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· Six vols par semaine bientôt programmés
· La contrainte de la frontière contournée
· Station Saïdia, premier bénéficiaire
Fini le calvaire des vols Alger-Casablanca-Oujda. Driss Benhima, PDG de RAM, a annoncé, lors des Assises du tourisme de Saïdia, l’ouverture prochaine d’une liaison aérienne entre Oujda et Alger.
Voilà qui lèverait la contrainte de la frontière fermée depuis 15 ans. «RAM est prête à faire des tarifs compétitifs sur les vols Oujda-Alger», promet Benhima. Une chose est sûre, cette liaison devra se traduire par des flux importants de touristes vers la nouvelle offre balnéaire de la station Saïdia.
Selon Benhima, RAM a toujours eu une politique d’accompagnement du tourisme national. Il en veut pour preuve le programme mis en place pour la desserte de l’Oriental, à la veille de l’ouverture de la station de Saïdia. Ainsi, 4 fréquences hebdomadaires sont programmées entre Casablanca et Oujda et 2 vols quotidiens. Ce dispositif offre une capacité de 3.500 sièges par semaine.
A noter que suite à l’ouverture de la station Saïdia, Royal Air Maroc étudie en concertation avec des tour-opérateurs étrangers et des professionnels du tourisme de la région, la mise en place des capacités et moyens flotte via sa filiale Atlas Blue. L’objectif étant de délocaliser et baser un avion de cette filiale à Oujda. Celui-ci pourra opérer en point à point des dessertes sur des villes européennes (Londres, Milan, Lyon, Madrid…)
Evolution de la flotte
Par ailleurs, l’offre capacitaire de la compagnie est passée de 7,2 millions de sièges en 2005 à 9,5 millions cette année. Sur la même période, le trafic global du groupe est passé de 4,5 millions de passagers à 6 millions.
Les dessertes des villes touristiques en vols directs ont atteint 174 rotations en point à point (soit 348 vols hebdomadaires directs à partir de l’Europe). C’est évidemment Marrakech qui est la première bénéficiaire avec 92 rotations par semaine, à fin mai. La ville ocre est suivie d’Agadir (28), de Fès (13), Tanger (12)…
Des performances attribuées à l’évolution de la flotte qui est passée de 23 avions en 2004 à 54 en 2009 dont 10 nouvelles acquisitions cette année. Quatre nouveaux appareils seront acquis l’année prochaine, annonce Benhima. L’objectif étant d’acquérir 63 appareils en 2013.
Cette politique d’investissement dans de nouveaux appareils vise la modernisation et le développement de la flotte. Ces acquisitions ont permis à la compagnie de disposer d’une flotte dont l’âge est inférieur à 7 ans, alors que la moyenne mondiale est supérieure à 11 ans.
Pour renforcer le marché domestique, RAM mise sur sa nouvelle filiale RAM Express, spécialisée dans le transport aérien domestique régional à bas coûts. Elle est dotée d’une flotte d’avions ATR. Royal Air Maroc Express démarrera ses activités le 15 juillet avec deux ATR pour atteindre 6 appareils un mois plus tard. Ce qui portera le nombre de fréquences de 120 par semaine à 200. Ce réseau intérieur de RAM offrira des horaires de dessertes de jour sur l’ensemble des liaisons. Il permettra de nombreuses possibilités de connexions aussi bien nationales qu’internationales.
B. T. & A. R.
L'économiste
· La contrainte de la frontière contournée
· Station Saïdia, premier bénéficiaire
Fini le calvaire des vols Alger-Casablanca-Oujda. Driss Benhima, PDG de RAM, a annoncé, lors des Assises du tourisme de Saïdia, l’ouverture prochaine d’une liaison aérienne entre Oujda et Alger.
Voilà qui lèverait la contrainte de la frontière fermée depuis 15 ans. «RAM est prête à faire des tarifs compétitifs sur les vols Oujda-Alger», promet Benhima. Une chose est sûre, cette liaison devra se traduire par des flux importants de touristes vers la nouvelle offre balnéaire de la station Saïdia.
Selon Benhima, RAM a toujours eu une politique d’accompagnement du tourisme national. Il en veut pour preuve le programme mis en place pour la desserte de l’Oriental, à la veille de l’ouverture de la station de Saïdia. Ainsi, 4 fréquences hebdomadaires sont programmées entre Casablanca et Oujda et 2 vols quotidiens. Ce dispositif offre une capacité de 3.500 sièges par semaine.
A noter que suite à l’ouverture de la station Saïdia, Royal Air Maroc étudie en concertation avec des tour-opérateurs étrangers et des professionnels du tourisme de la région, la mise en place des capacités et moyens flotte via sa filiale Atlas Blue. L’objectif étant de délocaliser et baser un avion de cette filiale à Oujda. Celui-ci pourra opérer en point à point des dessertes sur des villes européennes (Londres, Milan, Lyon, Madrid…)
Evolution de la flotte
Par ailleurs, l’offre capacitaire de la compagnie est passée de 7,2 millions de sièges en 2005 à 9,5 millions cette année. Sur la même période, le trafic global du groupe est passé de 4,5 millions de passagers à 6 millions.
Les dessertes des villes touristiques en vols directs ont atteint 174 rotations en point à point (soit 348 vols hebdomadaires directs à partir de l’Europe). C’est évidemment Marrakech qui est la première bénéficiaire avec 92 rotations par semaine, à fin mai. La ville ocre est suivie d’Agadir (28), de Fès (13), Tanger (12)…
Des performances attribuées à l’évolution de la flotte qui est passée de 23 avions en 2004 à 54 en 2009 dont 10 nouvelles acquisitions cette année. Quatre nouveaux appareils seront acquis l’année prochaine, annonce Benhima. L’objectif étant d’acquérir 63 appareils en 2013.
Cette politique d’investissement dans de nouveaux appareils vise la modernisation et le développement de la flotte. Ces acquisitions ont permis à la compagnie de disposer d’une flotte dont l’âge est inférieur à 7 ans, alors que la moyenne mondiale est supérieure à 11 ans.
Pour renforcer le marché domestique, RAM mise sur sa nouvelle filiale RAM Express, spécialisée dans le transport aérien domestique régional à bas coûts. Elle est dotée d’une flotte d’avions ATR. Royal Air Maroc Express démarrera ses activités le 15 juillet avec deux ATR pour atteindre 6 appareils un mois plus tard. Ce qui portera le nombre de fréquences de 120 par semaine à 200. Ce réseau intérieur de RAM offrira des horaires de dessertes de jour sur l’ensemble des liaisons. Il permettra de nombreuses possibilités de connexions aussi bien nationales qu’internationales.
B. T. & A. R.
L'économiste
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