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Un nouveau parti pour Bouteflika ? Le secrétaire général du FLN, et par ailleurs ministre d’Etat, représentant personnel du président, n’y croit pas du tout : «Il ne m’en a jamais parlé.»
De Tipasa, Kamel Amarni
C’est ainsi que Abdelaziz Belkhadem entamait sa réponse à une question à ce propos, au cours d’une conférence de presse tenue à la clôture des travaux de l'université d’été du FLN, hier samedi, au complexe le Grand-Bleu de Tipasa. «Ma première réponse est en tant que représentant personnel du président. Quant à celle du secrétaire général du FLN, je vous la livre sous forme de plusieurs interrogations. Que fera le président d’un nouveau parti ? Pour quelle finalité créerait-il un nouveau parti ? Pour être élu ? Il l’est déjà. Pour l’application de son programme ? C’est déjà pris en charge et il a toute une alliance pour cela.» Une alliance à la tête de laquelle se trouve le FLN, dont Bouteflika est d’ailleurs le président. Cette réponse faite, et comme l’assistance était composée de dizaine de militants du parti, Belkhadem ajoutera, à leur adresse sans doute : «Vous savez, le FLN, cela dit, a l’habitude !» Cette allusion au RND soulève un tonnerre d’applaudissements. «Eh bien, sachez qu’aucun autre parti ne peut enterrer le FLN. Et puis, croyez-moi, la scène politique est saturée. » Toujours concernant la vie politique nationale, Belkhadem n’a pas manqué, dans son allocution de clôture de l’université d'été, de rappeler un rendez-vous politique que tout le monde a failli oublier : la révision de la Constitution. Invité à fournir de plus amples précisions, il dira : «Rappelez-vous que le président Bouteflika avait lui-même déclaré qu’il n’avait pas renoncé à une consultation populaire pour une révision en profondeur de la Constitution. Il s’agira essentiellement des institutions et du mode de leur fonctionnement. La teneur de cette révision tout comme sa date étant, bien entendu, du seul ressort du président.» S’agissant de «l’ambivalence du discours » entre la réconciliation nationale et la persistance du terrorisme, Belkhadem eut recours à la «position officielle» en guise de réponse. «Il ne faut pas se suffire de la simple dénonciation des actes de terrorisme contre nos citoyens et les éléments de l’APN et des services de sécurité auxquels nous rendons hommage au passage. Nous avons, certes, initié une politique de réconciliation au bénéfice de ceux qui déposent les armes et nous n’avons pas fermé cette porte. Mais, en même temps, il ne faut jamais faciliter la tâche et leur mener la vie dure à tous ceux qui brandissent encore les armes contre leur peuple et leur pays.»
K. A.
le soir dalgerie 21/06/09
De Tipasa, Kamel Amarni
C’est ainsi que Abdelaziz Belkhadem entamait sa réponse à une question à ce propos, au cours d’une conférence de presse tenue à la clôture des travaux de l'université d’été du FLN, hier samedi, au complexe le Grand-Bleu de Tipasa. «Ma première réponse est en tant que représentant personnel du président. Quant à celle du secrétaire général du FLN, je vous la livre sous forme de plusieurs interrogations. Que fera le président d’un nouveau parti ? Pour quelle finalité créerait-il un nouveau parti ? Pour être élu ? Il l’est déjà. Pour l’application de son programme ? C’est déjà pris en charge et il a toute une alliance pour cela.» Une alliance à la tête de laquelle se trouve le FLN, dont Bouteflika est d’ailleurs le président. Cette réponse faite, et comme l’assistance était composée de dizaine de militants du parti, Belkhadem ajoutera, à leur adresse sans doute : «Vous savez, le FLN, cela dit, a l’habitude !» Cette allusion au RND soulève un tonnerre d’applaudissements. «Eh bien, sachez qu’aucun autre parti ne peut enterrer le FLN. Et puis, croyez-moi, la scène politique est saturée. » Toujours concernant la vie politique nationale, Belkhadem n’a pas manqué, dans son allocution de clôture de l’université d'été, de rappeler un rendez-vous politique que tout le monde a failli oublier : la révision de la Constitution. Invité à fournir de plus amples précisions, il dira : «Rappelez-vous que le président Bouteflika avait lui-même déclaré qu’il n’avait pas renoncé à une consultation populaire pour une révision en profondeur de la Constitution. Il s’agira essentiellement des institutions et du mode de leur fonctionnement. La teneur de cette révision tout comme sa date étant, bien entendu, du seul ressort du président.» S’agissant de «l’ambivalence du discours » entre la réconciliation nationale et la persistance du terrorisme, Belkhadem eut recours à la «position officielle» en guise de réponse. «Il ne faut pas se suffire de la simple dénonciation des actes de terrorisme contre nos citoyens et les éléments de l’APN et des services de sécurité auxquels nous rendons hommage au passage. Nous avons, certes, initié une politique de réconciliation au bénéfice de ceux qui déposent les armes et nous n’avons pas fermé cette porte. Mais, en même temps, il ne faut jamais faciliter la tâche et leur mener la vie dure à tous ceux qui brandissent encore les armes contre leur peuple et leur pays.»
K. A.
le soir dalgerie 21/06/09
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