Pour ma promenade d’aujourd’hui, je rentre à la superette pour faire quelques achats : une bouteille d’eau fraîche et quelques fruits. Je vais prendre l’air au lac Daumesnil. Son accès principal est l’avenue François Fresneau. Celui-ci est l’ingénieur qui a découvert, en 1747, l’arbre mystérieux si longtemps recherché, l'Hevea brasiliensis, d’où l’on extrait le caoutchouc naturel, la matière mythique aux précieuses vertus.
En remontant l’avenue en direction de l’espace vert, à l’entrée, on aperçoit une cabane en bois au bord du lac. Sur l’eau, des barques en location au service des promeneurs sont attachées les unes aux autres.
Ce lieu est devenu mon ressourcement au moins une fois par semaine. Aussitôt arrivé, les arbres verts éblouissent toute l’atmosphère. L’eau heurtée par le vent accueille tout regard sensible à la beauté de la nature. Sous l’enveloppe admirable d’un ciel clair, je reste songeur au pied d’un chêne juste au bord du lac paisible. Le spectacle de ce fabuleux paysage est très attendrissant.
Je me promène sur la route de la ceinture du lac. A quelques dizaines de mètres, mon être se nourrit de ce passage où le panorama des deux passerelles est sensationnel. Elles se ressemblent comme des sœurs jumelles mais leur sens est opposé : la première est orientée du sud au nord et la deuxième est dans la direction de l’est à l’ouest. Tantôt ce paysage est baigné de silence et de discrétion. Tantôt les promeneurs : athlètes, pêcheurs, randonneurs où certains sont accompagnés de leur chiens,… procurent à l’espace de ce bois plus d’activité et d’animation.
En allant plus loin, sur la droite, on voit le lieu sacré: Temple Bouddhique. On distingue une magnifique sculpture représentant un groupe de pèlerins zen, les « Pèlerins des nuages et de l’eau », œuvre du japonais Torao Yazaki qu’il a achevé en 1971.
Sur la première passerelle donnant accès à l’île de Reuilly, l’air du printemps m’aère l’esprit. De petites vagues se propagent en douceur dans le même sens que le vent au point de dire qu’il est leur fidèle compagnon. Trois barques passent l’une derrière l’autre dénommées : Youyou, Alex et Jade. A l’horizon, le coucher de soleil prend tout son temps avec patience et admiration.
A l’entrée de l’île, je descends avec précaution les escaliers afin de ne pas glisser. En effet, ils ont été construits avec des pierres parfaitement lissées. Peut être ceci est dû à l’usure et au passage des piétons durant des années. On retrouve une petite grotte dans laquelle l’eau coule en permanence. L’oreille du promeneur ne se comble jamais assez de l’écho agréable de la chute d’eau. Légèrement au dessus du niveau du lac, la chaîne de fer est suspendue sur des piliers en pierre clôturant le périmètre de la grotte. Les rochers qui sont à moitié dans l’eau et l’autre en l’air se trouvant au bord dans cette partie bien protégée me rappellent mon enfance. Notamment, les souvenirs d’escalade dans les ruisseaux de mon village natal. En toute évidence, les sauts sur ces rochers sont interdits pour préserver la tranquillité des oiseaux. En remontant, les escaliers, on perçoit un kiosque bâti au dessus de la grotte. Cet endroit est idéal pour admirer la vue vers la troisième passerelle située dans la partie sud-est du lac.
L’eau est teintée d’un vert très foncé, à savoir quelle en est la raison ? Tout autour, les pins et les érables me procurent l’effet qu’ils jouissent de ces moments de lumière. Le reflet brillant de leur silhouette apparaît sur l’eau en mouvement. Leurs feuilles tombent de temps à autre comme un beau spectacle de danse. Elles atterrissent sur l’étendue hantée par la paix et la sérénité. Soudain, je vois une abeille chargée de pollen luttant pour ne pas se noyer. Par miracle, elle s’accroche à une branche venue à son secours. Elle prend tout son temps, se met en face du soleil et se sèche. Elle teste à maintes reprises ses ailes en se ventilant mais reste encore trempée. Je ne saurais pas décrire son envol merveilleux où son instinct est probablement en quête de sa ruche pour les retrouvailles.
En remontant l’avenue en direction de l’espace vert, à l’entrée, on aperçoit une cabane en bois au bord du lac. Sur l’eau, des barques en location au service des promeneurs sont attachées les unes aux autres.
Ce lieu est devenu mon ressourcement au moins une fois par semaine. Aussitôt arrivé, les arbres verts éblouissent toute l’atmosphère. L’eau heurtée par le vent accueille tout regard sensible à la beauté de la nature. Sous l’enveloppe admirable d’un ciel clair, je reste songeur au pied d’un chêne juste au bord du lac paisible. Le spectacle de ce fabuleux paysage est très attendrissant.
Je me promène sur la route de la ceinture du lac. A quelques dizaines de mètres, mon être se nourrit de ce passage où le panorama des deux passerelles est sensationnel. Elles se ressemblent comme des sœurs jumelles mais leur sens est opposé : la première est orientée du sud au nord et la deuxième est dans la direction de l’est à l’ouest. Tantôt ce paysage est baigné de silence et de discrétion. Tantôt les promeneurs : athlètes, pêcheurs, randonneurs où certains sont accompagnés de leur chiens,… procurent à l’espace de ce bois plus d’activité et d’animation.
En allant plus loin, sur la droite, on voit le lieu sacré: Temple Bouddhique. On distingue une magnifique sculpture représentant un groupe de pèlerins zen, les « Pèlerins des nuages et de l’eau », œuvre du japonais Torao Yazaki qu’il a achevé en 1971.
Sur la première passerelle donnant accès à l’île de Reuilly, l’air du printemps m’aère l’esprit. De petites vagues se propagent en douceur dans le même sens que le vent au point de dire qu’il est leur fidèle compagnon. Trois barques passent l’une derrière l’autre dénommées : Youyou, Alex et Jade. A l’horizon, le coucher de soleil prend tout son temps avec patience et admiration.
A l’entrée de l’île, je descends avec précaution les escaliers afin de ne pas glisser. En effet, ils ont été construits avec des pierres parfaitement lissées. Peut être ceci est dû à l’usure et au passage des piétons durant des années. On retrouve une petite grotte dans laquelle l’eau coule en permanence. L’oreille du promeneur ne se comble jamais assez de l’écho agréable de la chute d’eau. Légèrement au dessus du niveau du lac, la chaîne de fer est suspendue sur des piliers en pierre clôturant le périmètre de la grotte. Les rochers qui sont à moitié dans l’eau et l’autre en l’air se trouvant au bord dans cette partie bien protégée me rappellent mon enfance. Notamment, les souvenirs d’escalade dans les ruisseaux de mon village natal. En toute évidence, les sauts sur ces rochers sont interdits pour préserver la tranquillité des oiseaux. En remontant, les escaliers, on perçoit un kiosque bâti au dessus de la grotte. Cet endroit est idéal pour admirer la vue vers la troisième passerelle située dans la partie sud-est du lac.
L’eau est teintée d’un vert très foncé, à savoir quelle en est la raison ? Tout autour, les pins et les érables me procurent l’effet qu’ils jouissent de ces moments de lumière. Le reflet brillant de leur silhouette apparaît sur l’eau en mouvement. Leurs feuilles tombent de temps à autre comme un beau spectacle de danse. Elles atterrissent sur l’étendue hantée par la paix et la sérénité. Soudain, je vois une abeille chargée de pollen luttant pour ne pas se noyer. Par miracle, elle s’accroche à une branche venue à son secours. Elle prend tout son temps, se met en face du soleil et se sèche. Elle teste à maintes reprises ses ailes en se ventilant mais reste encore trempée. Je ne saurais pas décrire son envol merveilleux où son instinct est probablement en quête de sa ruche pour les retrouvailles.
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