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Le centre d’hémodialyse de Sidi Aïch dans l'impasse

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  • Le centre d’hémodialyse de Sidi Aïch dans l'impasse

    Initialement fixée par les autorités sanitaires pour janvier 2009 puis remise pour le mois de mars, l’ouverture de ce centre d’hémodialyse se voit une nouvelle fois retardée, pénalisant du même coup les insuffisants rénaux de la région, astreints plusieurs fois par semaine à un trajet d’une dizaine de kilomètres pour se faire dialyser.

    Le projet de réalisation d’un centre d’hémodialyse dans la ville de Sidi Aïch dont les travaux avançaient à pas de tortue, est carrément à l’arrêt depuis plusieurs semaines.

    “L’arrêt des travaux qui remonte à deux mois environs est consécutif à un litige opposant la direction de la santé de Bgayet, instance en charge du management de ce projet au maître d’œuvre”, nous informe un responsable locale de la santé.

    “Au train où vont les choses, ce n’est pas demain la veille que ce centre ouvrira ses portes”, suppute-t-il. Initialement fixée par les autorités sanitaires pour janvier 2009 puis remise pour le mois de mars, l’ouverture de ce centre d’hémodialyse se voit une nouvelle fois retardée, pénalisant du même coup les insuffisants rénaux de la région, astreints plusieurs fois par semaine à un trajet d’une dizaine de kilomètres pour se faire dialyser. “L’annonce faite à grand bruit de la construction d’un centre d’hémodialyse à Sidi Aïch a suscité un espoir fou chez les malades. Hélas, ce projet s’apparente de plus en plus à l’Arlesienne dont tout le monde en parle tout le temps mais qu’on ne voit pas jamais”, se désole un insuffisant rénal de la région, qui se rend trois fois par semaine à Akbou pour, ironise-t-il “subir le supplice de la machine”.

    “Faire un parcours d’une centaine de kilomètres par semaine est loin d’être une sinécure, a fortiori pour un malade chronique qui doit en plus mobiliser en permanence un accompagnateur. Fort heureusement, le transfert est pris en charge par la sécurité sociale”, déplore un autre malade de Sidi Aïch. Rencontré au niveau de l’établissement public de soins de proximité (EPSP), à côté duquel est implanté le projet de centre d’hémodialyse, un professionnel de la santé s’inscrit quant à lui en faux contre le site choisi pour réaliser l’ouvrage. “Un centre d’hémodialyse ne se réalise pas n’importe où. Ce genre de service est logiquement rattaché à un service de réanimation ou de néphrologie ; or, la polyclinique mitoyenne à ce centre en est dépourvue”, relève-t-il.

    Par la Dépêche de Kabylie
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