SAHARA OCCIDENTAL/SOLIDARITE/RENCONTRE
Mouvement de solidarité avec la RASD : la violation des droits de l'homme par le Maroc largement condamnée
Alger, 20/06/2009 (SPS) Les membres du mouvement international de solidarité avec la RASD (République arabe sahraouie démocratique) ont largement dénoncé samedi à Alger les violations systématiques, par le Maroc, des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Lors d'une rencontre de la Task Force coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), élargie au groupe de travail de défense des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, l'occasion a été saisie pour faire le point sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et tracer une nouvelle stratégie de lutte pour dénoncer la "violation massive" des droits humains par les autorités marocaines.
La rencontre, organisée par le comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés, a regroupé des représentants des pays membres du mouvement international de solidarité avec la RASD, des juristes et des défenseurs des droits de l'homme dans les territoires occupés, ainsi que des observateurs internationaux aux procès des militants sahraouis dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
Dans son intervention, M. Mahrez Lamari, président de la CNASPS, a condamné l'attitude du Maroc "qui demeure insensible aux appels de la communauté internationale et poursuit toujours sa politique d'occupation, d'exploitation illégale des richesses, de répression et de violations systématiques des droits de l'homme dans les territoires du Sahara occidental".
Il a réaffirmé le soutien "total et ferme de l'Algérie en faveur du peuple sahraoui "jusqu'à ce qu'il puisse décider, en toute liberté, et exprimer la souveraineté de sa décision finale et afin que prévale le règlement dicté par la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination".
Pour sa part, M. Pierre Galand, président de la coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui, a réaffirmé son attachement "indéfectible" à la lutte du peuple sahraoui, estimant que le recouvrement de sa souveraineté passe "inéluctablement" par un référendum consacrant le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance.
M. Galand a indiqué que la communauté internationale "ne peut pas balayer les acquis du peuple sahraoui", dans la mesure où, a-t-il précisé, il s'agit d'un "droit garanti par la Charte des Nations Unies et consacré par les lois internationales".
"Aujourd'hui, nous sommes là pour dénoncer la politique de violation des droits de l'homme exercée par le Maroc contre un peuple qui lutte pour une cause légitime et son droit inaliénable à l'autodétermination", a-t-il souligné, tout en appelant à l'élargissement du mandat de la Minurso pour que la Mission des Nations Unies puisse surveiller et contrôler les violations des droits de l'homme dans les territoires occupés.
D'autres intervenants ont, de leur côté, dénoncé la politique poursuivie par les autorités marocaines, soulignant que les territoires occupés sont soumis à un "climat de terreur" qui "se reflète à travers le déploiement de nombreuses forces policières et des forces auxiliaires afin de prendre d'assaut les manifestants à El Aaiun et dans toutes les villes occupées".
Ils ont considéré, de ce fait, qu'il est "fondamental de faire pression" sur l'ONU, l'Union européenne, ainsi que les Gouvernements qui soutiennent le Maroc pour exiger du royaume le respect des résolutions de l'ONU.
Ils ont également exigé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines, l'arrêt de la répression contre la population sahraouie et de la spoliation des richesses naturelles dans les territoires occupés.
Les participants à cette rencontre ont, d'autre part, souligné l'urgence d'établir des mécanismes de protection des défenseurs sahraouis des droits de l'homme "qui risquent quotidiennement leur vie lorsqu'ils exigent l'élargissement du mandat de la Minurso et l'intervention des organismes internationaux et de l’ONU face aux violations continus des droits de l'homme". (SPS)
020/090/700 201610 JUIN 09 SPS
Mouvement de solidarité avec la RASD : la violation des droits de l'homme par le Maroc largement condamnée
Alger, 20/06/2009 (SPS) Les membres du mouvement international de solidarité avec la RASD (République arabe sahraouie démocratique) ont largement dénoncé samedi à Alger les violations systématiques, par le Maroc, des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Lors d'une rencontre de la Task Force coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), élargie au groupe de travail de défense des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, l'occasion a été saisie pour faire le point sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et tracer une nouvelle stratégie de lutte pour dénoncer la "violation massive" des droits humains par les autorités marocaines.
La rencontre, organisée par le comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés, a regroupé des représentants des pays membres du mouvement international de solidarité avec la RASD, des juristes et des défenseurs des droits de l'homme dans les territoires occupés, ainsi que des observateurs internationaux aux procès des militants sahraouis dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
Dans son intervention, M. Mahrez Lamari, président de la CNASPS, a condamné l'attitude du Maroc "qui demeure insensible aux appels de la communauté internationale et poursuit toujours sa politique d'occupation, d'exploitation illégale des richesses, de répression et de violations systématiques des droits de l'homme dans les territoires du Sahara occidental".
Il a réaffirmé le soutien "total et ferme de l'Algérie en faveur du peuple sahraoui "jusqu'à ce qu'il puisse décider, en toute liberté, et exprimer la souveraineté de sa décision finale et afin que prévale le règlement dicté par la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination".
Pour sa part, M. Pierre Galand, président de la coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui, a réaffirmé son attachement "indéfectible" à la lutte du peuple sahraoui, estimant que le recouvrement de sa souveraineté passe "inéluctablement" par un référendum consacrant le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance.
M. Galand a indiqué que la communauté internationale "ne peut pas balayer les acquis du peuple sahraoui", dans la mesure où, a-t-il précisé, il s'agit d'un "droit garanti par la Charte des Nations Unies et consacré par les lois internationales".
"Aujourd'hui, nous sommes là pour dénoncer la politique de violation des droits de l'homme exercée par le Maroc contre un peuple qui lutte pour une cause légitime et son droit inaliénable à l'autodétermination", a-t-il souligné, tout en appelant à l'élargissement du mandat de la Minurso pour que la Mission des Nations Unies puisse surveiller et contrôler les violations des droits de l'homme dans les territoires occupés.
D'autres intervenants ont, de leur côté, dénoncé la politique poursuivie par les autorités marocaines, soulignant que les territoires occupés sont soumis à un "climat de terreur" qui "se reflète à travers le déploiement de nombreuses forces policières et des forces auxiliaires afin de prendre d'assaut les manifestants à El Aaiun et dans toutes les villes occupées".
Ils ont considéré, de ce fait, qu'il est "fondamental de faire pression" sur l'ONU, l'Union européenne, ainsi que les Gouvernements qui soutiennent le Maroc pour exiger du royaume le respect des résolutions de l'ONU.
Ils ont également exigé la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines, l'arrêt de la répression contre la population sahraouie et de la spoliation des richesses naturelles dans les territoires occupés.
Les participants à cette rencontre ont, d'autre part, souligné l'urgence d'établir des mécanismes de protection des défenseurs sahraouis des droits de l'homme "qui risquent quotidiennement leur vie lorsqu'ils exigent l'élargissement du mandat de la Minurso et l'intervention des organismes internationaux et de l’ONU face aux violations continus des droits de l'homme". (SPS)
020/090/700 201610 JUIN 09 SPS
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