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Grippe A/H1N1 : Déjà 5 pays africains touchés

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  • Grippe A/H1N1 : Déjà 5 pays africains touchés

    Trois semaines après la détection du premier cas africain en Égypte, le virus de la grippe A/H1N1 poursuit sa contamination du continent où des cas ont déjà été détectés au Maroc, en Afrique du Sud, en Algérie et en Éthiopie. Près de 40 cas auraient été détectés sur le continent africain, alors que depuis le début de l'épidémie, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) averti que le continent africain pourrait être gravement touché en raison de la faiblesse de ses barrières sanitaires.

    Le scénario que l'Organisation mondiale de la santé redoutait est inéluctablement en train de se réaliser, alors que 40 cas ont déjà été détectés sur le continent africain.

    Le 2 juin, le bureau régional de l'OMS au Caire, en Égypte, annonçait le premier cas de grippe A/H1N1 en Afrique, une jeune fille égypto-américaine de 12 ans arrivée au Caire en provenance des Etats-Unis en passant par les Pays-Bas était affectée par le virus. Jusqu'au 21 juin, 29 cas de la grippe A/H1N1 sont confirmés en Égypte.

    Le 12 juin, le centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès, au Maroc, confirme qu'une jeune fille de 18 ans, arrivée à Casablanca en provenance de Montréal, au Canada, avait été infectée par la grippe A/H1N1. Depuis lors, l'OMS annonce huit cas avérés au Maroc.

    6 jours plus tard, c'est au tour de l'Afrique du Sud de confirmer son premier cas de grippe A/H1N1, un garçon américain de 12 ans, arrivé six jours plus tôt des Etats-Unis.

    Le 20 juin dernier, le ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière annonce le premier cas de la grippe A/H1N1 en Algérie, une ressortissante algérienne arrivée il y a cinq jours à Alger en provenance de Miami, aux Etats-Unis.

    Le même jour, l'Ethiopie confirme que le virus de grippe A/H1N1 a été détecté une semaine plus tôt chez deux des trois étudiants rentrés des Etats-Unis.

    Le 11 juin dernier, l'OMS avait décrété le niveau d'alerte maximal, de niveau 6, sur la grippe A/H1N1, signifiant la présence d'une pandémie avec la hausse des infections entre humains dans plusieurs pays.

    L'OMS avait prévenu que si ce virus arrivait en Afrique, les conditions sanitaires précaires de nombreuses régions lui offrirait un vaste champs de propagation.

    La promiscuité, les conditions hygiéniques précaires, le niveau élevé de pauvreté, les frontières poreuses ou l’insuffisance de structures sanitaires seront autant de facteurs qui pourraient transformer cette pandémie en hécatombe.

    A l'annonce du premier cas africain, l'OMS a indiqué le 2 juin dernier que le monde «se rapproche» de sa première pandémie grippale du XXIe siècle.

    «Au niveau mondial, nous pensons que nous sommes en phase cinq, mais nous nous rapprochons de la phase six» d’alerte pandémique maximale, a indiqué le directeur général adjoint de l’OMS, le docteur Keiji Fukuda.

    Selon le dernier bilan de l'OMS, 26 563 personnes sont atteintes par le virus A/H1N1, parmi lesquelles 140 en sont mortes, dans 73 pays.

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