dangereux rendent le mouvement des soldats très pénible.
Autant dire qu'il va falloir attendre quelques jours avant de dresser un bilan définitif, un bilan qui se limite pour le moment à un terroriste tué dont le cadavre a été découvert au lendemain des faits.
Comme la zone, réputée être un lieu de transit pour les terroristes, est à cheval entre Béjaïa et Bouira, les auteurs pourraient se rendre dans ces wilayas où ils comptent des casemates et des zones de repli.
Bousteila sur les lieux
Mais la stratégie des services de sécurité, supervisée d'ailleurs par le commandant de la gendarmerie nationale et celui de la Ve région militaire qui étaient sur les lieux jeudi, est de ne laisser aucune chance de fuite aux assassins.
Bien sûr, l'identité du terroriste tué sans doute au cours de la riposte des gendarmes pourrait donner une piste sur l'identité du groupe qui a commis l'attentat, en attendant les résultats de l'enquête sur les personnes qui les ont soutenus, car il est anormal que les terroristes se déplacent et surtout agissent sans une aide importante, tant sur le plan logistique que du renseignement.
Les terroristes au nombre indéterminé attendaient, rappelons-le, les gendarmes qui rentraient d'une mission d'escorte des travailleurs chinois employés par la société en charge du projet d'autoroute est-ouest.
Le film des événements
Il était 7h30 mercredi quand des terroristes qui ont investi le pont de Oued Ksaïer, situé sur la RN5 entre Mansourah et El Achir, ont ciblé un camion semi-remorque. Ils ont commencé par faire descendre le chauffeur avant de lui tirer dessus. Leur forfait accompli, ils ont jeté le corps qui n'a été retrouvé que le lendemain dans un ravin.
Ils se sont attaqués ensuite aux automobilistes qu'ils ont délestés de 12 portables. Un gardien de prison résidant à Souk Ahras a été tué quant à lui d'une balle dans la tête. Mais ce n'était pas suffisant pour assouvir l'appétit sanguinaire des terroristes qui ont bloqué la circulation à l'aide du camion.
A la vue des gendarmes qui étaient à bord de 5 Toyota environ, ils ont déclenché un feu nourri. Les gendarmes ont riposté, puisque le cadavre d'un assaillant a été abandonné par ses compagnons.
Circulation normale hier
18 gendarmes ont péri dans cet attentat. Mais les terroristes ont poursuivi leur macabre besogne. Ils ont pris les armes et même les vêtements des victimes, sans oublier le matériel de transmission.
Ils ont fui à la tombée de la nuit, brûlant au passage les véhicules de la gendarmerie. L'alerte donnée, le ratissage a été déclenché pour retrouver les assassins, alors qu'un défilé d’ambulances s'organisait.
L'hôpital de Bordj Bou Arréridj a été investi tant par les autorités que par les amis et les parents des victimes. La circulation n'a repris qu'après minuit. Mais la désolation demeure. La région de Bordj, qui n'a jamais vécu un événement pareil, est encore sous le choc.
- Le Temps d Algerie
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