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Maroc ETAT. Les plus gros salaires

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  • Maroc ETAT. Les plus gros salaires

    HOLDINGS

    Mustapha Bakkoury
    Caisse de Dépôts et de Gestion
    130 000 DH nets /mois
    Belle carrière publique que celle de Mustapha Bakkoury. Ce quadragénaire, qui a gravi les échelons dans la filiale bancaire de la BNP Paribas, a été porté en 2001 à la tête du plus grand établissement public de l’Etat : la CDG. Plus de 200 filiales ou participations qui se trouvent sous la coupe de Bakkoury. En plus d’avoir redonné une nouvelle dynamique à cette institution, Bakkoury reviendrait nettement moins cher à l’Etat que ses prédécesseurs. Avec un salaire de 130 000 dirhams seulement, ce lauréat des Ponts et chaussées arrive à peine à se frayer une place dans le podium des plus gros salaires de l’Etat. Et malgré son prestigieux poste, il est resté aussi modeste que discret : sa voiture de fonction est une Peugeot 407 qu’il lui arrive souvent de conduire lui-même.

    Driss Benhima
    Royal Air Maroc
    130 000 DH nets /mois
    Ce polytechnicien a quasiment fait toute sa carrière dans la fonction publique. Il a dirigé l’OCP, ensuite l’ONE, avant d’être nommé ministre des Transports, de l’Energie et des mines au sein du cabinet Abdellatif Filali. Il a été également à la tête de la wilaya de Casablanca, mais aussi directeur de l’Agence du Nord, première structure de développement régional. Autant dire que cet ingénieur est un fin connaisseur des rouages de la fonction publique, mais aussi de toutes les grilles de salaires de l’Etat. Ses émoluments n’ont d’ailleurs pas cessé de faire le yoyo au rythme des fonctions qu’il a occupées. Mais en 2006, il réussit un atterrissage en beauté. En reprenant les rênes de Royal Air Maroc, il a su négocier le meilleur salaire de sa carrière : 130 000 dirhams, sans compter les suites mises à sa disposition dans les hôtels d’Atlas Hospitality, la chaîne hôtelière de la RAM.

    Anas Alami
    Barid Al-Maghrib
    80 000 DH nets /mois
    Après avoir fait ses armes dans la finance (il était l’un des actionnaires de la banque d’affaires Upline Securities), Anas Alami opère en 2006 un revirement de carrière en devenant directeur général de Poste Maroc. Depuis, l’établissement public voit grand : une transformation en société anonyme et une entrée dans la planète finance avec son projet de banque postale. Mais côté rémunération, Anas Alami est loin d’avoir gagné au change. Son salaire de 80 000 dirhams est inférieur à ses revenus du temps où il jouait aux golden boys. Mais peut-être bien que la transformation de Barid Al-Maghrib en société anonyme amènera une réévaluation de sa rétribution. “Le salaire d’un directeur de société anonyme est décidé par son conseil d’administration, et non par la Direction des entreprises publiques et de la privatisation du ministère des Finances”, fait remarquer un syndicaliste.

    Najib Laâraïchi
    Holding d’Aménagement Al Omrane
    60 000 DH nets /mois
    Quand on interpelle un haut cadre du groupe Al Omrane sur le salaire de son patron, il ne comprend pas l’intérêt de la question. Il préfère plutôt s’attarder sur les réalisations du groupe, deuxième plus grand investisseur public après Autoroutes du Maroc. C’est qu’Al Omrane, avec sa quinzaine de filiales, est le fer de lance de la politique étatique en matière d’habitat, tous standings confondus. L’actuelle bonne santé financière du groupe est le résultat d’un long processus d’assainissement des anciens établissements publics (Erac, Anhi, Snec et Attacharouk). Son patron est un pur produit du ministère de l’Habitat dont il était le secrétaire général pendant plusieurs années. Outre son salaire de 60 000 dirhams et une voiture de fonction, le président du directoire d’Al Omrane ne dispose d’aucun avantage en nature. Même pas un logement de fonction.

    Othmane Fassi Fihri
    Autoroutes du Maroc
    60 000 DH nets /mois
    Depuis 1995, ce lauréat des Ponts & Chaussées officie à la tête d’une des entreprises d’Etat les plus emblématiques, Autoroutes du Maroc. Avant d’accéder à ce poste, ce natif d’El Jadida en 1954 a roulé sa bosse au ministère des Travaux publics, au sein duquel il a mis en place le fonds routier national, structure de financement du programme des routes rurales. Côté rémunération, le patron des autoroutes, malgré son ancienneté (et ses nombreux relais Fassi au sein du gouvernement), est loin d’être le plus gros salaire parmi ses collègues du département des Transports : à peine 60 000 dirhams, soit un salaire de ministre. Comme voiture de fonction, Othmane Fassi Fihri a opté pour un Hyundaï 4x4, pratique pour les visites de chantiers.

    Mohamed Abdeljalil
    MARSA Maroc
    50 000 DH nets /mois
    Cet ingénieur, directeur général de Marsa Maroc depuis la création de cette société anonyme, fin 2006, est un pur produit du ministère de l’Equipement et des Transports. Au sein de ce département, il s’est construit une réputation d’homme des réformes. C’est lui par exemple qui a mené les houleuses négociations avec l’Union Européenne pour l’accord de l’Open Sky. C’est également lui qui a eu en charge la mise en place de la réforme portuaire ayant transformé l’ODEP (Office d’exploitation des ports) en société anonyme. Il sera d’ailleurs promu à la tête de cette nouvelle entité avec un salaire de secrétaire d’Etat. Pour lui non plus, pas de prime annuelle. Peut-être après la privatisation de Marsa Maroc sur laquelle il penche actuellement. Avec un peu de chance, il pourrait même garder son poste, mais en travaillant cette fois-ci pour le privé. Avec un salaire sans doute plus grand.

  • #2
    AGENCES

    Saïd El Hadi
    Agence Spéciale Tanger Méditerranée
    80 000 DH nets /mois
    Il pilote un des projets titanesques du nouveau règne. Le complexe portuaire Tanger Méditerranée, avec ses 250 hectares et ses dizaines de milliards de dirhams d’investissements prévisionnels, est un chantier voulu par Mohammed VI. Pour sa réalisation, on est allé jusqu’à sortir des schémas classiques de l’administration. Une agence spéciale dotée des pleins pouvoirs a été donc créée en 2006. Sa direction a été confiée à Saïd El Hadi, un ingénieur de formation qui a longtemps roulé sa bosse dans le privé. Dans sa mission, il n’a pas le droit à l’erreur : des visites royales sont régulièrement organisées pour superviser l’avancée des travaux. Un stress pour lequel El Hadi est rémunéré 80 000 dirhams par mois. Seul avantage en nature : une Mercedes classe E. Pour les primes, il devra sans doute attendre que le port se mette à gagner de l’argent.

    Azzedine El MountassirBillah
    Agence Nationale de Réglementation des Télécoms
    50 000 DH nets /mois
    Selon le dahir instituant l’Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT), son directeur a rang de secrétaire d’Etat. Ainsi, Azzedine El Mountassirbillah, au même titre que ses prédécesseurs, perçoit un salaire de 50 000 dirhams. Un traitement que l’on dit inférieur à son salaire à Maroc Telécommerce, qu’il dirigeait auparavant. Une information que l’intéressé n’a pas voulu confirmer, se contentant de préciser qu’il ne bénéficie pas d’un logement de fonction et qu’il roule en Audi A6, véhicule mis à sa disposition par l’administration. L’ANRT a permis pourtant à l’Etat d’encaisser son premier chèque dépassant le milliard de dollars en pilotant le processus exemplaire d’octroi de la 2ème licence GSM. C’était en 1999, du temps d’un certain Mostafa Terrab.

    Mohamed Lambarki
    Agence de l’Oriental
    50 000 DH nets /mois
    Fin connaisseur des rouages de la fonction publique, ce lauréat de l’Ecole Mohammedia des ingénieurs commande l’Agence de l’Oriental depuis sa création en 2006. Son passage à la wilaya de Tétouan, et auparavant à la tête du département de l’Habitat sous le gouvernement Youssoufi, lui a donné un aperçu complet des besoins de cette région. Mais pour Lambarki, prendre les rênes de cette agence ne s’est traduit que par une petite augmentation de salaire. Au même titre que les directeurs des autres agences de développement territorial (agences du Nord et du Sud), il a rang de secrétaire d’Etat. Son salaire ne dépasse pas les 50?000 dirhams. Il bénéficie néanmoins d’un véhicule de fonction : une Citroën C6. Son homologue Ahmed Hajji, directeur de l’Agence du Sud, préfère, lui, la Peugeot 607.

    Mohamed Jamal Benjelloun
    Agence Nationale des Ports
    50 000 DH nets /mois
    Diriger une autorité portuaire n’est pas une mince affaire. Mohamed Jamal Benjelloun ne le sait que trop. Celui qui était directeur des ports et du domaine maritime au sein du ministère de l’Equipement pendant deux ans a mené toutes les négociations pour la mise en place de la difficile réforme portuaire. C’est donc tout naturellement qu’il hérite en 2006 de l’Agence nationale des ports, organe gouvernemental de réglementation qui a sous sa tutelle les 18 quais du royaume. Ce super-fonctionnaire du département de Karim Ghellab perçoit un salaire de 50 000 dirhams. Il dispose, comme tout directeur dépendant du ministère de l’Equipement, d’une voiture de fonction avec chauffeur. Suffisant pour gérer tout le trafic portuaire du royaume ?

    Ministres, réveillez-vous !
    “Imaginez un peu cela : le salaire de ministre n’a pas bougé depuis 20 ans”. Les propos sont ceux d’un actuel membre du gouvernement El Fassi, qui ajoute que la fiche de paie s’est même resserrée par rapport aux années 1990 : “L’une des premières décisions prises par Abderrahmane Youssoufi a été de gratter 20 000 dirhams sur le salaire perçu par ses ministres”. Il s’agissait d’une prime dite de “la primature” que le gouvernement de l’alternance a sacrifiée pour donner l’exemple en matière de réduction du train de vie publique.
    Ils ne sont tout de même pas à plaindre…. Abbas El Fassi est aujourd’hui payé 70 000 dirhams nets par mois, 100 000 si l’on compte ses primes. Les ministres, eux, sont à 60 000 dirhams, les secrétaires d’Etat à 50?000. Mais l’Etat prend en charge le loyer, paie les factures d’eau et d’électricité, et met à leur disposition deux voitures (et paie l’essence), en plus de trois employés de maison.
    Cela dit, ce que les ministres de Sa Majesté omettent souvent de déclarer, c’est leur prime d’investiture. Au moment de sa nomination, chaque heureux porteur de valise ministérielle perçoit 10?000 dirhams, le double pour le chef du gouvernement. Et rebelote quand il s’agit de quitter leur poste. Mais cette fois-ci le bonus est plus conséquent : un minimum de 200 000 dirhams pour un secrétaire d’Etat et un maximum de 320?000 dirhams pour un Premier ministre sur le départ. Qui a dit que les remaniements n’avaient rien de bon ?
    Rassurons-nous, les ministres sont tous assurés de maintenir leur standing. S’ils arrivent à rebondir dans un poste qui leur assure un revenu supérieur à 39?000 dirhams, tant mieux pour eux. Dans le cas contraire, l’Etat leur assure ce niveau minimum. “Sur les 300 ministres qui ont défilé depuis que le Maroc est indépendant, une centaine continuent toujours de toucher cette indemnité”, confie une source au ministère des Finances.
    Les walis et gouverneurs du royaume sont tout aussi choyés. Actuellement, un wali perçoit une rémunération nette de 45 000 dirhams, 15 000 dirhams de plus qu’un gouverneur. Sans parler des avantages en nature et toute la logistique de l’agglomération à disposition. Cette nouvelle grille des hauts fonctionnaires de l’Intérieur est en vigueur depuis l’instauration, en novembre 2008, du dahir traitant du nouveau statut des agents d’autorité. Ce qui a valu aux walis comme aux petits khalifas des augmentations de salaires allant de 5000 à 12 000 dirhams. Négocié en catimini par Chakib Benmoussa, le dahir royal qui a court-circuité le gouvernement et le parlement, a aussi engendré une crise politique. Car quand il s’agit de salaire, tout le monde veut avoir son mot à dire…

    Telquel

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    • #3
      Des bons salaires au regard du train de vie marocain.
      Pour les patrons des institutions privés, c'est merité parceque c'est eux qui gagnent leurs salaires. Idem pour les institutions publique.

      Quand aux politiques et aux ministres, ca je ne sais pas si c'est merité !
      .

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      • #4
        Driss Benhima
        Royal Air Maroc
        130 000 DH nets /mois
        faux, il touche le double.....et les mois ou il y a des vols spéciaux son salaire atteint facilement les 500000 dh(50000euros) . sur ce coup tel quel n'a pas bien creusé.

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        • #5
          Qu'importe ce que peut toucher le résponsable d'une grande entreprise privé à partir du moment ou c'est transparent. Ceux qui s'en offusque sachent qu'apres cela il y a l'impot sur le revenu. La bonne répartition regarde l'administration fiscale.

          Commentaire


          • #6
            @btp50
            Qu'importe ce que peut toucher le résponsable d'une grande entreprise privé à partir du moment ou c'est transparent.
            C'est clair,je n'ai pas dis le contraire.je pense qu'un bon technocrate mérite un salaire pareil....j'ai juste apporté une petite précision par rapport au salaire de benhima,c'est tout.

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            • #7
              tiens !!!

              personne ne parle de moi??

              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                Pihman

                Fais tu parti des fortunés ou des fortunées ?

                Commentaire


                • #9
                  je suis le mokhazni qui a dit
                  " moi et le Caid nous touchons un million"


                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

                  Commentaire


                  • #10
                    50 000 dhs net / mois c est peu payé par rapport aux responsabilités relatives au poste de directeur d une entreprise qui fait travailler des centaines sinon des milliers de personnes.


                    ces chiffres sont derisoires par rapport au salaires d expatriés etrangers au maroc ( francais pour la majorité ) dans des entrerpises privées.

                    dans le privé les salaires sont beaucoup plus importants ( voir enquete des salaires de l economiste)

                    Commentaire


                    • #11
                      Benhima a rejoint l'OCP (Office Chérifien des Phosphates) en tant qu'ingénieur d'exploitation à ciel ouvert dans la mine de Sidi Daoui à Khouribga. Il quitte l'OCP en 1990 après avoir assuré la fonction de directeur d'exploitation du site de Khouribga pour être nommé président de la S.M.O.A. (Société Marocaine d'Oxygène et d'Acétylène, filiale marocaine de l'Air Liquide, leader mondial des gaz industriels. Le 19 mars 1994, il est nommé Directeur Général de l'Office national d'électricité (ONE), monopole public de fourniture d'électricité au Maroc. En tant que DG, Benhima a notamment poursuivi l'effort d'accélération de l'électrification des zones rurales avec pour objectif de généraliser l'accès à l'énergie en 2010. Son successeur Ahmed Nakkouch a encore poussé cette initiative, l'objectif étant quasiment atteint en 2007. Durant son mandat, il a également été choisi pour faire partie du gouvernement de transition, sous la primature de Abdellatif Filali (entre août 1997 et mars 1998) en préparation de l'Alternance avec le gouvernement USFP de Abderrahman El Youssoufi. Benhima fut Ministre des Transports, du Tourisme, de l'Energie, des Mines et de la Marine Marchande. De juillet 2001 au 26 mars 2004, Benhima fut Wali du Grand Casablanca. Il fut ensuite nommé Directeur de l'Agence de Promotion et de Dévelopement des Provinces du Nord (APDN) en mars 2004.
                      Éducation [modifier]

                      Après avoir poursuivi ses études secondaires au Lycée Descartes à Rabat, il obtient son baccalauréat scientifique en 1971. Il rejoint alors Sainte Geneviève à Versailles où il prépare avec succès les examens d'entrée aux grandes écoles d'ingénieur. Il intégra l' École Polytechnique de Paris en tant que Major Etranger, et fut diplômé en 1978, après une dernière année de spécialisation à l'École des Mines de Paris.

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                      • #12
                        Pour les salaires cités , je suis vraiment étonné

                        Je pense qu'il faut multiplier les salaires par 10 pour avoir les bons salaires .

                        Commentaire

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