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Un retraité Algérien mort à la suite d’un contrôle policier à Argenteuil

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  • Un retraité Algérien mort à la suite d’un contrôle policier à Argenteuil

    Une marche pacifique, pour réclamer la vérité et la justice sur le décès d’un retraité algérien, Ali Ziri, brutalisé par la police, sera organisée le mercredi 24 juin à 18 heures. Le cortège partira du foyer Sonacotra Les Remparts, 4, rue Karl Marx, près de la gare du centre d’Argenteuil, pour se rendre sur le lieu de la mort de M. Ziri, au croisement des rues Jeanne d’Arc et du boulevard Léon-Feix et se terminer au commissariat d’Argenteuil.


    Le mardi 9 juin, vers 20h30, trois policiers d’Argenteuil, dont une femme, ont arrêté un conducteur d’un véhicule, Arezki K., un Algérien de 61 ans, près du croisement des boulevards Jeanne-d’Arc et Léon-Feix. Ce conducteur était accompagné d’un autre Algérien, Ali Ziri, 69 ans, assis sur le siège avant du véhicule .

    Selon le témoignage de ce conducteur, les trois policiers lui ont d’abord demandé de sortir du véhicule au même titre que le passager, Ali Ziri.

    Suivent alors des menaces de les emmener au poste, puis des insultes « pas toujours très républicaines » et enfin des menottes et des coups.
    Voyant son ami, Arezki K., traîné par terre, Ali Ziri tente de calmer les policiers, en leur adressant cette phrase : « Laissez-le tranquille, vous n’avez pas le droit de le frapper. Je dépose plainte contre vous ». C’est alors que les policiers se saisissent de lui et le menottent à son tour.

    Les deux Algériens sont alors malmenés et mis avec violence à l’intérieur du véhicule policier. C’est dans ce véhicule que le drame, ayant entraîné la mort du retraité Ali Ziri, s’est apparemment produit, alors que les deux hommes sont transportés à l’hôpital d’Argenteuil.

    Mis en garde-à-vue, pendant 24 heures, Arezki K., n’apprendra le décès de son ami que le jeudi 11 juin par des policiers du commissariat d’Argenteuil. Le conducteur affirme avoir fait l’objet d’un tabassage continu, au même titre que son ami Ali Ziri, alors qu’ils étaient tous les deux menottés. Le médecin traitant d’Arezki K. ainsi que celui de l’hôpital lui ont d’ailleurs prescrit un arrêt de travail de huit jours. Les proches et les amis du défunt, qui se sont rendus à l’hôpital d’Argenteuil, ont tous constaté que plusieurs coups étaient visibles sur le corps de la victime.

    Un collectif réunissant des proches du défunt, des associations, des partis politiques et des citoyens d’Argenteuil, s’est mis en place. Les membres de ce collectif dénommé « Vérité et justice Pour M. Ali Ziri » condamnent avec force la violence « raciste » utilisée par des policiers d’Argenteuil à l’encontre d’une personne « âgée ». Ils demandent à ce que toute la lumière soit faite pour élucider les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de cet Algérien. Une plainte a été introduite.

    Une marche pacifique, pour réclamer la vérité et la justice, sera organisée le mercredi 24 juin à 18 heures. Le cortège partira du foyer Sonacotra Les Remparts, 4, rue Karl Marx, près de la gare du centre d’Argenteuil, pour se rendre sur le lieu de la mort de M. Ziri, au croisement des rues Jeanne d’Arc et du boulevard Léon-Feix et se terminer au commissariat d’Argenteuil.

    Qui est Ali Ziri ?

    Ali Ziri est né en 1940 à Ouled Rached, un village dans la wilaya de Bouira, en Algérie, dont une très forte communauté vit depuis plusieurs décennies à Argenteuil. Arrivé en France à l’âge de 19 ans, il a travaillé près de 40 ans dans une même société basée à Paris 17ème et a vécu près de 50 ans à Argenteuil, sans avoir eu aucun problème avec la police.

    En retraite depuis quelques années, il passait son temps à faire des allers-retours entre la France et l’Algérie où résidait sa famille composée de deux filles et deux garçons.

    Connu pour sa gentillesse et sa disponibilité à aider les autres, les gens du foyer et les jeunes des quartiers le surnommaient affectueusement « Ammi Ali », c’est-à-dire « Oncle ou Tonton Ali ». Il s’apprêtait à retourner dans son pays le lundi 15 juin à 14 heures pour assister au mariage de son fils aîné Rachid. Seulement voilà…

    « Collectif Vérité et justice Pour M. Ali Ziri »

    CAPJPO-EuroPalestine

  • #2
    Rebi yelhamou
    Affaire à suivre..
    Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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    • #3
      Affaire à suivre..
      A suivre et, malheureusement à poursuivre puisqu'on sait bien que la communauté vaut peanuts en termes de solidarité.

      Si tel n'était pas le cas, cela fait longtemps que cette "forte" communauté d'Argenteuil aurait dû réagir avec vigueur à cet excès, une vigueur telle que ça aurait fait la une des JT du soir pour qu'une chose pareille ne puisse plus jamais se reproduire.

      Mais aaddi kecc, mkul wa ijebbed amrar ghar ghures !!
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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      • #4
        Après tous mes hommages à la famille du défunt
        Je dirais qu’il est triste d’apprendre une telle nouvelle par hasard
        Tellement nous sommes dépendants de l’actualité officielle
        C’est Affaire à suivre comme l’ont dis mes précédents
        Et c’est vrai que ça en dit long sur cette solidarité trompeuse entre et avec
        les citoyens et les travailleurs de l’immigration qui sont de plus en plus isolés
        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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        • #5
          Scootie

          je te rassure, une pétition circule, accessible sur le net, pour demander un nouveau jugement et surtout qu'il bénéficie des circonstances atténuantes car cela ne serait que justice au vu du nombre de vies qu'il a sauvé pendant la décennie noire.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Zwina, tu confends avec l'ancien patriote qui a abattu un "repenti", non ?

            Sinon allah yarahmah !

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            • #7

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              • #8
                Environ 500 personnes ont marché à Argenteuil dans la soirée du mercredi 24 Juin pour dénoncer le crime perpétré le 09 Juin par des agents de police en service à l’encontre de la personne de Ali Ziri un retraité algérien résidant à Argenteuil mis à tabac à en mourir par des agents de police. En effet c’est vers les coups de 18h00 que la foule à entamé son itinéraire du centre ville jusqu’à la sous-préfecture d’Argenteuil pour dénoncer ce crime. Composée de membre de la famille du défunt , de ses amis à leur tête Arezki témoins de la scène, et de gens venus réclamer toute la vérité sur les vrais faits qui se sont produits lors de la nuit fatidique du 09 Juin avec un seul mot d’ordre « La vérité, toute la vérité sur les circonstances exactes du décès de Ali » cet immigré gentil natif d’Ouled Rached, wilaya de Bouira.
                Un collectif d’organisation a été créé pour mieux encadrer cette marche où la colère et l’incompréhension n’ont pas manqué et pour qu’il n’y ait pas de dérapage les marcheurs dont la majorité est composé par des jeunes ont été bien briffés, cela dit ces derniers, brandissant les drapeaux algériens et les portraits du défunt, n’ont pas hésité à montrer à la presse venue nombreuse leur mécontentement et leur incompréhension du geste raciste de la police à l’encontre d’une personne âgée et fragile. Ils dénoncent également « l’incrédibilité du rapport de l’autopsie qui atteste que la victime est décédée suite d’une crise cardiaque ».
                Quant à l’absence des représentants du consulat d’Algérie à Pantoise et des députés algériens de France qui auraient pu, par leur présence, aider dans l’avancée du dossier, les organisateurs estiment que c’est regrettable. Ils ont tenu, après s’être dispersés dans le calme vers 20h00, à consolider leur action par d’autres prochaines initiatives entre autres saisir le ministère de l’intérieur et la présidence de la république.
                D.D

                Kabyle dot com

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                • #9
                  Il ne faut pas laché cet affaire , c est trop c est trop c est trop , la france n arrette pas de chassé les algeriens ce derniers temps.


                  allah yarhmou et que dieu nous donne la passiance.

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